Les effectifs de l’emploi salarié en hausse de 0,6 %
En raison de l’augmentation des effectifs dans les services (+2,3 %) et les Btp (+1,7 %), l’emploi salarié du secteur moderne, au mois de mai 2014, est ressorti en hausse de 0,6 % par rapport au mois précédent. Néanmoins, il est constaté des pertes nettes d’emplois de 0,8 % dans les industries, indique le point mensuel de conjoncture de la Dpee. Relativement à mai 2013, il a été relevé un accroissement de 2,9 % de l’emploi salarié dans le secteur moderne. Cette progression est expliquée par des créations nettes d’emplois dans l’industrie (+5,5 %), le commerce (+8,8 %) et dans une moindre mesure les services (+0,3 %). Toutefois, un repli de 6,7 % a été noté pour ce qui est de l’emploi dans les Btp.

PRIX A LA CONSOMMATION - La tendance toujours en baisse
Les prix à la consommation ont enregistré un repli de 0,9 % en mai 2014, comparativement au mois d’avril. Une situation qui s’explique principalement par une baisse des prix des produits alimentaires et boissons non  alcoolisées (-2,4 %). Sur une année, le niveau général des prix a connu un recul de 1,7 %, en liaison avec le poste « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » (-5,1 %) et les produits alimentaires et boissons non  lcoolisés (- 3,3 %). Concernant l’inflation sous-jacente (hors produits frais et énergie), elle est ressortie à 2,4 % en rythme mensuel et à 0,6 % sur une base annuelle.
ME SIDIKI KABA - Candidat à la présidence de l’Assemblée générale des Etats parties de la Cpi
Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice a reconnu hier l’existence d’une perception discriminatoire et sélective de la Cour pénale internationale (Cpi). « Les huit situations qu’elle a connues concernent des Africains », a précisé Me Sidiki Kaba. « La Cpi instaure un impérialisme judicaire. Comme les institutions de Bretton Woods, elle a été créée pour punir les chefs d’Etat récalcitrants », a-t-il ajouté. Quelle justice faut-il donner à cette perception ? Les faits restent têtus parce que seuls les ressortissants africains sont devant la Cpi. Et pourquoi ? Selon lui, la plupart de ces situations que la Cour a connues sont portées par des Etats africains du fait des dispositions de l’article 17 du statut de Rome, précisant que 34 Etats sur 54 l’ont ratifié. « Cela veut dire que l’Afrique n’est pas contre la Cour. Donc l’Afrique est engagée dans cette lutte contre l’impunité », a-t-il souligné. Cependant, a-t-il estimé, les poursuites ne devraient pas s’arrêter à une région. Candidat à la présidence de l’Assemblée générale des Etats-partie de la Cpi, Me Kaba a promis de travailler à l’universalité de la Cour et de développer le principe de la complémentarité pour que justice soit rendue dans les lieux où les crimes sont commis et qu’on ne puisse plus parler d’une Cour pour l’Afrique, s’il est élu et bénéficie de la confiance des pays.

source :http://www.seneplus.com/article/les-breves-le-soleil-de-ce-vendredi-2