Entretien avec le député de BBY : Farba Ngom ouvre la voix
Écrit par SENETOILE NEWS
En cette matinée caniculaire du samedi, Farba Ngom a enfilé son «blouson» pour effectuer son jogging. L’exercice permet au député de maintenir sa silhouette légèrement trapue. Cet entrain physique lui donne la forme pour remettre les choses au clair après un «colportage» de «fausses» informations sur lui. Dans cet entretien, le député Farba Ngom donne sa part de vérité sur les insultes à la Présidence, la réduction du mandat de Macky Sall, les complots au sein de l’Apr et Moustapha Diakhaté.
Le président de la République a décidé de formaliser le fonctionnement de Benno bokk yaakaar. Quelle appréciation en faites-vous ?
C’est une bonne idée du chef de l’Etat d’avoir convoqué tous les leaders de Benno. Il a réussi à caler ce rendez-vous dans son calendrier surchargé surtout en week-end. Ce fut une belle idée d’avoir reconstitué Benno. Nous, membres de l’Apr (Alliance pour la République), le félicitons. Je parle bien sûr de l’Apr authentique. Tout membre de l’Apr doit reconnaître que ce fut une belle idée. Je ne parle pas des gens qui défendent leurs intérêts personnels. Il faut également saluer l’esprit de dépassement des leaders de Benno qui ont répondu massivement à l’appel du président de la République. Ils ont montré qu’ils sont restés au service exclusif de l’intérêt des Sénégalais et du Sénégal. Personnellement, je le soutiens. En plus, ce n’était pas une simple discussion politique parce qu’ils ont parlé de toutes les urgences de ce pays. A travers cette rencontre, il faut évidemment saluer l’engagement des militants des partis qui constituent cette coalition qui lui permet de mieux gouverner.
Pourquoi il a aussi longtemps laissé la coalition dans l’informel ?
L’agenda d’un chef de l’Etat est assez surchargé. Il est occupé à régler tellement de choses qu’il ne peut pas se permettre de multiplier certaines rencontres. Plus de 80% des leaders de Benno connaissent le fonctionnement d’un Etat, même s’ils n’ont jamais été des chefs d’Etat. Ils savent que le Président est entre plusieurs feux. En plus, il a une mission qui consiste à redresser ce pays. C’est compliqué pour lui. Ces derniers mois, il était trop pris et après les différentes élections, il était encore occupé par Plan Sénégal émergeant (Pse) dont le clou de la mise en place est la réunion du Groupe consultatif de Paris. Il bénéficie donc de circonstances atténuantes grâce à une succession d’événements qui concernent la politique économique du pays. Ils ont été loyaux et patients parce qu’ils ne sont pas partis se plaindre dans les médias. De toute façon, ils ne peuvent pas lui en vouloir parce qu’ils savent qu’il est occupé à régler les problèmes des populations. La Couverture maladie universelle, la baisse du loyer, sont des exemples concrets de son bilan.
Vous voulez dire que le chef de l’Etat n’a pas le temps de faire de la politique ?
Macky Sall ne passe pas tout son temps à faire de la politique. Il ne peut pas tout le temps être en campagne électorale. Il faut le laisser travailler pour faire des résultats que les Sénégalais attendent de lui. L’espoir est toujours là. Il sait ce qui l’attend et pourquoi il a été élu. Il est à une station qui ne lui permet pas de faire certaines choses. Nous en savons quelque chose, nous qui étions tout le temps à l’époque avec lui. Il a fondé ce parti avec nous. On passait manger chez lui à Mermoz. Même les gens de l’Apr doivent savoir que ce n’est plus le même Macky Sall de l’opposition. Le président de la République constitue une autre dimension dans l’échelle des responsabilités. Il n’est plus le Macky de 2011. Il sait que les Sénégalais attendent qu’il concrétise les projets qu’il a annoncés. On ne doit pas décevoir les leaders de Benno et les Sénégalais. Il est sur plusieurs fronts et doit gagner tous les combats. Il suit tous les dossiers dans tous les ministères et dans les différentes directions générales. Il ne se contente pas de déléguer. Il passe plus de 80% de son temps à travailler pour le Sénégal. La politique occupe peu de place dans son agenda. Il ne faut pas occulter les réalités culturelles du pays : il faut aller présenter des condoléances, rendre visite aux chefs religieux et discuter avec eux des réalités du pays, rencontrer les patrons de presse. On a même pitié de lui parce qu’il ne dort pas avant 2h ou 3h du matin. A 10h, il est au bureau. Il est tout le temps occupé à régler les problèmes du pays. En revanche, il y aura toujours des gens qui vont le critiquer parce que le fait qu’il soit président de la République les dérange.
