CCBM/TSE - Serigne Mboup attrait Cheikh Amar pour diffamation
Le feuilleton du marché de véhicules accordé à TSE, puis suspendu par l’ARMP, sur réclamation des concessionnaires, continue de dérouler ses épisodes. Cette fois, c’est le patron de CCBM, Serigne Mboup, qui vient servir à Cheikh Amar, patron de TSE, une citation à comparaître pour diffamation, le 24 juillet prochain, devant le Tribunal régional Hors classe de Dakar. A côté de Cheikh Amar, sont aussi cités à comparaître Abdou Karim Diarra, Dirpub du quotidien “Direct Info” ainsi que le journaliste Pape Diogaye Faye. La raison en est, selon la citation dont copie nous est parvenue, que le quotidien “Direct Info”, dans sa parution du jeudi 10 juillet 2014 et précisément à la page 5, a titré : “Serigne Mboup de CCBM a induit en erreur le Forum civil”. Dans l’article susvisé, il est écrit ce qui suit : “Ce que le Forum civil ignore, c’est que CCBM n’a fourni aucun élément capital dans cet appel d’offres, c’est-à-dire un catalogue certifié par le fabriquant ; ce qui a suscité de la suspicion au niveau de la Commission d’attribution du marché des collectivités locales qui lui a réclamé ce document.
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Écrit par SENETOILE NEWSSerigne Mboup a été incapable de produire ce document”. Relevant que “Pape Diogoye Faye a la double casquette d’administrateur du journal Direct Info et Directeur de communication de Amar Holding”, l’auteur de la citation énumère les “accusations graves” portées à l’encontre de CCBM et de Serigne Mboup, à travers la suite de l’article : “Je vous assure que nos véhicules n’ont rien à voir avec ceux de CCBM comme les Hoover qui ont fait la Une des journaux à une certaine époque avec des décès accidentels de plusieurs honorables députés dont feus Latif Guèye de Jamra, le député maire de Cayar Masseck Guèye, avec deux de ses collègues lors de l’inauguration du pont Faidherbe de Saint-Louis. Je pense que c’est ça qu’on pourrait appeler gâchis…”. Enfin, estimant que ces propos “ont fini de porter un énorme préjudice au Groupe CCBM et à Serigne Mboup”, il est demandé en sus de déclarer “Cheikh Amar et Abdou Karim Diarra coupables de diffamation et Diogoye Faye complice”, d’allouer à Serigne Mboup “la somme de 5 000 000 000 F CFA (cinq milliards) pour toutes causes de préjudices confondues”. Interpellé sur la question, Serigne Mboup confirme avoir déposé une plainte contre Cheikh Amar pour diffamation. Car dit-il, “j'ai préféré porter l'affaire devant la justice au lieu de le (Cheikh Amar) suivre sur le chantier des querelles de bas étage par presse interposée”. Aussi pour le patron de CCBM, porter le différend qui l’oppose à Cheikh Amar devant la justice est la meilleure façon d'édifier l'opinion sur les tenants et aboutissants de cette affaire et sur bien d’autres sujets.
Francophonie
Nous vous parlions dans nos tout derniers numéros des manœuvres en cours pour la succession d’Abdou Diouf au secrétariat général de l’Organisation internationale de la Francophonie. Eh bien ! Les choses se précisent, puisque le Canada, dont le gouverneur général Michaëlle Jean postule pour remplacer l’ancien président du Sénégal, vient de sortir une idée du chapeau. Il s’agit, selon la livraison de “Jeune Afrique” à paraître ce lundi, de proposer un ticket afin de faire passer sa candidate. Comme c’est un autre Canadien, en l’occurrence le Québécois Clément Duhaime, qui occupe le poste d’Administrateur à l’OIF, il s’agit de lâcher ce deuxième poste au profit d’un Africain de l’Ouest ou de l’un des candidats déjà déclarés pour succéder au président Diouf. On verra bien ce que ça va donner.
Autoroute
Si l’autoroute n’est pas éclairée, ce n’est pas la faute de la mairie de Dakar, si l’on s’en tient au communiqué rendu public par Taxawu Dakar. “Depuis plusieurs semaines, les travaux effectués par la ville de Dakar pour l’électrification de l’autoroute sont terminés. Mais après un jour de mise en service, le pouvoir central refuse d’allumer les lampes qui pourtant ont été testées avec succès, à la grande satisfaction des usagers de la route”, souligne la source. Puis de dégager la responsabilité des autorités locales qui “n’ont rien à voir avec l’obscurité constatée le long de l’autoroute”. Les partisans de Khalifa Sall d’estimer que “si cela a été fait à dessein, pour des calculs purement politiques, le pouvoir doit savoir que la campagne électorale est terminée et que la sécurité des citoyens est au-dessus des intérêts partisans”.
Viviane Bampassy
L’ancien gouverneur de Fatick, par ailleurs première femme gouverneur au Sénégal, Viviane Bampassy, était le bon profil pour succéder à Aminata Touré à la tête du gouvernement. C’est ce qu’estime le politologue Babacar Justin Ndiaye, qui était invité au Grand Jury de la Rfm, hier. La raison, ditil, est que Viviane Bampassy pouvait jouer une triple carte : celle des femmes, de l’Eglise et de la Casamance. Pour Babacar Justin, en choisissant l’ancien gouverneur de Fatick et première femme gouverneur au Sénégal, ce serait une première qu’un fils de la Casamance soit élu à la tête du gouvernement.
