«Thione Seck Faramarene, Mapenda Seck Faramarene , Ousmane Seck Faramarene, Kéba Faramarene, Wally Seck woyal bamou neh le yaa di gueweul». C’est par ces mots que l’artiste Assane Kouyaté débute son single intitulé Bayyiko mou dem (Ndlr : laisse-le partir). En effet le chanteur y fait les louanges de Wally Seck ainsi que de sa famille.Thione Seck (père de Wally), Mapenda Seck, Ousmane Seck, Kéba Seck (oncles paternels de Wally), dit-il, sont tous des faramarene  (Ndlr : un terme pour dire griot, fréquemment utilisé par le jeune Wally Seck qui se revendique le plus grand faramarene de tous). Le titre de ce single est d’ailleurs très explicite. Au vu de la récente brouille qui a opposé Wally Seck et les promoteurs de son spectacle à Bercy, Assane Kouyaté se range du côté du jeune artiste à qui il prédit une belle carrière dans la musique. 
«Chaque individu a des ennemis. Wally est issu d’une famille de griots, il doit chanter. Il est jeune est bourré de talent. Alors, pourquoi veulent-ils l’en empêcher ? Wally Seck est né sous une bonne étoile. A son âge son père n’avait pas atteint ce niveau. Que ceux qui parlent sur son dos arrêtent», défend le jeune chanteur. Pour lui, tout le tintamarre qui a suivi les évènements de Bercy, «c’est juste une histoire de jalousie». «Pousse mou dem, teyyé mou dem (Ndlr : Qu’ils le veuillent ou non Wally ira loin), renchérit-il. Assane Kouyaté qui se fait bouclier contre les détracteurs de Wally Seck est actuellement en tournage de son clip. Mais en attendant son morceau fait déjà des émules sur les ondes.

Nuit du bazin à Atlanta et Californie
Nés dans une famille de griots Assane et Ousseynou Kouyaté, ont d’abord évolué dans le ballet national du Sénégal, avant de s’établir aux Etats Unis. C’est alors que le groupe Cheikhou Sénégal voit le jour : les jumeaux se lancent dans la musique. Chantant en wolof et en bambara, Assane Kouyaté et Oussey­nou Kouyaté ont aujourd’hui, à leur actif plusieurs clips : Bam­ba, leerou Tivaouane (Ndlr : la lumière de Tivaouane), Ndèye Banna lebou… et le single Bayyiko mou dem (laisse-le partir). Aux Etats Unis, Cheikhou Sénégal travaille à revaloriser la culture africaine et à montrer toute sa splendeur. Tous deux, ils tiennent une école de danse, font des tournées et des shows pour les enfants et organisent chaque année, la Nuit du bazin à Atlanta ou Californie. Cette Nuit du bazin a acquis une grande renommée à l’instar de celle de Djiby Dramé au Sénégal. Depuis 6 ans, cet évènement fait la joie de la communauté afro-mandingue et des africains-américains.  «C’est une manière de regrouper différentes cultures : Guinéens, Américains, Sénégalais, Gambiens», confie Assane Kouyaté. «Un moment de communion qui fait intervenir des choristes, des batteurs, et plusieurs artistes», note-t-il. 

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