Pourtant, on reproche aux leaders de Benno de ne pas défendre le chef de l’Etat…
Ils doivent le défendre parce qu’ils font partie de son gouvernement. On n’a forcé personne. Ils ont accepté de le soutenir par conviction. En le défendant, ils défendent leur propre régime. En ne le faisant pas, ils fuient leurs responsabilités. Il faut que les leaders de Benno continuent à le défendre. J’ai entendu Ousmane Tanor Dieng le faire. C’est une collaboration sincère et cela dissuadera les militants de l’Apr à attaquer les alliés. Le président de la République est capable de connaître ceux qui font un double jeu parce qu’il a les renseignements qu’il faut.
Est-ce que la collaboration est sincère ?
Je pense qu’elle est sincère parce qu’ils n’ont pas été contraints à le soutenir. Ce ne sont pas les postes qui les intéressent. Celui qui n’était pas venu par conviction est parti comme il était venu. Il était avec nous pour son intérêt personnel. Ceux qui étaient venus pour accompagner le chef de l’Etat sont toujours là. C’est une preuve de leur sincérité. Celui qui n’est plus sincère est libre de quitter la coalition. En répondant massivement à l’appel du chef de l’Etat, ils ont confirmé leur engagement. C’est différent de l’autre (Ndlr : Idrissa Seck) parce qu’il était dans Benno tout en se disant que celui-là ne doit pas être chef de l’Etat. Il peut tout lui pardonner sauf ça. Il faut rester croyant. Ce n’est pas de sa faute parce que c’est une décision divine. En ayant ça tout le temps dans la tête, on risque de commettre beaucoup d’erreurs.
Etes-vous d’accord que le chef de l’Etat réduise son mandat à 5 ans ?
Je ne pose pas ainsi les termes du débat. Je n’ai pas d’avis à donner sur cette question. Je ne suis pas de l’Apr. Je suis un militant de Macky Sall. Je l’ai élu, par contre, pour un mandat de 7 ans. En tant que président de la République, s’il décide de faire 5 ans, je vais l’accompagner. J’insiste : Je l’ai élu pour 7 ans.
Vous voulez qu’il fasse 7 ans ?
Je répète que je l’ai élu pour 7 ans. La Constitution n’est pas rédigée par rapport à ce qu’on veut ou non… Elire quelqu’un pour 7 ans est différent de vouloir faire ou non un mandat de 7 ans. Quand on le soutenait, l’Apr et la coalition n’existaient pas. On nous a traqués parce qu’on le soutenait. J’ai été convoqué à la gendarmerie. Je suis le premier militant de Macky Sall. Je crois en lui, je ne crois pas à la politique (il insiste). On m’insulte, on me calomnie et on me diffame parce que je le soutiens. Parce que les gens savent que je ne ferai rien qui contredise les intérêts de Macky Sall. Au cas contraire, je vais démissionner. Les complots, la tactique des autres ne pourront rien y faire. Bref, s’il décide de faire autre chose que 7 ans, je le soutiendrais aussi. Je ferai partie des gens qui suivent à la règle ses décisions et orientations. Je ne fais pas partie de ceux qui sont là pour faire des lobbies et des complots pour avoir des postes.
Vous votez pour le référendum ou non ?
Il dit qu’il le fera par référendum. C’est aux populations d’en décider. Ce sont elles qui l’avaient élu. Les gens, pressés de devenir président de la République, ont du mal à y croire d’ailleurs. Alors que c’est lui qui l’a dit publiquement. Il faut le croire. Personne ne l’a contraint à le faire. Il prendra sa décision d’organiser le référendum quand il le voudra. Il sait qu’il ne va pas mourir président. Macky n’est pas ce genre d’homme. Je prie qu’il ait son deuxième mandat, mais les Sénégalais sauront sa véritable nature quand il ne sera plus là. Il est courageux, il n’a pas dilapidé les deniers publics quand il était Dg, ministre, Premier ministre ou président de l’Assemblée nationale. On lui a fait tout subir. S’il avait fauté, il ne serait pas en liberté a fortiori en train de faire campagne. L’ancien pouvoir pouvait le détruire. Il faut que les gens sachent raison garder.
Dans quelques semaines, on va renouveler le bureau de l’Assemblée nationale. Etes-vous pour que Moustapha Niasse reste au Perchoir ?
Je ne vote pour personne à l’Assemblée nationale. Je choisirai celui que Macky Sall aura choisi. Je n’ai de problèmes avec personne. S’il dit qu’on doit élire Niasse, je voterais pour lui sans état d’âme. Si je peux mettre deux bulletins dans l’urne, je le ferai.
L’Apr peut-elle revendiquer la présidence de l’Assemblée nationale ?
Ce n’est pas à moi de le décider. Je ne ferai jamais d’erreurs politiques. C’est Macky Sall qui dicte mes choix.
