CONJONCTURE DU MOIS DE MAI - Amélioration de la compétitivité de 2,1 %
La compétitivité de l’économie sénégalaise s’est améliorée de 2,1 % en variation mensuelle, au mois de mai, révèle la note de conjoncture de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee). Cette performance est due au différentiel d’inflation favorable (-1,2 %) conjugué à la dépréciation du franc Cfa (-0,9 %) par rapport à la monnaie des principaux partenaires commerciaux. Des pertes de compétitivité estimées à 0,3 % ont été enregistrées, en glissement annuel, en liaison avec l’appréciation du franc Cfa (+4,0 %), atténuée, toutefois, par le différentiel d’inflation favorable (-3,7 %). En moyenne, sur les cinq premiers mois de 2014, la compétitivité a enregistré une dégradation de 2,1 % par rapport à l’année précédente, du fait de l’appréciation de 4,6 % du franc Cfa, amoindrie par le différentiel d’inflation favorable de (-2,5 %). Par rapport aux partenaires membres de l’Uemoa, la Dpee a noté des gains de compétitivité évalués à 1,4 % en rythme mensuel. Vis-à-vis des pays partenaires de la zone euro, la compétitivité s’est confortée de 0,8 % comparé au mois d’avril, sous l’effet du niveau favorable des prix intérieurs (-0,8 %).
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Espace Uemoa : Des observatoires sur l’emploi et la formation préconisés
Le Premier ministre, Aminata Touré, a présidé, hier, la cinquième édition de la Conférence des ministres en charge de la Formation professionnelle et de l’Emploi (Ccmefp) de la zone Uemoa. Elle a saisi cette occasion pour inviter les huit Etats membres à mettre en place des observatoires de l’emploi et de la formation.
L’ouverture de la cinquième édition de la Conférence des ministres en charge de la Formation professionnelle et de l’Emploi (Ccmefp) de la zone Uemoa a servi de cadre au Premier ministre Aminata Touré pour plaider la mise en place d’observatoires de l’emploi et de la formation aux niveaux national et régional. Ces instruments, de l’avis du chef du gouvernement, permettraient de disposer de puissants leviers pour mettre en cohérence, dans un souci d’efficience et d’efficacité, les chaînes de valeurs de nos économies en rapport avec les chaînes de compétences.