Khalifa vs Macky
S’il y a un potentiel adversaire du président de la République Macky Sall pour l’élection présidentielle de 2017, c’est bien le maire de Dakar, Khalifa Sall. Ce dernier sera l’adversaire le plus redoutable pour le chef de l’Etat dans la course pour 2017, analyse Babacar Justin Ndiaye. “Khalifa Sall est un gros morceau pour le chef de l’Etat”, car, dit-il, celui qui a battu Aminata Touré lors des élections locales dans la commune de Grand-Yoff ne “connaît que la politique” et depuis qu’il est jeune, il a côtoyé de grands leaders comme Léopold Sédar, le premier président de la République du Sénégal. En plus de Khalifa Sall, Babacar Justin Ndiaye cite deux autres adversaires “sérieux” pour Macky Sall en 2017. Il s’agit selon lui de Idrissa Seck qui est resté maitre à Thiès et du maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, si ce “dernier n’est pas allé en prison”.
Recours
Les recours des listes déclarées perdantes à l’issue des élections locales du 29 juin dernier ne sont pas suspensifs des procédures d’installation des conseils municipaux élus. La précision est du ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, qui cite la loi électorale. Dans un communiqué rendu public, il rappelle qu'en vertu de l'article L.257 du Code électoral, “les conseillers municipaux proclamés élus restent en fonction jusqu’à ce qu’il ait été définitivement statué sur les réclamations”. Et en vertu de cette même loi 2013-10 du 28 décembre 2013, “les conseils départemental et municipal sont convoqués par le représentant de l’Etat dans les quinze jours qui suivent la date de la proclamation des résultats”.
Forum civil Guédiawaye
Après la proclamation des résultats des élections locales du 29 juin passé, l’heure est au bilan du côté du Forum civil de Guédiawaye (FCG). Mouhamed Ndiongue, coordinateur de FCG, face à la presse, samedi, a relevé le faible taux de participation, la faible implication des citoyens dans la gestion des collectivités locales. La section de Guédiawaye a aussi condamné les auteurs d’actes portant atteinte au bon déroulement d’élections transparentes, les cas d’influence orchestrés par les mandataires des coalitions de partis dans les bureaux de vote, les cas d’achats de conscience. “L’ampleur des achats de conscience a atteint son paroxysme sur toutes les couches sociales. Le cas de la commune de Médina-Gounass où le transfert d’électeurs très visible a été constaté par tous les habitants de la localité. A ce titre, nous interpellons l’Etat à faire des enquêtes sur ce cas, d’autant plus que les votants de Médina-Gounass doivent considérablement diminuer du fait des déplacements de certains habitants à Jaxaay”, a soutenu M. Ndiongue.
Pikine-Ouest
La vice-présidente du Conseil économique social et environnemental, Aïda Sougou, a décidé de se retirer de la course à la mairie de la commune de Pikine-Ouest au profit de Pape Gorgui Ndong. Selon Mme Sougou, elle a décidé de retirer sa candidature parce que le chef de l’Etat lui a demandé de le faire. “Je voudrais vous révéler en toute honnêteté que c’est le président Macky Sall en personne qui m’a demandé de retirer ma candidature à la mairie de Pikine-Ouest, ce que j’ai fait sans sourciller, en raison de la discipline de parti et pour mettre notre président à l’aise dans la conduite des négociations. Donc je soutiens sans réserve le candidat proposé par le Président Macky Sall au poste de maire de la commune de Pikine-Ouest en l’occurrence Pape Gorgui Ndong”, a affirmé la responsable de l’APR, en marge d’un point de presse tenu le weekend à Pikine.
Rufisque
Le fauteuil d’édile de Rufisque suscite beaucoup de micmacs de la part du maire sortant et de ses adversaires du moment. Aujourd’hui, Badara Mamaya Sène fait face à un bloc composé principalement du PDS, de Bokk Gis-Gis et de Bés Du Niakk. En effet, les leaders de ces coalitions sont en train de remuer ciel et terre afin de freiner leur adversaire qui, déjà, est crédité de 22 conseillers sur les 76 que compte le conseil municipal. C’est pour cette raison qu’ils sont allés chercher un candidat dit consensuel, proposé par le PDS. Il s’agit du vieux Daouda Niang, ancien directeur de l’Unité de coordination des projets de l’éducation nationale (Ucpe).
Rufisque (suite)
Un choix qui risque de leur être fatal, de l’avis de la plupart des conseillers qui soutiennent que M. Niang est handicapé par son âge, dans une ville qui a besoin de sang neuf. En plus, expliquent des élus du camp libéral, “nous savons tous qu’ici à Rufisque, les populations ont voté pour Albé Ndoye, Alioune Mar, Mamaya Sène, mais pas pour Daouda Niang qui a perdu dans son fief de Rufisque Est où il arrivé 5e”. Du côté du maire sortant, l’on souligne que “ceux qui soutiennent la candidature de Daouda Niang réclament le paiement de marchés fictifs et de marchés non exécutés. Il y en a d’ailleurs un qui a eu à détourner l’argent de l’éclairage public sous Ndiawar Touré”.
Traque
Au lendemain de la deuxième alternance démocratique qui a porté le Président Macky Sall au pouvoir, l’espoir était fortement partagé de voir disparaitre l’impunité dont ont bénéficié jusqu’alors de nombreux responsables politiques épinglés par les audits et autres rapports de l’IGE ou de la Cour des comptes. Dans un communiqué parvenu à EnQuête, il est dit que “la traque des biens mal acquis a été saluée et soutenue par de nombreux Sénégalais au rang desquels les membres de la coalition Aar Sunu Moomeel”. Cette dernière, tout en renouvelant son soutien à la justice, “s’inquiète cependant de la cadence feutrée des procédures et des mises en examen, mais surtout des informations distillées, non démenties, faisant état de report de procès, d’arrêt de poursuites, de liberté provisoire au bénéfice des présumés coupables de crimes économiques”.
source:http://www.seneplus.com/article/en-coulisses-enquete-de-ce-lundi-5
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