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Jeu, Nov
vendredi, 20 juin 2014 00:00

La Une "Le SOLEIL" - Généralisation des bourses de sécurité familiale : 50.000 nouveaux ménages concernés cette année

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La phase de généralisation du Programme national des bourses de sécurité familiale (Pnbsf) a été lancée hier à Kaffrine, en présence des autorités administratives et municipales locales. Le Délégué général à la protection sociale et à la solidarité nationale, Amadou Mansour Faye, y était représenté par le directeur de la Stratégie de protection nationale. Pour cette phase de généralisation, 50.000 nouveaux ménages vivant dans l’extrême pauvreté sont venus s’ajouter aux 50.000 premiers de la phase pilote lancée en septembre 2013. 


Le directeur de la Stratégie de protection sociale et coordonnateur du Programme national des bourses de sécurité familiale (Pnbsf), représentant du Délégué général à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn), Pape Malick Gningue, a procédé hier au lancement de la phase de généralisation du Programme national des bourses de sécurité familiale à Kaffrine. Dans cette phase, 50.000 nouveaux ménages vivant dans l’extrême pauvreté dont 2.640 issus de la région de Kaffrine sont venus s’ajouter cette année aux 50.000 premiers de la phase pilote. 
L’objectif c’est de porter ce nombre à 250.000 d’ici 2017 pour une durée de 5 ans durant laquelle ces ménages vont percevoir, tous les trimestres, une allocation de 25.000 FCfa, soit 100.000 FCfa par an. Selon Pape Malick Gningue, le président de la République a fait de la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales sa priorité. A son avis, la protection sociale et la solidarité nationale constituent les piliers des actions entreprises au quotidien par la Dgpsn. L’objectif du Pnbsf, a-t-il précisé, c’est d’appuyer et d’accompagner les populations qui sont en situation de vulnérabilité et/ou d’extrême pauvreté. 
Aussi, a ajouté M. Gningue, pendant une année, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie), les autorités administratives et avec la forte implication des populations représentées dans les comités locaux, ont travaillé pour mettre en place des outils d’identification et de sélection des ménages devant bénéficier de la bourse ». 
D’après M. Gningue, la Dgpsn dispose aujourd’hui d’une méthodologie et d’outils qui lui permettent de faire un ciblage et une sélection inclusive et transparente des ménages sur la base de 18 critères qui prennent en compte toutes les caractéristiques socio-économiques. « Nous sommes conscients que la réussite d’un tel projet nécessite que, régulièrement, nous puissions adapter notre démarche aux réalités du terrain. Nous avons, à l’issue d’une évaluation de processus réalisée par des experts indépendants et suite aux recommandations du président de la République, revu les critères d’attribution », a-t-il révélé.

Critères étendus
Pour la phase de généralisation, a ajouté le coordonnateur du Pnbsf, les critères de sélection seront étendus aux ménages possédant des enfants de 0 à 12 ans et des personnes âgées de plus de 60 ans en situation de vulnérabilité et/ou d’extrême pauvreté. Il a ainsi invité les ménages à respecter les critères pour accéder à la bourse de sécurité familiale dans le but de mieux accompagner et de favoriser le développement du capital humain. Il s’agit du respect du calendrier vaccinal des enfants âgés de 0 à 5 ans, de l’inscription et du maintien des enfants de 6 à 12 à l’école et de la déclaration à l’état-civil des membres de la famille.   
« Nous sommes persuadés que pour arriver à une société plus juste et équitable qui assurerait à tous ses enfants un minimum de bien-être, la solidarité nationale doit agir et être renforcée pour toucher les populations les plus vulnérables, en travaillant à interrompre la transmission intergénérationnelle de la pauvreté », a laissé entendre le directeur de la Stratégie de protection nationale. 
Il est convaincu que toute démarche visant à lutter contre la pauvreté doit reposer sur 3 piliers : le cash transfert au Programme national de bourse de sécurité familiale, le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des populations vulnérables et l’accompagnement par des activités génératrices de revenus. D’ailleurs, a-t-il dit c’est dans cette perspective qu’une dynamique de partenariat a été engagée avec tous les acteurs du développement pour mieux accompagner les bénéficiaires de la bourse de sécurité familiale. Ainsi, a révélé M. Gningue, un partenariat a été conclu avec l’Ong HKI et permettra aux ménages bénéficiaires du Programme national de bourses de sécurité familiale dans les communes d’arrondissement de Wakhinane Nimzatt et Médina Gounass du département de Guédiawaye de bénéficier d’appuis pour mener des activités de micro-jardinage et d’aviculture locale accompagnées d’actions de promotion de bonnes pratiques sanitaires et nutritionnelles. Cette démarche sera menée dans toutes les localités du pays afin de réaliser des   actions groupées envers les populations en situation de vulnérabilité et d’extrême pauvreté, soutient-il.
Le gouverneur de Kaffrine, El Hadji Diallo a, pour sa part, rappelé que c’est un programme apolitique. « Nous avons tenu à organiser cette manifestation dans cette salle très confinée car nous voulons montrer que cette affaire ne relève pas de la politique », a-t-il insisté. A son avis, le rôle d’un Etat, c’est d’assister ses concitoyens notamment ceux qui sont dans une situation vulnérable. « Ce n’est pas de la zakat ni de l’aumône, mais c’est un droit. Aucun pays n’a le droit de laisser en rade une frange de sa population », a-t-il insisté. Ce geste a été fortement salué par des bénéficiaires qui, lors de la remise symbolique des montants, ont esquissé des pas de danse en guise de remerciement aux autorités. 
Au nom des bénéficiaires, la vieille Djicko Ségnane s’est réjouie de ce geste du président de la République à l’endroit des populations démunies. Le Sénégal, a-t-elle soutenu, a connu des chefs d’Etat avant vous, mais ces derniers n’ont pas eu un programme d’une telle envergure. 

