SOUS LE COUP DE DEUX MANDATS DE DEPÔT : Abdoulaye Youssou Diagne retourne en prison
Après un an de liberté provisoire suite à son incarcération pour escroquerie foncière, le patron de AGIR Immo, Abdoulaye Youssou Diagne est retourné en prison en début de semaine. Sous le coup d’un mandat d’arrêt, le greffier reconverti en agent immobilier s’était constitué prisonnier. C’était la condition exigée par le président de la première chambre correctionnelle du tribunal régional hors classe de Dakar pour pouvoir le juger.
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Écrit par SENETOILE NEWSAlors pour en finir avec le dossier qui avait fait l’objet de multiples renvois, Abdoulaye Youssou Diagne s’est constitué prisonnier la veille de son procès prévu mardi dernier. A l’issue du procès, le tribunal lui a finalement accordé la liberté provisoire. Sauf que le parquet n’était pas d’accord et a fait appel, suspendant ainsi la décision de liberté provisoire. Comme si cela ne suffisait pas, avant-hier mercredi, le juge du 9ème cabinet d’instruction a notifié deux inculpations le même jour. Le parquet avait requis le mandat de dépôt car de nouvelles plaintes planaient sur la tête d’Abdoulaye Youssou Diagne. Et le juge a décerné contre lui deux mandats de dépôt. Toutes choses qui font que le président du Collectif des victimes de AGIR Immo pousse un ouf de soulagement. Alioune Badara Guèye estime qu’Abdoulaye Youssou Diagne a “trop fait souffrir ses victimes, surtout les Sénégalais de la Diaspora qui lui ont versé d’importantes sommes d’argent depuis des années sans recevoir de terrain en retour”. Du côté des proches de l’inculpé, l’on crie à l’acharnement dans la mesure où l’agent immobilier a désintéressé plusieurs victimes et a gagné plusieurs de ses procès.
MORT DE CHEBEYA : UN POLICIER CONGOLAIS INCULPÉ
Du nouveau dans la plainte déposée contre un policier congolais cité dans la mort de Floribert Chebeya, président de l'ONG congolaise des droits de l'Homme La voix des sans voix (VSV), tué dans son pays le 2 juin 2010. Le juge du 2ème cabinet d’instruction a donné suite à la plainte des organisations en inculpant un policier congolais en exil au Sénégal. Paul Mwilambwe, c’est son nom, a été inculpé hier par le juge Samba Sall pour assassinat et actes de tortures et de barbarie. Toutefois, l’inculpé a été placé sous contrôle judiciaire. Militant des droits de l’Homme, Cheyeba avait été retrouvé mort en 2010, dans sa voiture, sur une route à la sortie de Kinshasa. A la veille de sa mort, il avait reçu une convocation l'invitant à se rendre à l'inspection générale de la police pour y rencontrer le général Numbi, patron de la police congolaise. Il avait déféré à la convocation le lendemain vers 17h. Depuis qu’il avait appelé son épouse l’informant que le rendezvous était fixé à 17h30mn, il n’avait plus fait signe de vie jusqu’à ce que son corps soit découvert. Les organisations comme la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ont déposé une plainte contre Paul Mwilambwe car celui-ci se trouvait dans les locaux du commissariat de Kinshassa. Mieux, selon les plaignants, le policier avait, avant son exil, témoigné et dénoncé, outre sa participation, le rôle et l’implication de hauts gradés de la police congolaise, dont le général John Numbi dont il était un proche.
YOUSSOU NDOUR/VISION MAG
Vision Mag n’a pas diffamé Youssou Ndour. Ainsi en a décidé hier le tribunal correctionnel de Dakar qui a relaxé les journalistes Momar Diongue et Mamadou Sakhir Ndiaye accusés de diffamation par le ministre conseiller-musicien. Youssou Ndour s’était senti diffamé car, dans sa livraison du mois de juillet 2014, Vision Mag barrait à sa une : “Business et politique : L’Etat, otage des Lobbies”, avec la photo de Youssou Ndour en guise d’illustration. Aux pages 4 et 9, toujours photo de Youssou Ndour à l’appui, Momar Diongue écrivait : “Les hommes d’affaires et la politique, l’Etat, otage des Lobbies. Faut-il s’en réjouir ou s’en alarmer ? La forte présence d’hommes d’affaires et de capitaines d’industrie dans l’entourage présidentiel est une caractéristique principale de l’actuel régime. Jusque-là en marge des cercles du pouvoir, ils sont à présent au coeur d’une institution comme la Présidence… ». Plus loin, le journaliste écrivait : “Loum Diam décroche un prêt de 5 000 000 000 francs (…). Youssou Ndour qui réclamait 500 millions pour laver son honneur a été débouté de sa demande.
