Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

21
Jeu, Nov
vendredi, 02 décembre 2016 00:00

Macky donne des Gages Spécial

Écrit par
Évaluer cet élément
(0 Votes)

Récital de Coran en guise d’anniversaire de l’Apr
A défaut de festivités pour célébrer le 8e anniversaire de l’Alliance pour la République (Apr), c’est un récital de Coran qui a été organisé à cette occasion, au siège de la formation marron-beige. Ceci, à cause de l’assassinat crapuleux de la 5ème vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Fatoumata Matar Ndiaye, le 19 novembre dernier à son domicile sis à Pikine. En effet, le Président Macky Sall avait ordonné à ces militants de reporter l’anniversaire de l’Apr, en raison des liens fraternels et étroits qui unissaient feue Fatoumata Matar Ndiaye et ses camarades. Cette décision prise par le Président Macky Sall d’annuler purement et simplement toutes les festivités initialement prévues dans le cadre de la célébration de l’anniversaire du parti le 1er décembre a été unanimement approuvée et saluée par l’ensemble des membres de l’Apr. Cela dit, la séance de récital de Coran tenue hier au siège de l’Apr a été marquée par la présence de la quasi-totalité de la famille républicaine.

Me Sidiki Kaba
Le projet de réforme de la justice qui a suscité une levée de boucliers des magistrats est en passe d’être adopté malgré les récriminations. Les rencontres  entre le ministre de la Justice etl’Union des magistrats ainsi que le président du Groupe parlementaire de Benno, Moustapha Diakhaté n’ont pas pu infléchir le gouvernement dans sa posture. En tout cas, le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba a présenté  hier les projets de réformes en commission technique. Les députés membres de la commission ont adopté les trois textes sans débat. Le député Thierno Bocoum qui s’en est opposé en invoquant le règlement intérieur, a été inaudible face à la majorité mécanique qui a adopté le projet sur l’organisation du Conseil supérieur de la magistrature et celui portant modification de la Cour Suprême sans débat. Il a préféré bouder. En attendant, les plénières sont prévues lundi prochain. 

Macky Sall et les magistrats
Avant-hier, le chef de l’Etat a reçu presque tous les leaders de la mouvance présidentielle avant de recevoir hier, Wattu Sénégal. Au cours sa rencontre avec ses alliés, Macky Sall les a sensibilisés sur le projet controversé avec les magistrats. Curieusement, il a réussi à convaincre la quasi totalité du bien fondé de la réforme, particulièrement sur l’augmentation de l’âge de la retraite. Même ceux qui en étaient hostiles ont épousé sa position à l’instar du président du Hcct Ousmane Tanor Dieng, Samba Sy, secrétaire général du Pit, Mamadou Ndoye, Souty Touré, qui ont toutefois, déploré le manque de communication sur la question. En effet, Macky est revenu sur ce qu’il a fait pour les magistrats notamment la suppression de la taxe sur l’indemnité de judicature (800 000). Aussi, le chef de l’Etat a invoqué son devoir régalien en indiquant qu’il revient à l’exécutif de prendre l’initiative de la loi, au législatif de légiférer et au pouvoir judiciaire d’appliquer les lois. En définitive, le chef de l’Etat a juré que cette modification concerne 16 hauts magistrats et qu’elle n’avait rien de personnelle.

Le fils de Abdoulaye Daouda Diallo
Les alliés ont soulevé devant le chef de l’Etat la question sensible de la nationalité avec une véritable discrimination notée au Sénégal contre toutes les personnes dont les noms de famille ont une consonance étrangère. Par exemple, le fils du ministre de l’Intérieur parti chercher un passeport, s’est vu renvoyé à la maison par les policiers qui lui réclamaient un certificat de nationalité. Plusieurs exemples de ce genre ont été soulignés pour attester de la frustration qu’une telle mesure datant du temps de Jean Collin peut engendrer. Le président de la République a dénoncé cette mesure qui ne se justifie pas dans l’Afrique qui marche inlassablement vers l’unité. Macky Sall a rappelé que le nom de famille ne détermine pas la nationalité, puisqu’au Mali, Abdoulaye Diop est ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine, tandis qu’un ancien Premier ministre guinéen s’appelle Lanseny Fall 

Bignona
Les jeunes de Bignona se sont révoltés contre les gendarmes après l’arrestation, dans la soirée  du mercredi au jeudi, du présumé meurtrier de la dame Mariama Badji. La dame a été violée et tuée dans sa chambre. Après avoir commis son crime, le meurtrier a disparu dans la nature avant d’être arrêté dans la soirée. La nouvelle de son arrestation s’est répandue comme une traînée de poudre dans la ville. Les jeunes se sont ressemblés spontanément et ont pris la direction de la brigade de la gendarmerie où le présumé meurtrier est en garde à vue. En colère, ils ont envahi les locaux de la gendarmerie. Déterminés à avoir la peau du présumé bourreau de Mariama Badji, et devant l’opposition des pandores, les jeunes ont brulé des pneus sur les principales artères de la ville. Il a fallu appeler en renfort les gendarmes de Ziguinchor pour repousser, à coups de grenades lacrymogènes, les jeunes furieux. Finalement, le présumé meurtrier a été transporté à Ziguinchor où il doit être entendu par les enquêteurs. Nos sources renseignent que d’autres complices sont recherchés. 

