…2 milliards de Serigne Saliou
Ces jeunes républicains ont profité de l’occasion pour dénoncer les agissemnts de 3W qui, disent-ils, veut profiter de la détention de son fils pour mettre le feu au pays. Selon leur porte-parole Khadim Sylla, le président SMS devrait être félicité pour avoir relancé dans un délai de 6 mois les chantiers de Touba abandonnés par 3W en 2011 au profit du plan Takkal que gérait son fils. Pour finir, ils ont salué l’annonce de la pose de la première pierre de l’autoroute Thiès-Touba qu’ils considèrent comme étant le chantier du siècle et appellent la population à sortir le 27 décembre 2014 pour accompagner le Khalife et SMS pour le lancement des travaux. 

Bilan
Le Magal passé, les sapeurs ont levé partiellement leur dispositif. Le bilan tiré à la date d’hier à 19h fait état de 215 sorties. Ils ont assisté 658 victimes et sauvé les 642. 16 décès ont été enregistrés. Il a été aussi noté 10 incendies, sans victimes, dûs à l’imprudence de certains pèlerins qui manipulaient le feu. Comparativement à la même période, pour le Magal de 2013, il était recensé 159 sorties et 398 victimes dont 390 ont été sauvées alors que 8 étaient décédées. Pour dire que le nombre de décès a doublé cette année 2014.

Désordre
Après la parfaite organisation du Magal de Touba, Touba ne désemplissait toujours pas hier dimanche, trois jours après l’évènement phare du mouridisme. C’était un désordre total dans la ville sainte après que le dispositif de sécurité a été levé, on ne sait pas pourquoi. Mais de l’avis de tous ceux qui étaient encore à Touba hier, les forces de l’ordre n’auraient pas dû décamper aussitôt. Imaginez que la grande mosquée et ses environs étaient pris d’assaut par les bus et autres véhicules de transport, paralysant une grande partie de la ville sainte. A preuve pour rallier le croisement 28 à la grande mosquée sur une distance de 300 m, les automobilistes mettaient 2h au volant, à cause de la congestion sur la route et les trottoirs. Pis les agents de sécurité de proximité et les éléments de la police spéciale de Touba , débordés par l’ampleur du désordre, ne pouvaient que constater les dégâts, notamment la survenue de plusieurs accidents légers sur cet axe.

Cambriolage
Deux journalistes italiens n’oublieront pas de sitôt leur passage dans la ville sainte de Touba. Venus réaliser un documentaire sur la santé dans la capitale du mouridisme et ses environs, ils ont profité de l’occasion pour couvrir le grand Magal de Touba. Mais à leur grande surprise, ils ont été victimes d’un cambriolage le jour même du Magal. Qui plus est dans une chambre dans laquelle ils dormaient. Croyant que la ville était sous sécurité avec l’énorme dispositif des forces de l’ordre, les deux journalistes ont commis l’imprudence de s’abandonner aux bras de Morphée sans fermer la porte. A leur réveil, ils ont eu une vision de choc : tout a été volé autour d’eux : ordinateurs, disques durs, cables... Seule une caméra qui était gardée dans un autre endroit a chappé aux mains lestes des Arsène Lupin. Ne disposant pas des numéros de série et des factures des différents matériels, ils ont jugé inopportun de déposer une plainte, estimant que la traçabilité sera difficile. Ils ont quitté la ville sainte pour loger dans un hôtel à Mbacké en attendant de terminer leur travail. 

Momo et…
Une conférence de presse sur les questions d’actualité sans aucune question ou presque sur l’actualité. C’est la prouesse réussie samedi par le Premier ministre. Parce que «nak», les Sunugaaliens l’attendaient sur bien des choses que les deux sujets auxquels il s’est limité. A savoir les affaires Arcelor Mittal et Petro Tim qui ne sont vraiment plus d’actualité depuis que le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan et son collègue Aly Ngouille Ndiaye s’y sont épanchés longuement, lors de leurs passages à l’Assemblée nationale. En fait, il n’y a eu rien de nouveau sous le ciel, sauf peut-être que le Pm en a profité pour lancer quelques piques aux journalistes qui ont eu l’outrecuidance de lui poser les questions qui fâchent.

