Cette plainte visait notamment les qualifications de recel de détournement de fonds publics, recel d'abus de biens sociaux et corruption. Pour Pierre- Olivier Sur, avocat de Rimka, ce classement sans suite par la justice française pour infraction insuffisamment caractérisée vaut «preuve négative» devant la juridiction sunugaalienne, la Crei, où la charge de la preuve pèse sur la défense, rapporte le site «LePoint.fr».

…L’affaire Rimka sans suite
La plainte était «fantaisiste» et mentionnait des biens immobiliers dont il a été établi qu'ils  n'appartenaient pas au fils de l'ancien président, a estimé pour sa part un autre de ses avocats, Jean-René Farthouat. L'avis de classement sans suite de cette plainte, qui avait donné lieu à l'ouverture d'une enquête préliminaire, a été transmis le 11 juin, selon la copie transmise par les conseils de Rimka indique «LePoint.fr» qui rappelle que le montant de l'enrichissement illicite retenu par la justice sunugaalienne atteint 117 milliards de francs Cfa. Selon les avocats, près de la moitié correspond à un compte à Singapour dont il est prouvé qu'il n'appartient pas à Rimka. Pour eux, son patrimoine n'atteint qu'environ deux millions d'euros (1,3 milliard Cfa), dont l'essentiel provient des revenus perçus quand il était trader, avant de devenir conseiller puis ministre de son père. Concernant le fonctionnement de la Crei, M. Sur a dénoncé un «contexte procédural qui nous apparaît (...) révoltant et qui ne nous donne pas les moyens d'assurer la défense» de Rimka. 

Sunugaal irrité par…
Grain de sable sur l'axe diplomatique Sunugaal- France. Et n'allez pas chercher loin la raison. Il s'agit simplement de Rimka ibn Njomboor ou plutôt de son cas et de la façon dont la France a géré l'information autour de la plainte que le Sunugaal y avait introduite pour «recel de détournement de fonds publics, recel d'abus de biens sociaux et corruption» dans le cadre de la traque des biens mal acquis estimant que l’ancien ministre du Ciel de la Terre et de tout ce qu’il y a au milieu pouvait avoir investi une partie des sommes qu’on lui reproche au pays de Marianne. Et vous savez quoi, Le Sunugaal n’a pas été officiellement saisi de la décision de classement sans suite du dossier que par voie de presse. Imaginez un peu la folle colère en haut lieu, là-bas au Palais. Selon nos capteurs, on n’y digère pas que la France n’ait pas daigné respecter les formes en cas de coopération judiciaire.

… L’attitude de la France sur…
«Quand un pays saisit un autre d’une plainte, il y a une voie que suit la procédure. Le ministère de la Justice du (Sunugaal) touche le ministère des Affaires Etrangères qui à son tour saisit son homologue français qui fait transmettre au ministère de la justice. La même procédure est de rigueur en cas de retour d’information», renseignent nos capteurs qui fulminent après ce qu’ils qualifient d’organisation de la fuite de l’information sur cette affaire Rimka. «Nous sommes surpris et étonnés sur la forme. Cela nous a étonnés d’apprendre cela par voie de presse. Cela viole toutes les règles diplomatiques et de bonne coopération entre nos deux pays. Ce n’est pas courtois, pas élégant», fulmine- t-on chez des officiels sunugaaliens qui ajoutent : «Cela nous fait douter de l’attitude de la France et on s’interroge sur cette manière peu cavalière des autorités françaises».

… Le dossier Rimka
Et ce qui sous-tend leurs doutes, tient en une seule question : «Est-ce parce que Rimka est français que la France s’est comportée de la sorte ?» Nos interlocuteurs n’empruntent pas quatre chemins pour insinuer que la France semble faire le jeu de Rimka. «Ils veulent faire croire que le classement sans suite de cette affaire prouve que Rimka est blanc alors que ce n’est pas le cas. Il y a eu d’autres pays avec qui on a eu des coopérations judiciaires, Singapour, Monaco, etc. qui ont donné des résultats probants en plus de commissions rogatoires fructueuses», regrettent nos capteurs qui soulignent que «quoi qu'il en soit, le (Sunugaal ) va saisir officiellement la France pour protester contre cette façon de faire».

