En tout cas lors de la dernière Université d’été des jeunes de l’APR, à Mbodiène, Macky Sall, en sa qualité de Secrétaire général de l’APR, avait annoncé un retour à la case familiale d’Alioune Badara Cissé et d’Aminata Touré. Mais dans le même temps, il faut dire qu’ABC avait créé un effet-brouillage lors de la korité 2013, en se pointant au Palais pour y rencontrer le maître des lieux. La presse avait parlé d’une audience avec le président Sall, alors que ce n’était pas le cas. Et la polémique avait enflé dans les jours qui ont suivi…

ATT
Quelqu’un qui ne veut plus que son séjour se prolonge au Sénégal, c’est bien l’ex-Président malien Amadou Toumani Touré. En exil tranquille à Dakar, à la résidence Pasteur, depuis le 19 avril 2012 dernier, après avoir été renversé un mois plus tôt du pouvoir par un coup d’Etat militaire, ATT, comme on le surnomme si bien, a la nostalgie de son pays. Tout ne dépend cependant pas de lui. Il faut dire que le 27 décembre 2013, le gouvernement malien avait saisi l’Assemblée nationale, où siège la Haute cour de justice, pour juger l’ancien président malien, pour “haute trahison”. Près d’un an après, l’ambiance a évolué à Bamako où l’on critique beaucoup Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), alors que certains ont même la nostalgie d’ATT…

MARIEME FAYE SALL
La première Dame serait tentée, selon des sources proches de son entourage, de fermer la Fondation “Servir le Sénégal”. C’est une perspective envisagée, renseigne-t-on, mais à laquelle s’opposent des membres de la Fondation qui pensent que les attaques ne doivent pas justifier une telle mesure. En tout cas hier au Palais, Marième Faye Sall s’est montrée touchée par les attaques lancées par l’Association des jeunes marabouts dont les membres avaient soutenu que la Première Dame avait empoché 650 millions de francs Cfa du groupe BMCE, en espèces, pour la construction d’une école coranique à Diamniadio. “Des gens ont cherché à porter atteinte à ma dignité en racontant des contrevérités. Il n’y a jamais eu d’argent, ni de décaissement. On vient tout juste de signer le protocole d’accord”, at- elle soutenu hier, lors de la cérémonie de signature du protocole d’accord avec la fondation du Groupe Bmce. “Je ne voulais même pas créer une fondation. Ce sont des gens qui m’ont dit que c’était la meilleure façon d’aider les plus démunis”. Fataliste, en wolof : “Je laisse ceux qui racontent des contrevérités sur ma personne avec Dieu qui sait tout et qui est le Seul Juge”.

CLAUDE CHIRAC
Dans l’esprit du Président Macky Sall, c’est Jacques Chirac qui aurait dû venir à Dakar comme invité d’honneur ( ?) du 15e Sommet de l’Organisation internationale de la francophonie, prévue à Dakar les 29 et 30 novembre prochains. Mais il se trouve que l’ex-chef de l’Etat français, locataire du palais de l’Elysée durant deux mandats entre 1995 et 2007, ancien Premier ministre de cohabitation avec François Mitterrand de 1988 à 1995, traîne une santé extrêmement fragile due à une maladie rarissime. A sa place, indique La  Lettre du continent (LC), c’est sa fille Claude Chirac qui a reçu l’invitation du chef de l’Etat sénégalais. 

FRANC-MAÇON
Généralement bien informée des coulisses du landerneau françafricain, la LC révèle dans son numéro 693 du 5 novembre 2014 que le Président congolais Denis Sassou Nguesso “a été confirmé le 25 octobre à la tête de la Grande Loge du Congo” (GLC). La cérémonie “s’est déroulée de 9 heures à 16 heures” et a vu “défiler quelque 300 invités, dont la plupart des grands maîtres des grandes loges africaines (Bénin, Gabon, Togo, Niger, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Madagascar, Ghana, etc.”

FRANC-MAÇON (SUITE)
Selon LC, c’est dans un Temple à 4 milliards de francs Cfa inauguré la veille par DSN lui-même que la cérémonie a eu lieu. “Le Président congolais a été confirmé à la tête de la GLC par le Grand-maître de la Grande Loge du Sénégal (GLS) Armand Agbogba qui l’avait initié à la maçonnerie dans les années 80”, souligne le document. Qui cite quelques invités de marque comme le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko, l’ancien Premier ministre centrafricain, Anicet-Georges Dologuélé.