…La vraie actualité
Ils étaient bien dans leur rôle du reste. Quand même, ce n’est pas tous les jours que le chef du gouvernement anime une conférence de presse et les journalistes veulent bien en profiter. Alors, la presse est bien dans son droit de vouloir lui poser toutes les questions qui s’imposent et pas seulement celles-là qui l’arrangent. Mais samedi, Momo Dionne a interdit aux journalistes de soulever les questions sur l’actualité, la vraie actualité. Parce que, les Sunugaaliens auraient aimé être édifiés sur le prix de l’arachide au producteur, sur les coupures de courant qui persistent, sur les prix du carburant à la pompe qui tardent à baisser alors que les cours mondiaux sont au plus bas, et bien d’autres questions de la vraie actualité.

Mobilisation
La conférence de presse du Pm Momo Dionne ce week-end a mobilisé tout le gouvernement. Tous les ministres ont pratiquement effectué le déplacement. Mais au-delà de la galaxie gouvernementale, il y avait une forte représentation du corps diplomatique. Eh oui ! Il s’en est d’ailleurs expliqué : «J’ai invité nos partenaires techniques au développement et financiers pour qu’ils puissent disposer du même niveau d’information que la communauté nationale». Et d’informer que «tous les documents qui seront mis en ligne seront également envoyés à la communauté internationale pour des raisons de transparence».

Incendie
C’est la consternation à Darou Ndioufène à  Tamba. En effet, vendredi après-midi, aux environs de 16 heures, un incendie s’y est déclaré, dans la maison des Diouf. Tout est allé si vite que les populations de ce village anciennement appelé «506» et aujourd’hui baptisé Darou Ndioufène (dans la commune de Bala), n’ont pu rien sauver. Vivres, récoltes, argent, bref tout est parti en fumé, en cette période où le vent souffle dans toutes les directions, rien n’a été épargné par le feu. Au total, ce sont 11 concessions, avec toutes les récoltes des familles qui sont consumées. Selon des témoignages, le feu serait parti des enfants qui étaient en train de griller des arachides. Près de 100 sacs d’arachide, un grenier, des vêtements, des lits, ont été brûlés. Les sapeurs, venus tardivement, n’ont rien pu faire pour arrêter le feu. En dehors d’un appui du maire de la commune de Bala, les sinistrés n’ont aperçu aucune autorité administrative à leur chevet.

Aïda Mbodj & Cie…
Le comité scientifique de l’Alliance nationale pour la démocratie And saxal liguey de Mme Aïda Mbodj s’est penché sur la problématique des produits pétroliers pour dénoncer le fait que les prix sont bloqués au Sunugaal au moment où celui du baril a «enregistré une baisse de 30% entre mars 2012 et maintenant». Ce qui a «des conséquences dramatiques sur le panier de la ménagère». Jugeant «sans fondement» l’argument du ministre de l’Energie qui a déclaré lors du vote du budget 2015 qu’il n’y avait pas de corrélation parfaite entre le prix du baril et celui à la pompe, le mouvement d’Aïda Mbodj estime que «la vérité est que l’architecture de la structure des prix pétroliers se caractérise par le poids monstrueux des taxes (…) qui constituent aujourd’hui plus de 50% du prix» du carburant.