Bataille…
Restons avec cette affaire Rimka et nos confrères de «Dakaractu», qui livrent un info de taille. A savoir que pour arriver à soustraire leur célèbre client des griffes de Dame justice, les conseils de Wade-fils ne dorment plus du sommeil du juste. «Déroulant depuis quelque temps leur plan de communication, ces avocats entendent ainsi internationaliser le combat dans leur stratégie de laver à grande eau leur client. Ce qui s'annonce comme un vrai parcours du combattant», indique le site qui dit tenir de bonne source que pas moins de deux des conseils de Rimka séjournent depuis quelques jours au pays de Marianne : Mes Amadou Sall et Seydou Diagne.

…De la com
«Dans leurs valises, ils ont embarqué deux reporters d'organes de presse écrite de la place. Lesquels seront logés, nourris, désintéressés au frais de Wade fils bien évidemment», poursuit le site qui souligne que «les deux avocats de Wade-fils, assistés en cela par un conseil français (Me Sur) ont donné ce mardi matin un avant goût de leur campagne en livrant, via une autre organe recruté (Jeune Afrique), un document qui blanchirait (Rimka)». «Dakaractu» fait aussi savoir qu’il lui revient qu'«Anne Meaux, patronne d'Image 7 et royalement gâtée sous (3W), ferait également partie de la ’task force’ des conseils de Wade-fils». «Inutile d'être devin pour savoir que le travail de cette ‘task force’ sera grassement rétribuée», ajoute le site.

Démolition
Trois maisons ont été démolies, hier, à Ouakam, au quartier Mamelles, par les bulldozers. Et c’est avec l’encadrement d’un impressionnant dispositif de sécurité de la gendarmerie que cette opération a été menée. L’espace sur lequel étaient édifiées ces  maisons appartiendrait à un Italien. En fait, il y aurait un empiètement des maisons sur le terrain appartenant à un Italien. Les trois maisons détruites faisaient partie d’un titre foncier global qui a été morcelé depuis 1986 pour certains. L’affaire date de plusieurs années et a été jugée par différentes juridictions du pays. Le dossier était dernièrement devant le Cour de cassation qui n’a pas encore tranché. Et bizarrement, ce litige concerne quatre maisons, mais seulement trois ont été rasées, hier. La quatrième villa est toujours debout et personne ne sait comment son propriétaire a fait pour ne pas subir la foudre des engins dépêchés sur les lieux par les huissiers, assistés par des gendarmes armés jusqu’aux dents.

Incidents à Kébémer
La campagne pour les Locales du 29 juin prochain s’annonce mouvementée dans la ville natale de «Njomboor», Kébémer. Aussitôt commencée, elle a été émaillée par un incident qui a failli causer l’irréparable. Nos machins qui surveillent le moindre bruit dans tous les coins et recoins de Sunugaal nous soufflent, en effet, qu’avant-hier, les militants du Pds et ceux du mouvement «Taxaw Temm Kébémer Ca Kanam» se sont affrontés violemment. Nos radars nous signalent que les hostilités ont été déclenchées lorsque les militants du Parti « exdolécratique » sunugaalien ont voulu faire un passage en force avec leur caravane dans un quartier où les militants de mouvement «Taxaw Temm Kébémer» étaient en rassemblement. Heureusement que les responsables dudit mouvement ont pu retenir leurs militants en appelant au calme.

Bourses familiales
Dans le cadre des activités du Programme national de bourses de sécurité familiale, la région de Kaffrine accueille la cérémonie de lancement officiel du démarrage du paiement de la phase de généralisation, ce jeudi. Pour cette seconde phase, l’objectif visé par la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn) est de permettre, d'ici à 2017, d’accompagner 250 000 ménages en situation d’extrême pauvreté et/ou de vulnérabilité pour réhabiliter leurs capacités productives et favoriser leur insertion dans le tissu socio-économique. Le Programme national de bourses de sécurité familiale a sélectionné 100 000 ménages vulnérables avec une forte implication de l’Ansd, des autorités administratives et des populations locales qui vont bénéficier d’une bourse annuelle de 100 000 francs Cfa pendant cinq ans.

