«Je voudrais exprimer ma solidarité à l’endroit de la Guinée, de la Sierra Leone et du Libéria touchés par le virus Ebola, c’est une maladie terrible qui ignore les frontières et qui a une expansion exponentielle. C’est une maladie redoutable puisqu’on n’a pas encore trouvé les solutions cliniques, mais nous devons ensemble tout mettre en œuvre, communauté internationale et africaine, pour endiguer cette maladie. Les fermetures de frontières ne suffisent pas, pour le moment nous n’avons pas de cas, Dieu merci, mais je dis qu’aucun pays n’est à l’abri. Parce que les gens voyagent et le virus aussi voyage, mais il n’y a pas que le Sénégal qui est menacé ni l’Afrique de l’ouest. C’était le cas avec le virus H1N1 qui s’est répandu de l’Asie et a très vite fait le tour du monde.»

PROCES DE KARIM WADE. «Karim Wade n’est pas un obstacle, pas une menace pour moi» 

«Au Sénégal, il n’y a pas de prisonnier politique, pas un seul. Le procès se déroule dans un Etat de droit où tous les droits de la défense sont respectés. Ils ont pris les avocats les plus éminents qui soient, de la France et du Sénégal. L’Etat a aussi ses avocats. Chacun va plaider devant une Cour et s’il n’y a pas de preuve sur les allégations avancées, la Cour ne peut pas condamner quelqu’un, parce que ce n’est pas une Cour politique. Maintenant, la défense a intérêt à dire que c’est un procès politique, mais le débat n’est pas de savoir si c’est politique ou non, il y a des questions qui ont été posées, des faits qui sont visés, il faut y répondre. Je pense que véritablement, le Sénégal, en tous cas le président de la République que je suis, n’a aucun intérêt à viser M. Karim Wade personnellement parce qu’il n’est pas un obstacle pour moi, il n’est pas une menace pour moi, il faut le dire définitivement. Donc, il ne peut pas y avoir de problème politique dans cette affaire. La défense peut dire ce qu’elle veut, je peux le concevoir, mais comme le dossier est pendant et le procès ouvert, laissons la justice faire son travail et après nous pourrons aviser.»

INSTABILITE AU POSTE DE PM. «La politique est définie par le Président, pas par le Premier ministre»

«Ça ne pose aucun problème, aucun. Au Sénégal, nous avons un régime politique semi-présidentiel. Ce qui veut dire que la politique est définie par le Président, pas par le Premier ministre. Il faut que les choses soient claires, c’est le Président qui définit sa politique, qui choisit un animateur du gouvernement et qui met en place un gouvernement. Lorsque pour des raisons ou pour d’autres, le Président considère qu’il ne peut pas continuer, il y met fin. Mais les politiques sont les mêmes, ce sont les acteurs qui changent.»

ADAMA DIENG

SOURCE: http://www.gfm.sn/karim-wade-nest-pas-un-obstacle-il-nest-pas-une-menace-pour-moi/