Des sources policières affirment qu’aucun élément du GMI présent dans l’enceinte du campus au moment des faits n’avait une arme chargée. Ils ne disposaient que de lance-grenades, de matraques et autres pour faire face aux manifestants. Ce sont les officiers de Police qui étaient à la porte qui étaient armés d’armes à feu chargées. Quelle est donc l’identité de la personne qui a tiré ? Les résultats de l’autopsie attendue ce week-end et l’enquête ouverte par le Parquet vont sans doute permettre d’en savoir plus. Mais pour l’heure, les éléments du dossier restent maigres et plusieurs versions circulent. Parmi celle-ci, l’hypothèse que Bassirou Faye n’a pas été tué par une arme à feu, mais par autre chose, même s’il a reçu une balle. Traumatisme crânien ? Un scanner a en tout cas été réalisé. Il faut donc suivre cette affaire qui risque de faire beaucoup de victimes collatérales, parmi les ministres du gouvernement. A noter aussi que si beaucoup de blessés ont été enregistrés chez les étudiants, il y en a aussi dans les rangs des forces de sécurité. Nos sources parlent de six (6) éléments du GMI sérieusement blessés et internés à l’hôpital général de Grand-Yoff. Certains ont même subi des interventions chirurgicales. 
D’autres blessés légers ont été traités et leurs vies ne seraient pas en danger. 

ACCIDENT
Les Sénégalais d’Espagne ont passé la fête d’Assomption dans la tristesse et la consternation. Et pour cause, alors qu’ils n’ont pas encore fini de pleurer le vice-consul Amadou Guèye, décédé avant-hier, un terrible accident de la circulation a causé la mort de cinq de leurs, hier, aux environs de 02h, dans la province de Castèllon. Des sources proches de la Guardia civil espagnole - la gendarmerie- renseignent qu”’une collision frontale s’est produite hier dans l’après-midi sur la N340 à hauteur de Alcala DeXivert entre un véhicule Peugeot 406 et un camion. Ainsi, les 5 passagers de la voiture, tous de nationalité sénégalaise, sont morts sur le coup”. Il s’agit des nommés Mor Guèye, né en avril 1984, Bara Diongue, né le 24 août 1981, Ibrahima Diagne, né le 24 février 1981, Mouhamed Ndaw, né le 5 avril 1978 et Modou Ndiaye, né le 27 juillet 1981. Quant au chauffeur du camion, il s’en est sorti avec des blessures assez graves et est actuellement sous surveillance médicale. C’est au retour d’une foire commerciale, à la mode en Espagne pendant la période estivale, où ils étaient partis écouler leurs marchandises que les 5 jeunes Sénégalais ont rencontré la mort. Une enquête a été ouverte par le juge d’instruction du 5e cabinet de Vinaros, localité où résidaient les 5 victimes. Joint par EnQuête, le consul général du Sénégal à Madrid, Mouctar Belal Ba, a révélé qu’il se rendra aujourd’hui à Vinaros pour discuter avec la communauté sénégalaise de la localité des conditions de rapatriement des corps des 5 victimes. C’est dans ce sens qu’il lance d’ailleurs un appel à la solidarité en direction de tous les Sénégalais travaillant et vivant en Espagne. Surtout que les défunts âgés entre 30 et 36 ans étaient très actifs dans les mouvements associatifs. 

ELECTROCUTION
Les interventions sur les postes de la Senelec sont toujours dangereuses, surtout en période d’hivernage. Elles le sont encore plus si les mesures de protection adéquates ne sont pas prises. Et cela a été le cas pour ce jeune agent de la Société nationale d’électricité, électrocuté lors d’une intervention sur un poste, il y a de cela une dizaine de jours. Selon nos sources, le jeune homme, qui n’était pas à son premier accident, puisqu’il a déjà été électrocuté du haut d’un poteau avec à la clé une chute, intervenait ce jour-là sur un poste de son employeur, la Senelec, sans protection adéquate. C’est ainsi, ajoute notre interlocuteur, que le courant a été remis, alors que le jeune homme était encore dans la centrale. C’est dans ces conditions qu’il reçut une décharge de 3 000 volts. Il a quand même réussi à sortir du poste-courant, très gravement brûlé. Sans en référer à un médecin du travail, on l’a hospitalisé. Mais comme son cas s’était aggravé au bout d’une dizaine de jours, la Senelec a enfin décidé de l’évacuer en France. Notre interlocuteur d’indiquer que le jeune homme a donc été “endormi” pour être transporté jusqu’à l’aéroport. Malheureusement, c’est durant ce trajet qu’il rendra l’âme, selon la source. La famille s’est montrée très remontée contre la Senelec qui, à force de chercher la discrétion sur cette affaire, a failli à sa mission sociale. En tout cas, le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire. Le corps du défunt jeune agent de la Senelec a finalement été remis à sa famille, avanthier, après autopsie. L’enterrement a eu lieu, hier, vendredi, à Dagana.

