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Jeu, Nov
samedi, 01 avril 2017 00:00

Monsieur le ministre, Camara Hamédi, quelle surprise pour moi Spécial

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Mes salutations cordiales ;
Monsieur le ministre, Camara Hamédi, quelle surprise pour moi, d’apprendre dans l’histoire du village Coumbandao qui bouillonne tout le Guidumakha, vous seriez impliqué « personnellement » pour alimenter le conflit, voire la tension qui règne entre nos parents illettrés soninké? Oui je suis sous le choque qu’on me le dise sans détour, Dicko, encore vos parents créent la zizanie à Coumbandao « xa maa rémé Hamedi Dama Dafforonké ministri » n’est pas innocent dans l’histoire car il est en connexion avec le chef du village.

 

 

 

 
J’espère que ceci est faux, en tout cas, le « chef » du village mobilise ses forces et troupes pour dire que l’état n’a jamais interdit l’esclavage, qu’il détient cette information de Hamedi Dama et ceux qui ont participé à la journée du 06 mars 2017, sont tous des menteurs. Hélas, ministre, pourquoi se salir pour ces genres de futilités ? Mais est ce que le gouverneur ment ? Est-ce que le chef d’état Aziz, son premier ministre et l’ensemble du gouvernement auquel vous faites parti, sont tous des menteurs en signant la loi qui a criminalisé l’esclavage ? La journée du 06 mars 2017, fut bel et bien décrétée par l’état mauritanien comme journée nationale contre l’esclavage et ses séquelles.
 
Voila la source qui a provoqué l’altercation vive entre les villageois lors d’une réunion chez le fameux chef du village, qui voit là, une opportunité de créer une tension entre les fils soninké qui se disputent sur le pour et contre l’esclavage. Ainsi, les féodaux du village en profitent comme d’habitude pour introduire des fausses plaintes en embarquant quelques adeptes troubadours qui se disent d’être fiers de rester des esclaves de Camara, quelle honte pour la société soninké que vous représentez dans un gouvernement? Peut-on être fier du cas du vieillard à Daffort, Silima Bakary Diarra, 106 ans, qu’on attaque devant le préfet de Ould-Yengé gratuitement soi-disant qu’un « esclave ne peut être propriétaire de la terre » ?
 
Monsieur le ministre, il est temps de siffler la fin de cette immoralité féodale au milieu de soninké en leur disant la vérité crue. L’esclavage et ses séquelles sont considérés comme un crime contre l’humanité et votre gouvernement les a élevés au rang d’un crime IMPRESCRIPTIBLE. Le peu de féodaux qui s’accrochent, se pavanent dans la région en étant fiers de cet odieux crime, le payeront cher donc vaut mieux de prendre le devant. J’espère que vous mettrez fin à ces genres d’histoires actuellement à Coumbandao, Daffort et dans toute la région.

Veuillez recevoir mes salutations distinguées

 

Diko Hanoune/ Lyon France.
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