Vous ne souhaiteriez pas occuper un poste au sein du bureau de l’Assemblée nationale ?
Je ne veux pas gêner le Président. Je ne lui ai jamais demandé un poste politique. S’il me demande de démissionner pour que mon suppléant devienne député, je le ferai. Ce jour-là, je décuplerai encore mon engagement à ses côtés. Je n’ai jamais imaginé de ma vie que je deviendrai député. C’est grâce à lui que je le suis, même si les Sénégalais m’ont élu. Quand je voyais les députés avec leurs écharpes, j’étais subjugué. Je roule pour Macky Sall. Je n’ai aucune ambition politique. Dans ma vie, je voulais juste que Macky Sall devienne chef de l’Etat.
Moustapha Diakhaté doit-il rester président du groupe parlementaire de Benno bokk yaakaar ?
Cela dépendra du président de la République. S’il décide que Moustapha doit rester à son poste, je n’y vois pas d’inconvénient. Je l’accompagnerai. Je n’ai aucun problème avec lui. Il ne me gêne pas. En tant que président du groupe parlementaire Bby, il doit mesurer les propos qu’il adresse au chef de l’Etat. Il doit changer de discours et d’attitude vis-à-vis du chef de l’Etat. En tant que militant discipliné, il n’a pas le droit de dire certaines choses sur Macky Sall. On parle du président de la République. Ce n’est pas acceptable ! On ne le verra pas au Ps ou à l’Afp. C’est inadmissible ! Il doit dire des choses positives sur lui.
La liberté d’expression doit être sacrée dans les partis. C’est la démocratie interne…
Je suis d’accord avec vous. On doit dire ce qu’on pense. En tout cas, il doit mesurer ce qu’il dit sur le chef de l’Etat. Je m’en tiens là. Le président de la République n’est pas un citoyen ordinaire.
Comment jugez-vous l’action du nouveau gouvernement.
Mahammad Dionne est un excellent Premier ministre. Il connaît le chef de l’Etat parce qu’il a été son directeur de Cabinet pendant 3 ans. Macky Sall n’est pas un calculateur politique. Il ne cherche pas de l’argent, il est là dans l’intérêt du Sénégal. Il est discipliné, discret et disponible. Il va concrétiser la vision du chef de l’Etat. On verra bientôt les projets sortir de terre.
Ce n’était pas le cas avec Mimi Touré ?
Je ne dirais rien sur Mimi Touré parce que nous n’avons aucun problème. Elle ne m’a jamais fait de mal. Celui qui soutient Macky Sall fait partie du cercle de mes amis. Celui qui le combat, je le combattrai. Je suis comme ça.
Elle a dit qu’elle va rester dans l’Apr…
C’est ce qu’elle a déclaré. Je souhaite qu’elle reste au sein de l’Apr pour qu’elle continue à appuyer le parti et Macky Sall. J’apprécie ses déclarations. Elle a sa place ici.
Vous êtes incontournable au Fouta. Comment l’expliquez-vous ?
Je ne suis pas incontournable au Fouta. En vérité, c’est l’Apr qui est incontournable. Je suis juste comme un pasteur qui veille sur un troupeau de bœufs. Les militants ne m’appartiennent pas. Ils appartiennent à Macky Sall.
Mais vous avez gagné les Locales haut la main…
C’est indiscutable. J’ai beaucoup travaillé avant les élections. Je dis toujours aux militants que je ne soutiens que Macky Sall. Ils y croient comme moi. Je prends bien soin d’eux. C’est pour cela que les gens disent que je suis incontournable. Mais je suis le premier leader politique dans la région de Matam. Tous les autres responsables de l’Apr m’ont trouvé sur place. J’ai connu toutes sortes de tracasseries. J’ai été convoqué à la gendarmerie.
C’est normal que les autres leaders comme Abou Lô se rangent derrière vous ?
Je ne suis pas contesté. Certains se gourent dans leurs calculs politiques. Je comprends que les gens aient des ambitions fortes durant les Locales. Ils se positionnent et n’ont pas toujours les mêmes visions politiques. Il y a eu beaucoup de listes parallèles, mais nous nous sommes retrouvés.
Cela veut dire que vous ne vous entendiez pas avec les autres responsables ?
Je m’entends avec tout le monde à Matam. Je n’ai aucun problème. Celui avec qui on me mettait en mal, on travaille maintenant main dans la main…
Vous parlez de Abou Lô ?
Il s’agit de Abou Lô. On n’a aucun problème. Je n’ai pas de problème avec le maire de sa commune, Amadou Kane. Les deux travaillent aussi ensemble. Ce qui est une bonne chose. Je n’aurai jamais de problèmes avec lui…
Pourquoi vous vous êtes battus au palais de la République ?