COORDINATION ET PLANIFICATION DES INTERVENTIONS : Vers la création d’un registre national unifié
Pour une meilleure gestion des données et des critères d’attribution de la bourse de sécurité familiale, le directeur de la Stratégie de protection sociale et coordonnateur du Programme national de bourses de sécurité familiale, Pape Malick Gningue a indiqué hier, au cours de la cérémonie de lancement des paiements de la phase de généralisation du Programme national des bourses de sécurité familiale, qu’un registre unifié sera créé. Cet outil, selon lui, permettra non seulement de combler la dispersion de l’information, mais surtout de faciliter la planification des interventions en matière de protection sociale. A son avis, il permettra également à tous les ministères, les projets, programmes et Ong qui s’activent dans le développement du capital humain de bien cibler les populations à appuyer et à accompagner. Aussi, il sera procédé à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un plan de communication pour le développement qui prendra en compte tous les acteurs et participants au programme. 

ABDOULAYE WILANE, MAIRE DE KAFFRINE : « La généralisation des bourses de sécurité familiale est en mouvement »
Le maire de Kaffrine, Abdoulaye Wilane, a salué cette initiative du gouvernement. Selon lui, la démarche des autorités administratives et des partenaires impliqués dans le processus a été faite dans la transparence, dans une démarche inclusive et participative avec un contrôle citoyen, avant de les féliciter. « La région de Kaffrine est bien servie. Nous sommes les premiers à être payés. Nous venons d’avoir la preuve par un paiement cumulé de deux trimestres que la généralisation est en mouvement et que la cadence doit être accélérée dans le bons sens », a-t-il déclaré. Il a invité les futurs élus locaux, les maires à prévoir l’inscription sur fonds propre de leur budget de collectivité locale d’un montant symbolique pour participer à cette généralisation et à l’extension de cette bourse. Il a rappelé aux mères et pères de famille que « ces actions visent à tirer les gens vers le haut pour lutter contre la précarité et la pauvreté et permettre la prise en charge correcte des enfants issus de ces familles pour qu’ils puissent avoir un cycle correct de vaccination et aller à l’école et y rester ».  

INCENDIE A KATAGUEL ET ENVIRONS : La Dgpsn apportera son soutien aux sinistrés dans les brefs délais 
Au cours de la rencontre, le directeur de la Stratégie de protection sociale et coordonnateur du programme, Pape Malick Gningue a exprimé toute sa compassion et sa solidarité aux populations victimes d’un incendie ayant provoqué des morts et de nombreux dégâts matériels. Selon lui, la Protection sociale apportera, dans les plus brefs délais, tout son soutien aux sinistrés et les accompagnera dans la discrétion afin qu’ils retrouvent des habitations décentes et renouvellent leurs capacités de production. « Nous sommes conscients des risques d’incendie à l’approche de l’hivernage. Nos services compétents, au-delà du soutien ponctuel, vont concevoir un véritable plan d’appui aux populations sinistrées », a-t-il ajouté.

De nos envoyés spéciaux : Souleymane Diam SY (textes) et Ndèye Seyni SAMB (photos)

 

source: http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=40691:generalisation-des-bourses-de-securite-familiale-50000-nouveaux-menages-concernes-cette-annee&catid=78:a-la-une&Itemid=255

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