…Révèlent les dessous…
Dans ses explications, il prend l’exemple du «gasoil, le produit de loin le plus consommé par les Sunugaalien». Et c’est pour révéler que «le Fsipp (Fonds de sécurisation des importations des produits pétroliers) et le Pse (Prélèvement pour le soutien au secteur de l’énergie) cumulés sont passés de 12% à 24% du Ppi (Prix parité importation) entre la structure du 17 mars 2012 et celle en vigueur depuis le 22 novembre 2014». Le plus extraordinaire, selon And/Asl, c’est que «sur la période retenue, le Fsipp a baissé de 76% pendant que le Pse augmentait de 393%. Mieux, ces taxes cachées sont elles-mêmes taxées à travers les Droits de porte (Droits de douanes et Redevance statistique), la Taxe spécifique et la Tva». 

…Des prix du carburant
Soutenant qu’on a «le prix le plus cher de la région ouest africaine, le Mali qui s’approvisionne  au (Sunugaal), le gasoil à la pompe y coûte 675 francs contre 792 francs dans notre pays», And/Asl relève un dilemme : «Si nous savons que la baisse des prix provoque des moins-values conséquentes au détriment des grandes compagnies pétrolières, d’aucuns sont même tentés de se poser la question de savoir s’il ne s’agit simplement pas de protéger celles-ci, au détriment même des (Sunugaaliens)». Quant à la hausse des factures d’électricité, il estime que «le phénomène est d’autant plus incompréhensible que la (Sunulëndëm) s’approvisionne directement auprès de la Sar et est exonérée de Pse». Ce qui signifie, selon Aïda Mbodj & Cie que «les (Sunugaaliens) contribuent quatre fois plus à l’alimentation du Fonds de soutien à l’énergie et payent des factures d’électricité beaucoup plus chères pendant que le coût du pétrole brut a connu une chute de 30% depuis l’accession de (SMS)à la magistrature suprême»

Cusems…
Ça recommence à bouger chez les enseignants. Le Directoire national du Cadre unitaire des syndicats d’enseignement du moyen secondaire (Cusems) élargi aux relais des établissements, était en réunion, samedi. C’était pour apprécier la situation scolaire nationale, suite à la revue du protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats. Il en ressort que le Cusems dit constater, pour s’en désoler, le dilatoire, les manoeuvres sourdines et le non respect notoire du protocole d’accord du 17 février 2014. Il dénonce ainsi les lenteurs administratives dans la délivrance des projets, des actes de reclassement, des matricules et des actes d’avancement qui plombent aujourd’hui la carrière des enseignants. Il fustige également la mauvaise volonté du gouvernement quant à l’application de l’accord sur la validation des années de volontariat, de vacatariat et de contractualisation.

…Débraye…
Le Cusems exige, dès lors, la formation des enseignants titulaires de diplômes spéciaux. Il ne manque pas de s’étonner de l’articulation faite par le gouvernement entre l’octroi de l’indemnité de logement aux professeurs et inspecteurs de l’enseignement moyen secondaire et l’étude sur le système de rémunération et de motivation des agents de l’Etat reportée plusieurs fois, alors qu’au même moment les politiciens ne se privent de rien. Le Cusems rappelle ainsi les 500 000 francs Cfa alloués mensuellement aux femmes des ambassadeurs, le 1,3 million de francs Cfa versés par mois aux membres du Cese et le 1,3 million de francs Cfa d’allocation mensuelle des présidents des départements.

…Mardi
Le Cusems condamne, en outre et avec la dernière énergie, «le retard récurrent et le paiement partiel des indemnités liées au Bac et au Bfem, de même que la remise en cause du décret organisant les déplacements des enseignants». Pour toutes ces raisons, «le Cusems attire l’attention des pouvoirs publics et de l’opinion nationale sur les dangers qu’encourent le système éducatif et l’avenir du pays. Il exige par conséquent l’ouverture de négociations sérieuses autour de sa plateforme revendicative. Pour ce faire, il invite tous ses militants et sympathisants à observer un débrayage, le mardi 16 décembre à 10 heures, suivi d’Ag dans tous les lycées et collèges de Sunugaal et une grève totale, le mercredi 17 décembre 2014.

source:http://www.seneplus.com/article/les-du-pop-de-ce-lundi-27