C’est faux. Nous ne nous sommes jamais battus à la Présidence. Ce sont de fausses informations colportées par des gens de l’Apr. Mes ennemis politiques sont derrière tout cela. Il faut que les gens de l’Apr soient responsables et disent la vérité. Ils doivent arrêter de faire des combines politiques pour essayer de me déstabiliser. Mais ce sera vain. Je conseille aux médias d’avoir de sources sûres avant de diffuser de telles infos. Macky Sall n’aurait jamais accepté que quelqu’un insulte devant lui. Le palais de la République est une institution. Il ne l’acceptera pour personne : Que ça soit un ami ou un frère. Je le connais bien. Les gens qui ont diffusé ces infos ne me dénigrent pas. Ils attaquent le Président. Mes ennemis politiques sont derrière tout cela.
Pourquoi on vous prête autant de «fausses» informations comme vous le dites ?
On me prête beaucoup trop de choses. Il y a des responsables à l’Apr qui se nourrissent de combines politiques. Ils doivent arrêter de comploter et de déstabiliser les gens et mesurer la chance qu’ils ont en accédant au pouvoir. On gère un pays. Ce n’est pas un jouet que nous détenons. Les responsables de l’Apr doivent être solidaires entre eux. On peut avoir des différends, mais les complots politiques récurrents ne nous mènent à nulle part. On ne peut pas accuser les gens de façon éhontée pour leur faire du mal.
Qu’est-ce qui s’est réellement passé ce jour-là au Palais ?
Il y avait plusieurs responsables ce jour-là au Palais. Ils peuvent témoigner : S’ils disent la vérité, ils savent que je n’ai insulté personne. Nous étions une quarantaine de responsables parce que c’est l’épouse du chef de l’Etat qui nous avait invités à un déjeuner. Il s’agissait des premiers compagnons du Président dans la politique. Il faut être effronté pour insulter devant le chef de l’Etat. Si c’était vrai, on n’en serait pas là présentement. Il est tellement caractériel. Donc, je respecte beaucoup les Sénégalais pour insulter au Palais.
On ne prête qu’aux gens influents. Vous avez même le pouvoir de nommer des ministres…
C’est faux. C’est Macky Sall qui signe les décrets, qui nomment les ministres. J’avais des frères ingénieurs et qui ne sont pas devenus ministres. Et pourtant, Yaya Kane (ministre des Postes et des télécommunications) n’est pas plus diplômé qu’eux. Si j’étais aussi influent, je les aurais coptés pour entrer dans le gouvernement.
Vous ne suggérez pas des noms au Président Macky Sall ?
Je ne nomme personne, je ne suggère personne. Cela relève du pouvoir discrétionnaire du président de la République.
Le ministre Mbagnick Ndiaye n’a pas raison de dire que c’est la Première dame qui choisit les ministres ?
Non. Les gens sont mauvais, c’est pour cela qu’ils ont voulu faire autant de bruit autour de cette déclaration. Mbagnick Ndiaye est comme moi : Il ne soutient que le chef de l’Etat. Je n’aurais pas dit les choses comme Mbagnick Ndiaye. Mais il faut saluer la générosité de Marième Faye Sall. C’est une femme qui appuie beaucoup son mari, ne dort pas avant 3 h du matin et se réveille à 6 h du matin. Elle est concentrée uniquement sur la réussite de son mari. Il faut lui rendre hommage. Elle n’est pas au cœur des complots. Elle ne dit jamais ‘’prend celui-ci et limoge celui-là’’. Si elle voit que vous soutenez son mari, elle vous appuie sans problème. Si elle se rend compte que vous n’êtes pas sincère, elle le sait. Elle va au marché et à la mosquée. Elle est ouverte et généreuse, mais ne se soucie que de la réussite de son mari. Elle a peut-être aidé Mbagnick et il a voulu la remercier. Elle l’a aidé parce qu’il soutient Macky Sall. Cela ne veut pas dire qu’elle l’a nommé ministre. La Première dame m’appuie. En revanche, je trouve normal que Marième Faye aide son mari. C’est normal qu’une femme appuie son époux.
On dit qu’elle est la vice-présidente…
Ce sont des affabulations. C’est vrai qu’elle n’est plus une citoyenne ordinaire. Si elle reçoit quelqu’un, on dit qu’elle est en train de faire du lobbying. Si le Président Sall est occupé, tu peux passer par elle pour essayer d’accéder à lui. Elle est tout le temps en concertation avec Macky Sall. Il est au courant de tout ce qu’elle fait. Elle ne prend jamais de décision sans l’aval de son mari. C’est pour cela que personne ne peut l’influencer. On la fréquente, on sait comment elle est.
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source:http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/7327-entretien-avec-le-depute-de-bby--farba-ngom-ouvre-la-voix
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