Face aux difficultés quotidiennes de la vie, des bonnes femmes de la banlieue, tous âges confondus, gagnent leur vie à Seras. Difficultés et risques encourus, elles parviennent quand même à tirer leur épingle du jeu, à subvenir aux besoins de leurs familles. Avec leurs simples bénéfices, certaines d’entre elles ont pu aujourd’hui monter une tontine de 1 500 000 F Cfa par semaine.
Derrière la salle où sont abattus les porcs, de petites tentes s’alignent. Des femmes s’affairent autour de grandes marmites. Elles vendent de petits plats à base de viande. Dans l’enceinte de ces lieux où les bêtes sont abattues.
Leurs affaires roulent à merveille. De la soupe, du couscous, de la viande grillée aux brochettes, les prix vont de 500 F Cfa et au-delà en fonction du choix et de la quantité. Seulement, si chevillards, tripiers et autres peuvent se targuer de bien gagner leur vie dans le business de la viande, ces femmes ne se plaignent guère. De véritables machines à sous, selon un chevillard qui s’étonne du commerce fructueux de ces dames.
Sur un air taquin, tout en jurant être sérieux dans ses propos, il dévoile un secret des dames. ‘’Elles ont des tontines au sein même de Seras. Il y a même des hommes qui en font partie. Il y a une tontine qui a lieu trois fois dans l’année. Les parties prenantes cotisent 15 000 F Cfa par jour, la mise est de 1 500 000 F Cfa par semaine. Elle prend fin tous les 100 jours ‘’, confie notre interlocuteur. Une manière pour ces femmes de réaliser des choses concrètes avec leurs revenus.
A côté de cette catégorie, il y a une autre très présente chez les tripiers d’abats de moutons. Là également, elles sont dans la vente des pattes d’ovins et de bovins, mais aussi du nettoyage de tripes. La cinquantaine révolue, Salla Dieng, habitant Pikine rue 10, fait des ‘’laxas‘’ (tripes) de moutons depuis plus d’une décennie.
Mais elle est loin d’être aussi fortunée que les autres. Elle déclare même que son statut de soutien de famille ne lui permet de persister dans une activité dans laquelle elle ne trouve pas son compte.
Si elle est encore là, c’est parce que ses ‘’laxas’’ lui donnent la possibilité de régler ses problèmes et ceux des siens. ‘’On achète la panse de mouton à 2 500 F à 3 000 F Cfa et on essaie de réaliser des bénéfices qui tournent le plus souvent autour de 5 00 F et 1 000 F CFA par panse’’, confie-t-elle.
Pour relever la présence des femmes battantes dans ce milieu, Salla informe qu’il y a aussi 30 vendeuses de pattes. Elles rallient les lieux chaque jour, à 6h du matin. Toutefois, elles ne se fixent pas d’heure pour retourner dans leur foyer. Le plus important pour elles, c’est de pouvoir assurer le menu.
source:http://www.seneplus.com/economie/enquete-de-ce-week-end
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