CHUTE
Près d’une heure après que l’audience ne soit rouverte, en milieu d’après-midi, on entendit du côté des journalistes le bruit sourd d’une lourde chute… Quelle ne fut notre surprise de constater que c’était en fait l’une des deux reporters de notre propre journal (dont on taira le nom ici) qui venait de s’étaler de tout son long sur le sol de la salle 4 !Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal car la journaliste en question, mise à terre par un genou douloureux, sera très vite remise sur pied par un de ses collègues (Bamba Diagne, du Quotidien, pour ne pas le nommer) et un gendarme qui était en faction non loin du lieu du “sinistre” !

CHUTE (SUITE)
EnQuête salue expressément la sollicitude du Président de la Cour, Henry Grégoire Diop, ainsi que de l’ancienne Première Dame, Mme Viviane Wade, qui se sont tous enquis de la situation de notre consoeur tombée au front dans l’exercice de sa profession même si, en passant, le magistrat  résident des lieux a d’abord pensé qu’elle s’était évanouie. Me Ciré Clédor Ly, quant à lui, s’est servi de ce grand moment de solitude au cours de sa plaidoirie pour montrer, de par cet exemple, ce qui constitue un trouble d’audience et ce qui, au contraire, ne le constitue pas… À cela, nous n’avons qu’une chose à répondre : “Ce n’est pas très fairplay, maître !”

FONCIER
Définir de nouvelles orientations, des principes clefs de gouvernance foncière, soumettre des propositions aux décideurs… Comme attribuer un statut de patrimoine national à la terre, après l’organisation de larges débats publics inclusifs. Tels sont les objectifs fixés par Enda Pronat et ses différents partenaires pour faire face au processus de réforme foncière en cours et, en même temps, favoriser la sécurisation de l’accès des populations rurales vulnérables aux ressources naturelles, en particulier au foncier.

FONCIER (SUITE)
Après plusieurs étapes consistant à travailler avec les communautés locales, Enda Pronat et ses partenaires ont élaboré des propositions alternatives à l’intention des décideurs politiques et économiques. C’était l’objet de l’atelier de restitution organisé hier à travers des échanges autour des préoccupations des populations rurales. Ainsi, le droit de détenir une responsabilité sur les terres doit être reconnu aux résidents. De ce fait, les nonrésidents sur le territoire local ne peuvent qu’obtenir des droits de location assortis de conditionnalités à définir. D’autant plus que les questions liées à l’accès et à la sécurisation des terres ne sont pas bien perçues au Sénégal, avec les entreprises étrangères qui viennent s’implanter dans le pays. 

BURKINA FASO
Macky Sall a été désigné par les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) facilitateur dans le règlement de la crise Burkinabé. Aussi, préside-t-il le groupe de contact de la CEDEAO mis sur piedpour engager les concertations pour une sortie de crise au Burkina Faso. Il faut du reste dire que malgré la volonté affichée par les acteurs politiques et de la société civile pour sortir de l’impasse, le chemin est encore jalonné d’obstacles du fait qu’une partie de la classe politique veut écarter les pro-Compaoré du processus, au moment où la France semble vouloir assurer une bonne sortie au “clan” Compaoré…

AND-JEF
Cela ressemble à une rentrée politique. Landing Savané, secrétaire général de And-ef/PADSAuthentique, après s’être signalé par diverses sorties dans la presse dont un entretien avec EnQuête, va présider ce samedi 8 novembre à partir de 9 heures un séminaire de son parti sur le thème : “Situation politique nationale et Internationale, quelles perspectives ?”. L’occasion pour Landoche, ex-candidat sans illusion à une élection présidentielle, de revenir en long et en large sur les positions de And-Jef face aux questions politiques nationales et, sans doute, sur la situation qui prévaut au Burkina Faso après la chute de Blaise Compaoré. La manifestation aura lieu au siège du parti, HLM Grand-Yoff, en face du stade Léopold Sedar Senghor. 

BAD
Le Zimbabwéen Zondo Thomas Sakala, vice-président de la BAD, chargé des programmes pays, a décidé de postuler à la succession du Rwandais Donald Kaberuka, selon le site financialafrik.com. En fonction à la Banque africaine de développement depuis 31 ans, Sakala est soutenu par la SADC (Southern African Development Community), le puissant conglomérat d’Etats formé autour de l’Afrique du Sud qui en est le pivot. Mais il devra en découdre certainement avec le Sud-Africain Mthuli Ncub, chef économiste de la Banque dont il est également vice-président. Bizarrerie des motivations des Etats, cette candidature de Ncub ne semble pas emporter l’adhésion du gouvernement sud-africain, du moins pour l’instant.

source:http://www.seneplus.com/article/en-coulisse-enquete-de-ce-vendredi-3