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Jeu, Nov
samedi, 27 décembre 2014 00:00

Adoption de la seconde loi de finances rectificative 2014 les députes «cautionnent» Amadou Ba

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sports   L’Assemblée nationale a adopté hier, vendredi,  la seconde loi de finances rectificative (Lfr) pour l’année 2014. Réunis en séance plénière, les députés ont en effet approuvé après d’intenses échanges l’article unique de ce projet de loi, inscrit sous le numéro 28/2014, portant deuxième loi de finances rectificative pour l’année 2014. Les ressources et les charges sont arrêtées au montant de 2724,317 milliards de francs CFA contre 2685,9 milliards pour la première Lfr, soit une augmentation de 38, 4 milliards de francs Cfa (1,4% en valeur relative). L’affaire Arcelor Mittal n’a pas manqué de s’inviter encore aux débats.  

 

Les députés qui étaient réunis en séance plénière hier, vendredi 26 décembre, ont adopté la seconde loi de finances rectificative de l’année 2014. Ce vote boucle ainsi l’exercice budgétaire 2014 dont les ressources et les charges sont  arrêtées au montant de 2724,317 milliards de francs CFA contre 2685,9 milliards pour la première Lfr, soit une augmentation de 38, 4 milliards de francs CFA (1,4% en valeur relative).  Ces crédits sont destinés, d’après le ministre de l’Economie, des finances et du plan, Amadou Bâ, à financer douze secteurs prioritaires. Il s’agit notamment de l’emploi des jeunes et la dotation en crédits budgétaire des projets exécutés par les projets par l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej) et du Programme des domaines agricoles communautaire (Prodac) afin de renforcer les opportunités d’emploi des jeunes. 

 

 
 
Les autres secteurs prioritaires sont relatives à l’assainissement de la situation financière des universités et des centres des œuvres universitaires, afin que 2015 soit le début d’une ère nouvelle, l’apurement de la dette des hôpitaux (3.3 milliards) , le ramassage des ordures, l’appui des éleveurs et le renforcement de la contribution de l’Etat aux opérations de sauvegarde du bétail, voire la sécurité avec une allocation de cinq (5) milliards au programme de défense et de la sécurité nationale, entre autres secteurs. Le prochain championnat d’Afrique de football n’a pas été occulté par la seconde Lfr. Amadou Bâ a ainsi annoncé, dans cette loi,  la mise à la disposition des moyens budgétaires pour assurer une excellente participation des « Lions » à la prochaine Can.   
 
Lors des échanges, les députés n’ont pas manqué d’interpeler le ministre de l’Economie, des finances et du plan sur les motivations et les décisions de cette seconde loi de finances rectificative (Lfr) à quelques jours de la fin de l’année. Dans sa réponse, Amadou Bâ a indiqué que cette loi est un exercice réfléchi et elle s’avère indispensable en ce qu’elle permettra à l’Etat du Sénégal d’éviter une crise budgétaire et de régler les arriérés nés des gestions antérieures qui continuent à subsister. 
 
Sur l’origine des fonds de cette seconde Lfr, le ministre a fait savoir qu’elles proviendraient de trois ressources financières. Il s’agit de la réévaluation des prévisions fiscales, des crédits du budget général non utilisé jusqu’à la date de clôture des engagements et des ressources provenant de la coopération internationale, mais aussi du contentieux avec Arcelor Mittal dénoué au profit du Sénégal. 
 
AFFAIRE ARCELOR MITTAL : DES DEPUTES TOUJOURS INSATISFAITS
 
L’Affaire Arcelor Mittal continue encore de faire couler beaucoup d’encre. En dépit des explications «claires et nettes» du Premier ministre, certains députés restent toujours sur leur faim concernant ce dossier. Lors du vote de la seconde Lfr, le sujet a été quasiment  abordé par tous les intervenants, notamment les représentants de l’opposition et leurs collègues non-inscrits. Ces députés ont invité le ministre des Finances à éclairer encore leur lanterne sur la somme totale reçue dans cette affaire, le rôle joué par l’agent judicaire de l’Etat dans le processus de règlement de ce contentieux mais également sur la présence de cette somme dans les trois lois de finance. Prenant la parole, le ministre Amadou Bâ a tenu tout d’abord à préciser, à l’endroit des élus du peuple, que l’Etat n’était pas obligé de retracer cette somme dans une loi de finances rectificative. Car, selon lui, cet argent pouvait être utilisé dans les dépenses courantes de l’Etat par un simple arrêté de son ministère. Toutefois, le ministre a tenu à préciser que l’Etat a pris l’option d’utiliser les ressources issues de ce contentieux pour des dépenses d’investissement. «Nous avons préféré gérer les problèmes courants des Sénégalais avec de ressources courantes. Et utiliser les ressources exceptionnelles pour financer les projets exceptionnels », dixit-Amadou Bâ avant de rappeler par ailleurs que l’Etat n’a pas encore reçu la facture du tribunal de Paris, dans le contentieux en question.
 
CADEAU DE NOËL AUX HOPITAUX : L’ETAT EPONGE SA DETTE
 
Une bonne nouvelle pour les hôpitaux. L’Etat va enfin solder sa dette contractée auprès de toutes les structures sanitaires du pays. L’annonce a été faite hier, lors de l’examen de la seconde loi de finances rectificative pour l’année 2014 par le ministre Amadou Bâ. Les hôpitaux vont rentrer dans leurs fonds dans les prochains jours, a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances. Dans la foulée, il a informé des discussions avec le ministère en charge de la santé et les responsables d’hôpitaux pour une solution aux problèmes que vit le secteur.
 
Source:http://www.sudonline.sn/les-deputes-cautionnent-amadou-ba_a_22318.html
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