Le Comité International Olympique (CIO) a été traversé par des secousses de plusieurs cas de corruption et de fraude, qui ont eu à défrayer la chronique jusqu’à écorner l’image de l’institution sportive, sans que ces affaires ne débouchent sur une procédure pénale.
Ce sont souvent des sanctions administratives qui sont prises contre les auteurs des faits délictuels. Alors, on peut se poser la question de savoir pourquoi le dossier Lamine Diack a-t-il atterri sur la table du Parquet national financier (PNF) de Paris ? S’il y a eu des cas avérés de corruption, le dossier des Diack aurait pu être réglé par le Conseil d’Administration, en interne, sans que la Justice française ne soit impliquée. Qu’est-ce qui différencie l’affaire des Diack aux autres scandales qui ont touché le CIO, la Fifa, et qui
n’ont connu aucune suite ?
Voici les réponses : l’affaire Lamine Diack touche la Russie de Vladimir Poutine, adversaire numéro 1 de l’Europe, des États-Unis et de leurs alliés. Elle implique, également, le Qatar, l’un des premiers pays producteurs de gaz et de pétrole à travers le monde, «ennemi»
de l’Arabie Saoudite, allié stratégique des États-Unis dans le Golf, partenaire commercial de la France, avec qui elle a signé des contrats importants d’armement. La Russie, tout comme le Qatar, contrôle une part énorme de la production mondiale de gaz.
Enlever le nom de la Russie et du Qatar de l’affaire Lamine Diack, ce dossier n’aurait plus aucun enjeu, aux yeux des autorités françaises et occidentales, en général. Sans ces deux pays, l’ancien Maire de Dakar ne serait jamais arrêté, quel que soit le motif exposé.
Comme l’a dit Poutine, ce dossier est politique. Plusieurs éléments du dossier dont nous avons pris connaissance et fait des recoupements cachent mal les dessus politiques, géopolitiques, géostratégiques et commerciaux de cette affaire que la presse et la Justice françaises ont voulu présenter comme une entreprise de corruption créée et entretenue par les Sénégalais.
Au cours de nos investigations, nous avons remarqué l’attitude dangereuse de la presse sénégalaise, qui se gave d’articles de journalistes français, allemands et anglais, en collusion flagrante avec des parties prenantes dans ce dossier. Sans aucune remise en
cause de la crédibilité des informations relayées par une partie de la presse française, les médias sénégalais, sans filtre, relaient toutes les informations tendancieuses. Or, Edwy Plenel, Directeur de publication de «Mediapart», qui s’acharne à longueur d’édition sur Lamine Diack, est un ami intime du Juge Renaud Van Ruymbeke, tous deux trotskistes, membres de la Gauche française, politiquement très engagés. Dans ce dossier, les organes de presse les plus hostiles au Sénégal, à Lamine Diack et à son fils sont : l’Équipe, Médiapart, The Garduian, AFP, France 24, RFI, TV5 Monde, Le Monde. Marc Ventouillac, rédacteur en chef de «l'Équipe», était membre de la Commission presse de l’IAAF, de 2011 à 2015, sous la vice-présidence de Sébastian Coe. Et, depuis 2015, Marc est devenu le Président de la Commission Presse de l’IAAF. Voilà, pourquoi, il utilise maintenant le journal «l’Équipe» comme un outil de lynchage médiatique contre Lamine Diack et son fils, Massata. L’actuel Président de l’IAAF (Sébastian Coe) a également créé un cabinet de lobbying et de relations internationales, qui est aussi mis en contribution dans le plan média mis en place contre les Diack.
Marc Ventouillac, actuel Président de la Commission Presse de l’IAAF, et Nick Davies, l'ancien Directeur de la Communication de l'IAAF, s’occupent exclusivement du lobbying presse, au détriment des Diack et de la Russie. Rappelons juste que le Conseiller en
Communication du président de l’IAAF, Sébastian Coe, est mort. Il s’agit de Mike Lee, expatron de Vero communication. C’est lui qui avait fait sa campagne présidentielle, entre 2014 et 2015. Mike Lee était aussi le consultant en communication de la candidature des
Jeux Olympiques de Paris 2024.
