…A Milan saccagé…
Et cela, avec à l’appui une copie de la vidéo des faits enregistrés par la caméra de surveillance installée dans les locaux de la chancellerie. Auparavant, le Consul avait été contraint de solliciter l’intervention de la police pour mettre le fauteur de trouble hors d’état de nuire et pour les formalités de constatation des dégradations matérielles et de la déclaration de l’agent témoin des scènes de violence gratuite. Il faut savoir que si Serigne Mbaye Mbodji a pété les plombs, c’est parce qu’il n’a pas été, selon le Consulat général, autorisé à accéder au service des passeports. Et cela, pour la simple raison que son nom ne figurait pas sur la liste des 100 usagers retenus ce jour par ordre d’arrivée.

…Par un émigré
«D’une manière générale, le Consulat travaille sur la base du matériel technique mis à sa disposition par le ministère de l’Intérieur pour les passeports, la Carte nationale d’identité et l’immatriculation. C’est en fonction de ces moyens techniques, d’une part et, d’autre part, des moyens humains, que le Consulat enregistre par jour 100 demandes de passeports et produit 100 passeports. Ce traitement se fait tous les jours par ordre d’arrivée, avec une priorité aux femmes et aux enfants», renseigne le Consul. Ce dernier informe que, «malheureusement, certains compatriotes refusent de se conformer à cette règle qui n’est que le reflet des bons usages de la tradition (sunugaalienne)», se désole-t-il. 

Racine dit «No comment»…
Il était dans un hôtel de la place, en train de co-présider une réunion avec le ministre du Tourisme et des Transports aériens, lorsque Mamadou Racine Sy a été informé de la décision de la Cour d’Appel de Saint-Louis. Décision de triomphe pour lui, après l’invalidation de la victoire de son adversaire, Me Aïssata Tall Sall, suite au recours qu’il avait introduit au sortir des Locales du 29 juin dernier. Alors, ne pouvant pas contenir sa joie, il a lancé tout sourire : «Je suis ravi d’être le nouveau maire de Podor». Accroché par les journalistes qui étaient présents en masse à la fin de la cérémonie, Racine Sy s’est montré plus réservé en se refusant à tout commentaire. 

…Puis commente
Les confrères ont beau insisté, mais le nouveau maire de Podor n’a rien laissé filtrer. Stratégie ? En tout cas, un peu plus tard dans la journée, en début de soirée plus exactement (voir page 3), il a rompu le silence pour confier son sentiment de futur «nouveau maire de Podor», après que tout le processus de réinstallation du Conseil municipal et d’élection du bureau municipal aura été accompli, sous la conduite du préfet du département. Car, Racine Sy s’est voulu on ne peut plus clair. «Le recours du maire sortant n’est pas suspensif. Je serai donc sous peu le tout nouveau maire de Podor», a-t-il clamé.

Les Jeunes socialistes…
Restons avec ce feuilleton de la bataille pour la mairie de Podor, pour parler de la prise de position du Mouvement national des jeunesses socialistes de Sunugaal (Mnjs). Cette structure du Parti socialiste (Ps), dit avoir «appris, avec stupéfaction, la décision de la Cour d’Appel de Saint- Louis invalidant l’élection de la camarade Aïssata Tall Sall à la tête de la mairie de la ville de Podor». «Cette forfaiture est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase suite à celle perpétrée la semaine dernière, contre une autre camarade, en l’occurrence, Aminata Mbengue Ndiaye, candidate à la mairie de Louga», souligne les jeunes socialistes qui estiment que «ces décisions iniques, plus politiques que judiciaires, ne font toutefois pas perdre confiance au Mouvement national des jeunesses socialistes du (Sunugaal), à l’instar de tous les démocrates de ce pays, que la Cour suprême rendra justice aux populations de Podor et de Louga».