Ousmane Sow
Le chef de l’Etat a rendu un hommage à l’artiste sculpteur Ousmane Sow. Le Sénégal perd, dit-il, une figure éminente de son paysage culturel, Ousmane Sow. L’artiste de dimension internationale avérée et académicien, a produit une œuvre prodigieuse qui l’a élevé au rang de monument de la création artistique sénégalaise, africaine et mondiale. Il s’est illustré par ses oeuvres inspirées des Massaïs, des Peulhs, des lutteurs etc. Selon Macky Sall, il a produit des personnages et des scènes qui témoignent de la longue histoire de l’Afrique, de son identité et de ses rapports avec le reste du monde. Il salue ainsi la mémoire d’un digne fils du Sénégal et de l’Afrique qui s’est ouvert, en humaniste confirmé, à tous les horizons possibles de la créativité. Le président de la République présente ses condoléances à la famille du défunt, à la communauté artistique nationale et internationale ainsi qu’au peuple sénégalais. 

Sg du ministère de la Justice
Alioune Ndiaye a pris du galon. Magistrat émérite et chevronné, il vient d’être nommé Secrétaire Général (Sg) du ministère de la Justice. Il remplace ainsi Cheikh Tidiane Diallo qui, lui, est nommé comme procureur général près la Cour d’appel de Thiès. Admis à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) où il est sorti major de sa promotion, le tout nouveau Sg du ministère de la Justice est diplômé de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) où il a été aussi major de sa promotion tout au long de son cursus universitaire avant de décrocher un Master II en études et pratiques des relations internationales avec une mention assez bien. En effet, Alioune Ndiaye est issu d’une famille de juristes. Son frère Cheikh Ndiaye est en service à la Cour d’appel de St-Louis alors que son autre frère Abdoulaye Ndiaye cumule le poste de Secrétaire général avec celui de président de chambre à la Cour suprême. Dans le monde professionnel, il s’est frayé son bonhomme de chemin en étant conseiller à la Cour d’appel de Dakar avant d’être le président de chambre à la Cour d’appel. Il a auparavant été chef de délégation de la 53ème et 55ème session de la commission du développement social des Nations Unies à New York et patron du cabinet du ministère de la Famille, de l’Enfance et de l’Entreprenariat Féminin.

Massacre
Hier 1er décembre, c’était l’anniversaire du massacre d’anciens prisonniers de guerre à Thiaroye au Sénégal. En ce jour d’anniversaire, les familles des victimes se sont demandées à quand la fin de l’obstruction à la manifestation de la vérité ? Dans un communiqué transmis au journal «Le monde», les familles des victimes de tirailleurs sénégalais exécutés ou dégradés pour «rébellion» dénoncent une «falsification de l’histoire» par l’Etat français. Elles ont décidé d’alerter l’opinion publique afin que cesse toute désinformation, toute manipulation, toute falsification autour de ce crime commis par la France. Plus de soixante-dix ans après les faits, elles demandent que cesse ce mensonge d’Etat qui se perpétue encore en 2016. Elles sont confortées dans leur posture par l’historienne Armelle Mabon, de l’université Bretagne-Sud. Après plusieurs années de recherches et de fouilles d’archives publiques et privées en France, au Sénégal et au Royaume-Uni,  l’historienne a pu établir que cedrame est bien un crime de masse prémédité puis maquillé en rébellion armée. Pour elle, c’est une machination qui a été mise en place pour dresser un bilan mensonger de 35 morts et camoufler les 300 à 400 victimes jetées dans des fosses communes. Pour rappel, les tirailleurs originaires de l’Afrique occidentale française, ont été mobilisés pour aller défendre la France en 1939 et ont été faits prisonniers par les Allemands en juin 1940.

Guet-Ndar
Le tribunal de Saint Louis a refusé hier du monde lors le procès des jeunes présumés coupables du saccage de l’école élémentaire Cheikh Toure et du poste de gendarmerie. Les populations de Guet-Ndar avaient vandalisé ces infrastructures à la suite de la démolition des deux mosquées du quartier de Guet- Ndar. La démolition des mosquées est motivée par un vaste programme touristique initié par l’équipe municipale sous la direction du maire Mansour Faye. A la suite de leur enquête, les policiers ont interpellé onze jeunes qui ont été placés sous mandat de dépôt pour participation à des actions ayant causé des dommages à la propriété mobilière d’autrui, exercice de violences et voies de fait avec effusion de sang à des agents de la force publique dans l’exercice de leur fonction, incendie volontaire d’objets appartenant à autrui. Devant la gravité de tous ces chefs d’inculpation, le parquet a requis 3 ans ferme contre les prévenus. Ces derniers seront édifiés sur leur sort le 8 décembre prochain jour du délibéré. La défense représentée par Me Cheikh Ahmadou Bamba Fall a plaidé la relaxe. La robe noire a demandé à titre principal le renvoi des prévenus des fins de la poursuite, sans peine ni dépens et à titre subsidiaire la relaxe au bénéfice du doute.

 

source: http://www.seneplus.com/politique/les-piques-de-las-de-ce-vendredi-45

  • Guinée 0
  • Guinée 0
  • Guinée 0
  • Guinée 0
  • Guinée 0
  • Guinée 0
Lu 28211 fois

Laissez un commentaire

Assurez-vous d'entrer toutes les informations requises, indiquées par un astérisque (*). Le code HTML n'est pas autorisé.