La collusion entre la presse française, le Parquet financier et les juges n’est plus à démontrer, parce que manifeste, et elle déteint dans la conduite de la procédure. Cette complicité suspecte se manifeste, également, par des fuites savamment planifiées par
l’équipe de lobbying presse de l’actuel président de l’IAAF. La presse et l’opinion publique sénégalaises doivent être édifiées sur ces faits importants pour éviter d’être victime d’une manipulation qui vise à baliser une condamnation médiatique, avant celle judiciaire. Car, déjà, le journal «Libération» a annoncé, lundi 13 janvier, une condamnation de 10 ans contre Lamine Diack pour cette première affaire. Le but, ce n’est nullement la condamnation, mais plutôt l’acception à l’avance de cette possible condamnation, par
l’opinion publique. On n’ose pas croire que la France, pays dit-on de liberté, d’égalité et la fraternité, ira jusqu’à condamner Lamine Diack sans aucune base.
Nul ne peut, à l’avance, décharger Lamine Diack, son fils Massata Diack et leurs coaccusés de tout soupçon, parce qu’il s’agit de plusieurs années de gestion, par conséquent, des manquements commis involontairement peuvent surgir. En outre, il peut y avoir des manquements, directement ou indirectement commis. Mais, il va falloir que l’accusation soit prouvée et matérialisée. Toutefois, notre niveau d’information nous permet d’avancer que l’accusation manque d’éléments rigoureux et irréfutables. Et la stratégie judicaire, tout comme la campagne médiatique mise en place, pour mouiller les Présidents russe et sénégalais, lève un coin du voile sur les intentions qui se cachent derrière cette procédure inéquitable.
Le Directeur de Publication de «Mediapart», Edwy Plenel, est une pièce maitresse dans le plan média et le lobbying mis en place par l’ancien Juge, Renaud Van Ruymbeke. Plenel est à l’origine de plusieurs fuites, dans l’unique but de crédibiliser la démarche de son
ami gauchiste, le Juge Van Ruymbeke, qui a dangereusement glissé sur le terrain politique, en accusant ouvertement les Présidents Poutine et Macky Sall.
«Le Tribunal correctionnel de Paris juge un volet du scandale du dopage d’État en Russie, les athlètes dopés ayant échappé aux sanctions, grâce à un système de corruption impliquant l’ancien Président de la Fédération internationale d'athlétisme et son fils. Une
affaire digne d’un polar, où apparaissent le Président russe, Vladimir Poutine, et son homologue sénégalais, Macky Sall», a écrit Médiapart du journaliste Edwy Plenel, le mardi 14 janvier 2020. Le journal ajoute : «Le système de corruption présumé, baptisé
"protection totale", consistait à retarder les sanctions contre 23 athlètes russes soupçonnés de dopage, en échange de paiements extorqués aux athlètes et de faveurs financières accordées par l’État et des entreprises russes, dont le soutien présumé à la
campagne électorale de l’actuel président du Sénégal, Macky Sall, proche de Lamine Diack.».
Dans ce dossier, Médiapart est le prolongement du juge Van Ruymbeke, qui tente de mêler Vladimir Poutine et Macky Sall, justement pour donner un cachet politique international à cette affaire.
Poursuivre l’ancien patron de l’athlétisme mondial, Lamine Diack, de «corruption active et passive», «d’abus de confiance» et «blanchiment en bande organisée», pour ensuite y mêler Poutine et Macky Sall, relève d’une volonté de nuire à ces deux chefs d’Etat. Dans cette affaire, «Mediapart», «l’Equipe», «Libération » et «The Guardin» etc. ont accepté de jouer le rôle de snippers médiatiques, au service de Sébastian Coe, qui a saisi le Parquet de Paris pour une procédure qui devait se tenir à Monaco.