HABRÉ/MIMI
Prévu hier, le procès opposant l’ex-président tchadien Hissein Habré à l’ancienne Première-ministre Aminata Touré a été finalement renvoyé au 12 février prochain pour plaidoiries. L’ex-Pm est accusée de faux et usage de faux en écriture par Hissein Habré. En détention préventive à la prison du Cap Manuel pour crimes de guerre, crimes de génocide, l’ancien président tchadien reproche à Mme Aminata Touré d'avoir monté un faux document dans le cadre de la création des Chambres africaines extraordinaires (CAE). Hissein Habré et ses conseils estiment que la prévenue qui disait avoir un mandat de Me Alioune Badara Cissé, ministre des Affaires étrangères à l’époque, n’en avait pas le droit. La défense a cité parmi les témoins des députés membres de la commission des lois de l’Assemblée nationale.
SIDYA BAYO
L’état de santé du jeune opposant gambien Cheikh Sidya Bayo inquiète ses avocats. A en croire Me Assane Dioma, leur client “en détention arbitraire” en attendant son expulsion ne cesse de piquer des crises. D’où leur inquiétude. Selon Me Ndiaye, si leur client n’est pas libéré, ils vont organiser un point de presse aujourd’hui même. Une manière, selon l’avocat, de “dénoncer le manque d’humanisme du Sénégal”. Arrêté il y a une semaine après le putsch manqué en Gambie, le jeune opposant fait l’objet d’une expulsion depuis lundi dernier. Mais Cheikh Sidya Bayo se trouve dans les liens de la détention car ses avocats ont saisi la Cour suprême pour qu’elle ordonne le sursis à exécuter. Saisie mardi dernier, ladite Cour a huit jours pour statuer. Ce qui a rendu la mesure d’expulsion suspensive.
LA PALESTINE, UN PAS À LA CPI
L’Etat palestinien a déposé, depuis le 2 janvier dernier, les instruments d’adhésion au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et de l'Accord sur les privilèges et immunités de la Cour pénale internationale (APIC). Selon un communiqué du ministère de la Justice, le Garde des Sceaux Me Sidiki Kaba, par ailleurs président de l'Assemblée des États parties au Statut de Rome, s'est réjoui de ce dépôt. Selon le communiqué, le dépôt a été notifié le 6 janvier 2015 par le Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, agissant en sa qualité de dépositaire. La même source de souligner que ce nouveau dépôt fait par l’Etat palestinien, porte à 123 le nombre des États parties au Statut de Rome, et à 74 le nombre des États parties à l'APIC.
MALI
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a nommé jeudi comme Premier ministre son actuel représentant aux négociations de paix avec les groupes rebelles Modibo Keïta, en remplacement de Moussa Mara qui a démissionné, selon deux décrets du chef de l'Etat. Les deux décrets, sur la démission de M. Mara et la nomination de M. Keïta, ont été lus dans une déclaration du secrétaire général de la présidence diffusée à la télévision publique. Nommé il y a neuf mois, Moussa Mara était sur la sellette depuis son déplacement à Kidal au mois de mai dernier. Cette première visite d'un ministre malien dans le bastion de la rébellion touareg avait causé des affrontements meurtriers entre l'armée malienne et les rebelles qui tenaient la ville. Des dizaines de militaires avaient été tués et les Fama (Forces armées du Mali) avaient battu en retraite dans de nombreuses localités du Nord, laissant la grande majorité du septentrion malien aux mains des groupes armés.
BAUX MARAÎCHERS
Ouverte il y a de cela plusieurs mois, la gare des baux maraîchers de Pikine peine à faire l’unanimité. Qu’il s’agisse des transporteurs, des clients, rabatteurs, opérateurs, tout le monde crie son mécontentement. Certains ont même décidé de quitter la gare. C’est le cas de Sidy Sy, gérant d’une agence de transport qui avait rejoint la nouvelle gare aux premières heures. Des explications de ce dernier, il ressort que les travaux de la gare ne sont pas encore achevés. Ce qui fait, dit-il, que sa société ne dispose pas d’assez d’espace pour assurer la gestion quotidienne de ses activités. Surtout que le coût de l’exploitation est très élevé. C’est fort de tout cela que M. Sy et ses employés ont décidé de quitter la gare. Mais, à sa grande surprise, il reçoit des visites inopinées “de gens qui viennent lui rendre visite pour saboter son travail en l’agressant et dégradant ses véhicules”, selon ses déclarations. En attendant la suite de la plainte qu’il a déposée au niveau du parquet, il demande la protection des autorités étatiques.
Source:http://www.seneplus.com/article/en-coulisses-enquete-de-ce-vendredi-23
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