PDS 
Le procès de Karim Wade reprenant lundi prochain, 18 août 2014, le pape du Sopi, compte bien  prendre le train en marche. Me Abdoulaye Wade, très discret durant les premières audiences du procès de son fils, est décidé à sonner la mobilisation pour l’avenir. Ainsi, Oumar Sarr, le Coordonnateur national du Parti démocratique sénégalais (PDS) porte à la connaissance de tous les responsables du parti, hommes, femmes et jeunes qu’ils sont convoqués à la Permanence nationale, aujourd’hui, samedi 16 août 2014, à partir de 11h00. C’est pour entendre Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général national, qui va “expliquer le programme de la semaine du 18 au 25 août 2014 du PDS et du Front patriotique pour ladéfense de la République”. 

MAQUIS
Les gendarmes sont rentrés bredouilles de leur déplacement, avant-hier, jeudi, 14 août, au domicile à Dakar du maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, sis à Ngor- Almadies. Ils ont dû rebrousser chemin après une attente de plusieurs heures sans voir l’ombre d’Abdoulaye Baldé. Relayé par la RFM, l’ancien directeur exécutif de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (ANOCI) a soutenu être sur le chemin du retour, en provenance de Ziguinchor. Les gendarmes, qui venaient exécuter un mandat d’arrêt contre M. Baldé, n’ont pu rencontrer que ses avocats. Il y avait aussi sur les lieux d’autres personnalités de l’opposition, dont Idrissa Seck, patron de Rewmi et président du conseil départemental de Thiès. D’aucuns ont soutenu que bien au fait des dispositions de l’article 124 du code de procédure pénale, l’ancien commissaire de police a pris “le maquis”, sachant que “l’agent chargé de l’exécution d’un mandat d’arrêt ne peut s’introduire dans le domicile d’un citoyen avant cinq heures et après 21h00”. Mis en demeure le 11 juillet dernier par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) pour justifier sa fortune estimée à 5 milliards de francs CFA, Abdoulaye Baldé a fourni sur 30 pages les réponses à cette mise en demeure, le 11 août dernier. Aurait-il donc pris le maquis ? Comme il a promis de déférer à la convocation des gendarmes, attendons de voir, aujourd’hui.

IDY
Ne quittons pas le domicile d’Abdoulaye Baldé, puisqu’il y avait sur les lieux celui qui occupe ces temps derniers les médias, pour canarder Macky Sall et son régime. Il s’agit bien sûr d’Idrissa Seck, qui ne désarme pas. C’est ainsi que dans sa logique offensive, l'ancien Premier ministre, présent chez Baldé au moment de la descente des gendarmes, a profité de l’occasion pour s’adresser à la presse et tourner en dérision Macky Sall. “Dernièrement, quelqu'un m'a dit que c'était heureux que l'Ebola ne soit pas entré au Sénégal, mais ce qu'il ne savait pas, c'est que c'était Macky Sall le grand Ebola", a ironisé le président du conseil départemental de Thiès, suscitant l’hilarité autour de lui.

IGAJ
Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, a décidé de "saisir" l’Inspection générale de l’administration judiciaire (IGAJ), suite aux révélations de “L’Observateur” à propos de "manquements déontologiques" et de "faits de corruption" concernant le président et des juges de la Cour d’appel de Saint- Louis. Dans un communiqué transmis à l’APS, Me Sidiki Kaba précise que la saisine de l’IGAJ vise à "faire la lumière sur cette affaire". C’est ainsi qu’"à l’issue des investigations qui seront diligentées par l’IGAJ, qui est habilitée à mener des enquêtes dans des cas pareils, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, assure qu’il ne prendra que les décisions adéquates. Cette affaire a éclaté au moment où cette cour est sous les feux de la rampe, suite à l’invalidation des résultats des locales à Podor, jusque-là favorables à Me Aïssata Tall Sall, maire sortant.

DECOUVERTE MACABRE
Le corps d’un homme d’une quarantaine d’années a été découvert, en état de putréfaction avancé, dans une maison, à la cité ASECNA de Ouakam. Gardien dans cette maison dont les propriétaires sont certainement absents de Dakar, l’homme en question n’avait pas été aperçu par les voisins depuis au moins 3 jours. C’est donc une bonne qui fréquentait la maison qui a découvert le corps et alerté le voisinage. Informés, les gendarmes de la localité ont fait le constat, alors que les sapeurspompiers prenaient en charge la dépouille, acheminée vers une structure hospitalière pour une autopsie afin de déterminer les causes de ce décès étrange. 

source :http://www.seneplus.com/article/en-coulisses-enquete-de-ce-week-end-22