Le journal «l’Equipe», dans sa livraison du lundi 13 janvier 2020, a déjà annoncé une condamnation de 10 ans contre Lamine Diack, dans un article signé par Gilles Simon intitulé : «l’honneur perdu de Lamine Diack». «L’Equipe» présente la Russie comme un pays de tricheur. Gilles Simon écrit : «En matière de dopage, la Russie déçoit rarement. Son génie d’organisation, son inventivité et sa capacité à repousser les limites en font une sorte de modèle jalousé par tous les tricheurs de la planète». «L’Equipe», à travers cet article, a donné le ton d’un procès, qui ne sera certainement pas équitable et ni juste.
IAAF ET LA JUSTICE FRANÇAISE DISQUALIFIÉS
Ce sont souvent des sanctions administratives qui sont prises contre les auteurs des faits délictuels. Alors, on peut se poser la question de savoir pourquoi le dossier Lamine Diack a-t-il atterri sur la table du Parquet national financier (PNF) de Paris ? S’il y a eu des cas avérés de corruption, le dossier des Diack aurait pu être réglé par le Conseil d’Administration, en interne, sans que la Justice française ne soit impliquée. Qu’est-ce qui différencie l’affaire des Diack aux autres scandales qui ont touché le CIO, la Fifa, et qui
n’ont connu aucune suite ?
Voici les réponses : l’affaire Lamine Diack touche la Russie de Vladimir Poutine, adversaire numéro 1 de l’Europe, des États-Unis et de leurs alliés. Elle implique, également, le Qatar, l’un des premiers pays producteurs de gaz et de pétrole à travers le monde, «ennemi»
de l’Arabie Saoudite, allié stratégique des États-Unis dans le Golf, partenaire commercial de la France, avec qui elle a signé des contrats importants d’armement. La Russie, tout comme le Qatar, contrôle une part énorme de la production mondiale de gaz.
Enlever le nom de la Russie et du Qatar de l’affaire Lamine Diack, ce dossier n’aurait plus aucun enjeu, aux yeux des autorités françaises et occidentales, en général. Sans ces deux pays, l’ancien Maire de Dakar ne serait jamais arrêté, quel que soit le motif exposé.
Comme l’a dit Poutine, ce dossier est politique. Plusieurs éléments du dossier dont nous avons pris connaissance et fait des recoupements cachent mal les dessus politiques, géopolitiques, géostratégiques et commerciaux de cette affaire que la presse et la Justice françaises ont voulu présenter comme une entreprise de corruption créée et entretenue par les Sénégalais.
Au cours de nos investigations, nous avons remarqué l’attitude dangereuse de la presse sénégalaise, qui se gave d’articles de journalistes français, allemands et anglais, en collusion flagrante avec des parties prenantes dans ce dossier. Sans aucune remise en
cause de la crédibilité des informations relayées par une partie de la presse française, les médias sénégalais, sans filtre, relaient toutes les informations tendancieuses. Or, Edwy Plenel, Directeur de publication de «Mediapart», qui s’acharne à longueur d’édition sur Lamine Diack, est un ami intime du Juge Renaud Van Ruymbeke, tous deux trotskistes, membres de la Gauche française, politiquement très engagés. Dans ce dossier, les organes de presse les plus hostiles au Sénégal, à Lamine Diack et à son fils sont : l’Équipe, Médiapart, The Garduian, AFP, France 24, RFI, TV5 Monde, Le Monde. Marc Ventouillac, rédacteur en chef de «l'Équipe», était membre de la Commission presse de l’IAAF, de 2011 à 2015, sous la vice-présidence de Sébastian Coe. Et, depuis 2015, Marc est devenu le Président de la Commission Presse de l’IAAF. Voilà, pourquoi, il utilise maintenant le journal «l’Équipe» comme un outil de lynchage médiatique contre Lamine Diack et son fils, Massata. L’actuel Président de l’IAAF (Sébastian Coe) a également créé un cabinet de lobbying et de relations internationales, qui est aussi mis en contribution dans le plan média mis en place contre les Diack.
