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La Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao) et la Société financière internationale (Ifc), ont lancé au sein de l'Union monétaire ouest africaine (Umoa), une campagne de sensibilisation du grand public destinée à une meilleure connaissance des services offerts par Creditinfo west africa.
Le Bureau d'information sur le crédit (Bic) de l'Umoa a sensibilisé dans la semaine plus d’une centaine de journalistes sur la question à travers une vidéoconférence à partir d’Abidjan (Côte d’Ivoire). En Afrique, particulièrement dans l’espace de l’Union monétaire ouest africain (Umoa), l’accès au crédit est au centre de tous les problèmes pour les Micro et Petites et moyennes entreprises (Mcro/Pme). Cette faiblesse persistante du taux de financement de l’économie, faute d’asymétrie d’information entre emprunteurs et banques, identifiée comme contrainte majeure à l’accès au crédit a amené la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao) et la Société financière internationale (Ifc), membre du Groupe de la Banque mondiale, à lancer au sein de l'Umoa, une campagne de sensibilisation du grand public destinée à une meilleure connaissance des services offerts par Creditinfo west africa, à travers le Bureau d'Information sur le Crédit (Bic) de l'Umoa. Ceci pour «élargir l’accès au crédit, réduire les créances en souffrance, renforcer le rôle des consommateurs, en formalisant les «informels… et invisibles», souligne Oscar Madeddu, conseiller en gestion de risque de crédit à l’Ifc.
Selon les experts du crédit: «En Afrique, 90% des entreprises sont Micro/Pme. Et la grande majorité est dans l’informel, entrainant ainsi - 9% du Pib et - 60% -80% des emplois», soulignent les experts. Toujours selon l’étude, l'un des problèmes majeurs est l'impossibilité d’accès au crédit. Jusqu'à’ 75% des Très petites entreprises moyennes entreprises (Tpme) déclarent n’avoir pas de possibilité d’accéder au financement.
Dans cette maldonne, l’Uemoa est une des régions les plus difficiles Et pourtant sur une disponibilité de crédit au Pme chiffrée à 400 milliards de dollars, seuls quelques 70 milliards de dollars sont déboursés. «Les pays où l’accès au crédit est «le plus difficile, limité, coûteux et encombrant… sont les mêmes où il n’y a pas de Bureau d’Information de Credit (Bic)», font remarquer les experts.
De ces pays, «l’Afrique a la plus faible présence du Bic et la plus faible présence de Bic», précisent les experts du crédit. C’est en cela, que le Bic vient réduire l’asymétrie des informations en favorisant l’accès au crédit, en diminuant le fort pourcentage des mauvaises créances et les coûts opératifs, en simplifiant la nécessite des garantie et en créant une garantie de réputation, en formalisant les informels et en les rendant visibles et en soutenant les efforts des régulateurs dans le contrôle du risque systémique et permettre aux pays d’améliorer leur standing international, objet du lancement du Bic le 8 dernier à travers une vidéoconférence par une session de sensibilisation et de formations des médias pour les orientations de la Bceao.
Jean Pierre MALOU
source: https://www.sudonline.sn/75-des-tpme-n-ont-pas-acces-au-credit-dans-l-umoa_a_49950.html