VIVIANE CHIDID, ARTISTE-CHANTEUSE : «Je ne vais quand même pas baisser les bras»
Écrit par SENETOILE NEWSLa reine du Djolof Band n’a pas encore fini de surprendre son monde.
Connue pour ses textes glamour, elle nous revient avec un nouveau single au contenu très politique où elle s’intéresse également aux réalités sociales du monde.
En marge de la présentation de ce nouveau single, Viviane Chidid s’est confiée au «Pop».
Et c’est pour faire savoir que son remariage n’est pas encore à l’ordre du jour. D’autant qu’elle se consacre présentement à sa carrière qui a pris une dimension internationale avec son engagement avec une maison de production américaine.
Une rupture pour aller à la conquête du monde
Revenue au devant de la scène avec un nouveau single «Yakaar», Viviane Chidid concéde qu’elle a opté pour un nouvel élan pour marquer une rupture dans sa carrière. «Dieu a fait que j’ai signé avec une maison de production, Wonder music, qui est basée aux Etats-Unis et nous sommes en train de préparer un album international. C’est vrai qu’il y a un changement, parce que ceux qui gèrent maintenant Viviane sont des Américains et nous sommes sur un autre level (niveau). N’ayant plus rien à prouver au Sénégal, je veux vraiment découvrir autre chose pour mieux transporter notre musique vers d’autres cieux, par nos instruments nationaux comme le ‘xalam’, le ‘tabala’, les percussions, et intégrer tout ça au Rnb international», argue la Reine du Djolof Bande.
Viviane dit avoir senti «le besoin de signer avec le label international». Cela, non pas parce qu’avec Prince Art elle ne pouvait pas faire une carrière internationale, mais juste parce que «la vie est ainsi faite». «Je tiens à remercier le label Prince Art qui a beaucoup participé à ma carrière.
Maintenant, c’est la volonté divine que je sois divorcée avec Bouba (Ndour), mais Dieu sait que son souhait est me voir évoluer sous ce label. Mais la réalité est autre. Je ne vais quand même pas baisser les bras parce que je ne travaille plus avec Bouba Ndour. Non, je continue mon travail. La musique c’est mon métier et ma passion. Il faut que je continue mon chemin», explique-t-elle.
Elle affirme, en effet, que collaboration avec Prince Art n’est pas en souffrance. Il n’y a, selon elle, ni frustration ni jalousie par rapport à sa nouvelle équipe. «Si c’était le cas, je ne serais pas au studio d’enregistrement du label de Prince Art pour présenter mon nouveau single (Ndlr : elle y était mercredi pour une séance d’écoute avec la presse). Nous n’avons aucun problème et c’est parce que nous sommes une famille. C’est un bon studio d’enregistrement et c’est ce qu’a affirmé d’ailleurs mon producteur, Terry Wonder», se défend-t-elle avant d’ajouter «Il faut savoir que ce n’est pas seulement le mariage qui m’a liée à Bouba Noudr. Nous avons aussi des enfants. Maintenant, Bouba, je suis sa sœur et lui mon frère, sa famille est aussi la mienne. Nous ne sommes pas des ennemis».
Ses clips censurés sur la Tfm ?
Quant à savoir, du moment qu’elle dit qu’il n’y a pas de problèmes, pourquoi certains ont constaté que ses clips ne passent plus sur la Tfm, la télévision de Youssou Ndour, elle rétorque après un grand éclat de rires : «Franchement, je n’ai pas fait la remarque. Prince Art, c’est aussi ma maison».
Revenant aux deux albums qu’elle prépare, Viviane de dire que «le premier est un album ‘mbalax’ qui va sortir bientôt. C’est à la demande des fans. Alors, je me suis dit pourquoi pas, puisque cela fait deux ans que je n’ai pas mis un opus sur le marché. Et je programme quelque chose d’extraordinaire pour cet été. C’est pourquoi je me suis dit autant faire un ‘mbalax bu saf sap’. Après, il y aura l’album international qui va sortir en deuxième position. Dans cet album, il y aura beaucoup de titres avec des featuring de grands artistes internationaux» . Deux nouveaux qui consacrent le changement de style de Viviane, comme le démontre son nouveau single «Yaakar». Une mutation que l’ancienne choriste de Youssou Ndour assume. «C’est parce que presque toutes les chansons de Viviane, c’est toujours du sentiment, de l’amour. C’est juste pour montrer aussi qu’il n’y a pas que l’amour, que les problèmes sociaux aussi doivent nous intéresser. C’est pour calmer les esprits», dit-elle.
Quant à la reprise de chansons de grandes stars, domaine dans lequel elle s’est parti-culièrement distinguée depuis le début de sa carrière, il y a près de 20 ans, Viviane prévient qu’elle n’entend pas changer de cap. «Je ne vais jamais laisser la reprise des titres des autres chanteurs, cela fait partie de ma carte d’identité, assène-t-elle. On m’a connue dans ce registre que j’ai réussi souvent, et chaque fois, ça a cartonné. Un artiste doit avoir une ouverture d’esprit pour pouvoir embrasser d’autres genres musicaux».
«Le Ramadan, ‘metina, safna’», dit Vivi
Musulmane pratiquante, celle qui a changé son nom pour devenir Mame Diarra Bousso, dit respecter les préceptes de l’Islam à la lettre. Elle observe donc le jeûne «comme tout bon musulman. Je jeûne et je prie… Mais le Ramadan, ‘metina, safna’ (c’est dur et difficile). Mais c’est une recommandation de Dieu, il faut la respecter. J’en profite pour mettre au clair certaines choses. Pour dire que quand je dis que je ne peux pas jeûner tout le mois, c’est dans le sens où toute femme normalement constituée ne peut pas jeûner tout le mois béni. Aussi, je ne vous le cache pas, depuis le début du Ramadan, c’est aujourd’hui (Ndlr : Mercredi dernier) seulement que je suis sortie sous le chaud soleil. Car on travaille la nuit».
Aussi, elle affirme faire le «xëd» pour faire face à la rigueur du jeûne. «Parce qu’on travaille jusqu'à l’heure du ‘xëd’, vers 5 heures du matin. On prend du café, du pain accompagné de bons poulets bien grillés, pour pouvoir tenir la journée», renseigne-t-elle à la question de savoir comment elle se nourrit durant ce mois béni. Elle indique que le soir, pour la rupture, «ce sont des croissants au beurre ou au chocolat, du lait, du café, des saucissons, du jambon… Mais je préfère l’eau naturelle au jus ou boisson. Après, je prends un repas consistant».
Le remariage, pas encore un projet
Quant à savoir à quand son prochain remariage, elle qui a été longtemps mariée à Bouba Ndour, avant de divorcer, puis de l’épouse à nouveau en 2010, pour encore le quitter en 2011, Viviane confie : «Je ne sais pas. Ce n’est pas encore un projet». Puis, sous un éclat de rires, elle lâche : ‘Aladji mom waxa gu mako’ (un mari, ce n’est pas à l’ordre du jour). ‘Aladji bi mom’ (mon mari, en ce moment), ce sont mes enfants et mon boulot».
source: LE POPULAIRE
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