Marc Ventouillac, actuel Président de la Commission Presse de l’IAAF, et Nick Davies, l'ancien Directeur de la Communication de l'IAAF, s’occupent exclusivement du lobbying presse, au détriment des Diack et de la Russie. Rappelons juste que le Conseiller en
Communication du président de l’IAAF, Sébastian Coe, est mort. Il s’agit de Mike Lee, expatron de Vero communication. C’est lui qui avait fait sa campagne présidentielle, entre 2014 et 2015. Mike Lee était aussi le consultant en communication de la candidature des
Jeux Olympiques de Paris 2024.
La collusion entre la presse française, le Parquet financier et les juges n’est plus à démontrer, parce que manifeste, et elle déteint dans la conduite de la procédure. Cette complicité suspecte se manifeste, également, par des fuites savamment planifiées par
l’équipe de lobbying presse de l’actuel président de l’IAAF. La presse et l’opinion publique sénégalaises doivent être édifiées sur ces faits importants pour éviter d’être victime d’une manipulation qui vise à baliser une condamnation médiatique, avant celle judiciaire. Car, déjà, le journal «Libération» a annoncé, lundi 13 janvier, une condamnation de 10 ans contre Lamine Diack pour cette première affaire. Le but, ce n’est nullement la condamnation, mais plutôt l’acception à l’avance de cette possible condamnation, par
l’opinion publique. On n’ose pas croire que la France, pays dit-on de liberté, d’égalité et la fraternité, ira jusqu’à condamner Lamine Diack sans aucune base.
Nul ne peut, à l’avance, décharger Lamine Diack, son fils Massata Diack et leurs coaccusés de tout soupçon, parce qu’il s’agit de plusieurs années de gestion, par conséquent, des manquements commis involontairement peuvent surgir. En outre, il peut y avoir des manquements, directement ou indirectement commis. Mais, il va falloir que l’accusation soit prouvée et matérialisée. Toutefois, notre niveau d’information nous permet d’avancer que l’accusation manque d’éléments rigoureux et irréfutables. Et la stratégie judicaire, tout comme la campagne médiatique mise en place, pour mouiller les Présidents russe et sénégalais, lève un coin du voile sur les intentions qui se cachent derrière cette procédure inéquitable.
Le Directeur de Publication de «Mediapart», Edwy Plenel, est une pièce maitresse dans le plan média et le lobbying mis en place par l’ancien Juge, Renaud Van Ruymbeke. Plenel est à l’origine de plusieurs fuites, dans l’unique but de crédibiliser la démarche de son
ami gauchiste, le Juge Van Ruymbeke, qui a dangereusement glissé sur le terrain politique, en accusant ouvertement les Présidents Poutine et Macky Sall.
«Le Tribunal correctionnel de Paris juge un volet du scandale du dopage d’État en Russie, les athlètes dopés ayant échappé aux sanctions, grâce à un système de corruption impliquant l’ancien Président de la Fédération internationale d'athlétisme et son fils. Une
affaire digne d’un polar, où apparaissent le Président russe, Vladimir Poutine, et son homologue sénégalais, Macky Sall», a écrit Médiapart du journaliste Edwy Plenel, le mardi 14 janvier 2020. Le journal ajoute : «Le système de corruption présumé, baptisé
"protection totale", consistait à retarder les sanctions contre 23 athlètes russes soupçonnés de dopage, en échange de paiements extorqués aux athlètes et de faveurs financières accordées par l’État et des entreprises russes, dont le soutien présumé à la
campagne électorale de l’actuel président du Sénégal, Macky Sall, proche de Lamine Diack.».
Dans ce dossier, Médiapart est le prolongement du juge Van Ruymbeke, qui tente de mêler Vladimir Poutine et Macky Sall, justement pour donner un cachet politique international à cette affaire.