Agression de…
Le démarrage de campagne de la Coalition «Avenir» du maire sortant de Rufisque, Badara Mamaya Sène, a été émaillé par une violence indescriptible à l’encontre de trois journalistes des radios «Jokko Fm» et «Fm Sénégal». Accusés d’avoir vilipendé des pros Mamaya, lors d’une altercation avec des militants de «Bés Du Niak», à Sant Yalla, les confrères ont été tabassés, avant-hier lors d’un meeting de la Coalition «Avenir». Suite à cet incident et pour éviter que pareille situation ne se reproduise, le préfet de Rufisque a promis de prendre des mesures très strictes à l’endroit de tous ceux qui tenteront de s’en prendre à d’honnêtes citoyens dans l’exercice de leur fonction ou de troubler l’ordre public durant ces Locales à Rufisque.

…Journalistes…
Le préfet Alassane Sall, qui s’est rendu, hier, à la radio «Jokko Fm», a indiqué qu'il était venu s’enquérir de la situation et constater les dommages physiques et moraux dont ont été victimes les journalistes. M. Sall de souligner que la situation est tellement déplorable, pour ne pas dire inacceptable, que d’importantes mesures vont être prises. Pour ce faire, la police et la gendarmerie sont à pied d’oeuvre afin de sécuriser les populations et d'appréhender tout assaillant, a-t-il annoncé en promettant que ceux qui seront pris seront déférés au parquet. Invitant les politiques à garder la raison et à sensibiliser leurs partisans, Alassane Sall d’ajouter que «les journalistes ne font que leur travail. Ils ne doivent pas être brutalisés, ni menacés dans l’exercice de leur fonction. Sans eux, les leaders passeraient aujourd’hui inaperçus».

…A Rufisque
Du côté de «Jokko Fm», Amadou Bayel Sow, Rédacteur en chef, confirme que la radio a décidé de boycotter toutes les activités électorales de la Coalition «Avenir». «Les militants du maire sortant continuent de menacer nos reporters, alors que cela fait onze ans qu’on collabore avec les politiques sans problème. Pour leur sécurité, nous allons déposer une plainte contre X et boycotter la campagne de la Coalition ‘Avenir’. Elle ne sera plus couverte par la radio Jokko. Et nous interpellons le Synpics pour que ces actes de barbares ne se reproduisent plus», dira-t-il. 

Khalife
Un appel à la paix aux allures de mise en garde. Voilà en quelque sorte le contenu du communiqué publié, hier, par le Khalife général des mourides. Serigne Sidi Makhtar Mbacké demande, dans cette déclaration, à tous les acteurs politiques de faire en sorte que les élection locales du 29 juin prochain se déroulent dans le calme. Il a ainsi demandé aux acteurs de faire preuve de calme en évitant les injures et les propos désobligeants et surtout la violence. Le Khalife d’ajouter à l’attention des politiciens de tout bord que «tout ce que l’on cherche dans la paix, Dieu vous le donne. Mais tout ce que l’on recherche par la violence, on ne l’obtient pas et pire même, a-t-il averti, cette violence se retourne contre soi. Le Khalife souligne que cet appel s’adresse à tous les acteurs politiques, partout à travers Sunugaal. Et pour le cas spécifique de Touba, Serigne Sidi Makhtar rappelle le statut particulier de la ville, notamment les interdits. Mais il a précisé qu’il n’interdit pas d’activités dans la ville, seulement, elles doivent se faire dans le respect. Pour finir, le Khalife a prié pour un hivernage de paix et surtout des élections dans la paix. 

SOURCE:http://www.seneplus.com/article/les-du-pop-de-ce-mercredi-7