…Soutiennent Aïssata
Le Mnjs dit réitérer «sans faille», son «soutien politique et moral, aux camarades Aïssata Tall Sall et Aminata Mbengue Ndiaye. Il dit ainsi attendre «avec sérénité, les décisions de la Cour suprême qui, à coup sûr, désavoueront la Cour d’Appel de Saint- Louis qui n’honorent en rien notre système démocratique». Les jeunes du parti de Tanor terminent leur déclaration par une mise en garde qui présage d’une combat politique plus tranché. «Nous réaffirmons par conséquent, notre confiance en la justice de notre pays et nous réservons toutefois le droit de prendre toute position politique contre toute attitude partisane», disent-ils en effet. Conclusion : on est loin de l’épilogue dans ce dossier qui s’annonce  comme le feuilleton de l’été des Locales. 

Ebola
Le Mouvement «Y en a marre» compte apporter sa contribution à la lutte contre le virus Ebola. Cela, à travers une vaste campagne de sensibilisation, pour une meilleure vulgarisation des mesures préventives auprès des populations. L’objectif étant de barrer la route à l’épidémie. «Y en a marre» appelle ainsi à la mobilisation des médias, des personnels sanitaires, des organisations de la société civile, des artistes, des étudiants, des associations, des leaders religieux, des leaders traditionnels d’opinions, des partis politiques et de toutes les forces vives. Il s’agit, dans un vaste élan de solidarité, de montrer que Sunugaal peut faire l’exception et démontrer encore une fois qu’il n’y a pas de «destin forclos», qu’il n’y a pas non plus de «fatalité», indique la bande à Aliou Sané dans un communiqué. D’ailleurs, pour lancer cette campagne citoyenne, «Yen a marre» organise une conférence de presse aujourd’hui, à son siège, aux Parcelles assainies. 

Ebola (bis)
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Eva Marie Coll Seck, a visité hier le camp militaire et l’hôpital de Ourossogui, deux endroits ayant accueilli le malade qui était suspecté être porteur du virus Ebola, renseigne l’Aps. Elle s’est rendue sur les lieux en compagnie d’une forte délégation composée, notamment du Secrétaire d’Etat à la Communication, Yaxam Mbaye, des services techniques de son département, du représentant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au Sunugaal et de celui de l’Institut Pasteur de Ndakaaru. Selon l’Aps, cette visite avait pour objectif de rassurer les populations de la région de Matam, après que le test fait sur les prélèvements à l’Institut Pasteur de Ndakaaru s’est avéré négatif. 

Ebola (ter)
«C’est la raison pour laquelle je suis venue à Ourossogui pour soutenir et aussi pour me solidariser avec les populations en leur garantissant qu’en ce moment précis, il n’existe pas au (Sunugaal) la maladie Ebola», a-t-elle souligné. Eva Marie Coll a souligné que «cette descente sur le terrain, est une occasion de féliciter le personnel médical de la région de Matam pour la grande mobilisation, le courage et aussi la détermination qu’il a eu pour lutter contre cette pandémie si mortelle qui sévit pour le moment dans les pays voisins : en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia». Eva marie Colle Seck et sa délégation ont rendu visite au malade, qui était suspecté être porteur du virus Ebola, en lui serrant la main. Son état de santé s’améliore, et il mange correctement, indique-t-on.

N’Zalé jugé…
Les choses se corsent pour le directeur de publication du journal «La Tribune», Félix N’Zalé. Placé en garde à vue depuis lundi dernier, après avoir été convoqué et auditionné par la Division des investigations criminelles (Dic) de la police, sur instruction du procureur de la République, il a été présenté à ce dernier, hier. Entendu par le parquet, notre confrère a été inculpé du délit de «diffusion de fausses nouvelles», avant d’être placé sous mandat de dépôt à la prison de Rebeuss par le Procureur. Il sera jugé en flag, donc devant le tribunal des flagrants délits de Ndakaaru, demain jeudi.

…Jeudi en flag
Les ennuis judicaires de Félix N’Zalé font suite à un article paru dans la livraison du lundi du journal «La Tribune» et faisant état de 5 cas d’Ebola signalés à Sunugaal. La tournure prise par cette affaire a poussé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication de Sunugaal (Synpics) a brisé le silence pour regretter la détention de N’Zalé. Le Synpics souligne cependant que les confrères doivent davantage veiller au traitement professionnel des infos qu’ils relaient pour éviter de tomber sous le coup de la loi en diffusant des choses erronées.