Poursuivre l’ancien patron de l’athlétisme mondial, Lamine Diack, de «corruption active et passive», «d’abus de confiance» et «blanchiment en bande organisée», pour ensuite y mêler Poutine et Macky Sall, relève d’une volonté de nuire à ces deux chefs d’Etat. Dans cette affaire, «Mediapart», «l’Equipe», «Libération » et «The Guardin» etc. ont accepté de jouer le rôle de snippers médiatiques, au service de Sébastian Coe, qui a saisi le Parquet de Paris pour une procédure qui devait se tenir à Monaco.
Le journal «l’Equipe», dans sa livraison du lundi 13 janvier 2020, a déjà annoncé une condamnation de 10 ans contre Lamine Diack, dans un article signé par Gilles Simon intitulé : «l’honneur perdu de Lamine Diack». «L’Equipe» présente la Russie comme un pays de tricheur. Gilles Simon écrit : «En matière de dopage, la Russie déçoit rarement. Son génie d’organisation, son inventivité et sa capacité à repousser les limites en font une sorte de modèle jalousé par tous les tricheurs de la planète». «L’Equipe», à travers cet article, a donné le ton d’un procès, qui ne sera certainement pas équitable et ni juste.
IAAF ET LA JUSTICE FRANÇAISE DISQUALIFIÉS
Le juge français Van Ryumbeke parti à la retraite en Mai 2019
Pour pouvoir se plaindre, il faut d’abord subir un préjudice. Mais, curieusement, le fond du dossier démontre que Papa Massata Diack, à travers ses entreprises, n’a jamais commis un acte délictuel contre l’État français, ni menacé les intérêts de ce pays dans un
quelconque contrat. Tous les autres contrats apportés par Pamodzi Sports Consulting, l’agence marketing de Papa Massata Diack, ont été signés, facturés et perçus par l’entreprise japonaise Dentsu/AMS. Il est capital de rappeler que les paiements reçus par Massata Diack ont été effectués par cette entreprise nipponne. Toutes les sommes payées au fils de Lamine Diack par Dentsu/AMS sont des montants fixés au terme de négociations entre les différentes parties, en présence de leurs avocats.
Ces paiements sont classés dans les commissions d’apporteurs d’affaires qui ont participé dans le processus de négociation des sponsors. Dentsu et AMS sont les propriétaires exclusifs de tous les contrats démarchés et obtenus par Pamodzi Sports Consulting. C’est donc une hérésie que de vouloir considérer ces contrats comme des revenus directs de l’IAAF. En vérité, c’est Dentsu qui a rempli toutes ses obligations financières avec l’IAAF, depuis 2001, qui est l’unique structure capable d’engager des poursuites pénales, si elle avait réellement subi des préjudices. Mais ni Dentsu, ni AMS ne se sont constituées partie civile contre les Diack dans cette procédure engagée par la Justice français. La France n’a, elle aussi, subi aucun préjudice. Le PNF est, aujourd’hui, incapable de prouver des préjudices subis par l’État français, et les rapports annuels de gestion devraient suffire pour prononcer l’abandon des poursuites.
En vérité, le PNF a suivi le chemin indiqué par le clan de Sébastian Coe, actuel président de l’IAAF, qui a voulu ouvrir son magistère par une chasse aux sorcières contre les Russes et les Sénégalais. A y voir de plus près, il a un parfum de règlement de comptes, qui vise Lamine Diack, et planifié par son successeur. Et les autorités françaises, qui cherchent des poux sur le crane de Poutine, se sont engouffrées dans cette brèche pour atteindre le locataire du Kremlin.
Les enquêteurs français ont été amnésiques en voulant ouvrir une procédure orientée contre deux Africains et deux Russes, tout en tentant d’omettre le rôle joué par l’actuel président de l’IAAF, qui a été membre de la Commission Marketing & Promotion (2003 -
2007), présidée par le Vice-Président allemand Helmut Digel. Coe était aussi VicePrésident de Lamine Diack, de 2007 à 2015. En plus, le successeur de Lamine Diack, Sébastian Coe, est gérant de l’agence de marketing et relations publiques Chime Sport Marketing (CSM). Ce groupe est rattaché au groupe WPP (Martin Sorell), bien introduit dans le monde du Marketing Sportif, du lobbying et des relations publiques. Aujourd’hui, tout cet arsenal est déployé pour dénigrer les Africains, peints comme des corrompus à
ne jamais, qui seraient indignes de confiance pour diriger, dans le futur, des instances internationales. Or, Lamine Diack a enregistré un bilan jamais réalisé à la tête de l’IAAF, depuis sa création, avec des succès financiers éclatants.
Pour éclairer la lanterne, le PNF devrait fouiller la gestion financière et administrative de l’IAAF, afin de situer les responsabilités et déceler des failles. Les enquêteurs semblent ignorer volontairement que Sébastian Coe, en tant que membre de la Commission
Marketing & Promotion et Vice-président, a validé, avec sa signature, tous les rapports financiers présentés en Commission exécutive, en Conseil et au Congrès de l’IAAF, entre 2003 et 2015. En plus, tous les rapports d’audit ont été certifiés.
Il y a également du subjectivisme dans ce dossier, car Sébastian Coe n’a jamais cru à son élection à la tête de l’IAAF. Pour réussir sa campagne, de 2014 à 2015, et assurer va victoire, il a sollicité le soutien de Massata Diack, à travers Feu Jean Marie Weber (ex Pdg
d’ISL Marketing AG), d’Helmut Digel et de Nick Davies (ex-Directeur de la Communication et Secrétaire général adjoint de l’IAAF). Après avoir envoyé des émissaires, il s’est personnellement déplacé pour rendre visite à Massata Diack, à trois reprises, en mai 2014
à Shanghai (avec Helmut Digel et Nick Davies lors du Meeting IAAF Diamond League), à Pékin (lors du Conseil de l’IAAF au Shangri La, en Avril 2015), et, finalement, aux Bahamas. C’est presque genou à terre qu’il est entré dans la chambre de Massata, aux Bahamas, pour quémander son soutien pour son élection à la présidence de l’IAAF. Ce jour-là, il avait aussi demandé à avoir une copie du rapport présenté à la Commission Marketing IAAF, le 03 mai 2015, sur demande de Helmut Digel. Coe avait personnellement invité Massata Diack aux travaux de l’IAAF de la Commission Presse, en 2014 aux Bahamas. Aujourd’hui, c’est cet homme qui a engagé des poursuites contre les Diack.
MASSATA, UN ORFÈVRE DU MARKETING ET DU SPONSORING
quelconque contrat. Tous les autres contrats apportés par Pamodzi Sports Consulting, l’agence marketing de Papa Massata Diack, ont été signés, facturés et perçus par l’entreprise japonaise Dentsu/AMS. Il est capital de rappeler que les paiements reçus par Massata Diack ont été effectués par cette entreprise nipponne. Toutes les sommes payées au fils de Lamine Diack par Dentsu/AMS sont des montants fixés au terme de négociations entre les différentes parties, en présence de leurs avocats.
Ces paiements sont classés dans les commissions d’apporteurs d’affaires qui ont participé dans le processus de négociation des sponsors. Dentsu et AMS sont les propriétaires exclusifs de tous les contrats démarchés et obtenus par Pamodzi Sports Consulting. C’est donc une hérésie que de vouloir considérer ces contrats comme des revenus directs de l’IAAF. En vérité, c’est Dentsu qui a rempli toutes ses obligations financières avec l’IAAF, depuis 2001, qui est l’unique structure capable d’engager des poursuites pénales, si elle avait réellement subi des préjudices. Mais ni Dentsu, ni AMS ne se sont constituées partie civile contre les Diack dans cette procédure engagée par la Justice français. La France n’a, elle aussi, subi aucun préjudice. Le PNF est, aujourd’hui, incapable de prouver des préjudices subis par l’État français, et les rapports annuels de gestion devraient suffire pour prononcer l’abandon des poursuites.
En vérité, le PNF a suivi le chemin indiqué par le clan de Sébastian Coe, actuel président de l’IAAF, qui a voulu ouvrir son magistère par une chasse aux sorcières contre les Russes et les Sénégalais. A y voir de plus près, il a un parfum de règlement de comptes, qui vise Lamine Diack, et planifié par son successeur. Et les autorités françaises, qui cherchent des poux sur le crane de Poutine, se sont engouffrées dans cette brèche pour atteindre le locataire du Kremlin.
Les enquêteurs français ont été amnésiques en voulant ouvrir une procédure orientée contre deux Africains et deux Russes, tout en tentant d’omettre le rôle joué par l’actuel président de l’IAAF, qui a été membre de la Commission Marketing & Promotion (2003 -
2007), présidée par le Vice-Président allemand Helmut Digel. Coe était aussi VicePrésident de Lamine Diack, de 2007 à 2015. En plus, le successeur de Lamine Diack, Sébastian Coe, est gérant de l’agence de marketing et relations publiques Chime Sport Marketing (CSM). Ce groupe est rattaché au groupe WPP (Martin Sorell), bien introduit dans le monde du Marketing Sportif, du lobbying et des relations publiques. Aujourd’hui, tout cet arsenal est déployé pour dénigrer les Africains, peints comme des corrompus à
ne jamais, qui seraient indignes de confiance pour diriger, dans le futur, des instances internationales. Or, Lamine Diack a enregistré un bilan jamais réalisé à la tête de l’IAAF, depuis sa création, avec des succès financiers éclatants.
Pour éclairer la lanterne, le PNF devrait fouiller la gestion financière et administrative de l’IAAF, afin de situer les responsabilités et déceler des failles. Les enquêteurs semblent ignorer volontairement que Sébastian Coe, en tant que membre de la Commission
Marketing & Promotion et Vice-président, a validé, avec sa signature, tous les rapports financiers présentés en Commission exécutive, en Conseil et au Congrès de l’IAAF, entre 2003 et 2015. En plus, tous les rapports d’audit ont été certifiés.
Il y a également du subjectivisme dans ce dossier, car Sébastian Coe n’a jamais cru à son élection à la tête de l’IAAF. Pour réussir sa campagne, de 2014 à 2015, et assurer va victoire, il a sollicité le soutien de Massata Diack, à travers Feu Jean Marie Weber (ex Pdg
d’ISL Marketing AG), d’Helmut Digel et de Nick Davies (ex-Directeur de la Communication et Secrétaire général adjoint de l’IAAF). Après avoir envoyé des émissaires, il s’est personnellement déplacé pour rendre visite à Massata Diack, à trois reprises, en mai 2014
à Shanghai (avec Helmut Digel et Nick Davies lors du Meeting IAAF Diamond League), à Pékin (lors du Conseil de l’IAAF au Shangri La, en Avril 2015), et, finalement, aux Bahamas. C’est presque genou à terre qu’il est entré dans la chambre de Massata, aux Bahamas, pour quémander son soutien pour son élection à la présidence de l’IAAF. Ce jour-là, il avait aussi demandé à avoir une copie du rapport présenté à la Commission Marketing IAAF, le 03 mai 2015, sur demande de Helmut Digel. Coe avait personnellement invité Massata Diack aux travaux de l’IAAF de la Commission Presse, en 2014 aux Bahamas. Aujourd’hui, c’est cet homme qui a engagé des poursuites contre les Diack.
MASSATA, UN ORFÈVRE DU MARKETING ET DU SPONSORING
Papa Massata Diack, l’un des meilleurs experts en sponsoring et marketing sportif dans le monde
Papa Massata Diack (PMD) n’est pas entrée à l’IAAF par effraction. Il a le profil de l’emploi,
à la différence de l’actuel Président Coe. Massata est diplômé de l’Institut FrancoAméricain de Management (Paris, Promotion 1989), où il s’est spécialisé en Finances/International Business (Université de San Diego). Il avait effectué un stage, entre octobre et décembre 1989, à l’IAAF (Siège social : 3, Hans Crescent London), sous la présidence de Primo Nebiolo, et avec le Secrétaire général, John Holt. Par la suite, il a été recommandé au Département Compétitions & Marketing, dirigé par Jon Wigley et Penny Belcham, avec un salaire mensuel de 1100 Pounds, sous la supervision d’Ollan Cassell (Vice-président de l’IAAF en charge du marketing, de la télévision, du Grand Prix IAAF Mobil et du Circuit Indoor, USA).
Massata Diack a eu à travailler comme Manager African Projects à ISL Marketing (Lucerne, Suisse), de 1990 à 1996, en charge des compétitions d’athlétisme (Championnats d’Afrique d’Athlétisme, Jeux Africains, Programme CAA/Mobil) et du football (Coupe d’Afrique des Nations et Coupe du Monde Juniors Fifa/Coca Cola). Affecté par l’ISL, en Afrique du Sud, de septembre 1995 à mars 1996, Massata a organisé, pour le compte de la CAA, le premier Grand Meeting CAA Vodacom Invitational Meeting (IAAF
Super Grand Prix). Diack fils a organisé plus de 45 compétitions, en Afrique, et a levé près de 8 milliards de Fcfa pour la Confédération Africaine d’Athlétisme, présidée par son père, Lamine Diack (1973-2003).
Au niveau de la FIFA, le patron de Pamodzi a eu à organiser la Coupe du Monde FIFA/Coca Cola Juniors au Qatar (1995) et au Nigéria (1999). Il a eu à accompagner, sur le volet Marketing & Matchs amicaux, plusieurs pays africains, dont l’Afrique du Sud, le Nigéria,
en 1998 (France), le Sénégal, en 2002 (Corée du Sud/Japon) et le Togo, en 2006 (Allemagne), comme Agent Marketing au football. Il a pu mobiliser, en contrats de sponsoring et droits TV, plus de 81 milliards de Fcfa pour des fédérations africaines de football (1996-2007). Cette expérience avérée dément toute la presse française qui le présente comme un sénégalais recruté à l’IAAF par pur népotisme. Aujourd’hui, les occidentaux qui dirigent l’IAAF, la FIFA, le CIO, la FIBA etc. ont réussi à écarter les africains comme Lamine Diack. Car c’est une manne financière qui est en jeu parce que
le sport draine des enjeux financiers, économiques et politiques.
COMMENT MASSATA A MENACÉ LES INTÉRÊTS DES ENTREPRISES OCCIDENTALES
à la différence de l’actuel Président Coe. Massata est diplômé de l’Institut FrancoAméricain de Management (Paris, Promotion 1989), où il s’est spécialisé en Finances/International Business (Université de San Diego). Il avait effectué un stage, entre octobre et décembre 1989, à l’IAAF (Siège social : 3, Hans Crescent London), sous la présidence de Primo Nebiolo, et avec le Secrétaire général, John Holt. Par la suite, il a été recommandé au Département Compétitions & Marketing, dirigé par Jon Wigley et Penny Belcham, avec un salaire mensuel de 1100 Pounds, sous la supervision d’Ollan Cassell (Vice-président de l’IAAF en charge du marketing, de la télévision, du Grand Prix IAAF Mobil et du Circuit Indoor, USA).
Massata Diack a eu à travailler comme Manager African Projects à ISL Marketing (Lucerne, Suisse), de 1990 à 1996, en charge des compétitions d’athlétisme (Championnats d’Afrique d’Athlétisme, Jeux Africains, Programme CAA/Mobil) et du football (Coupe d’Afrique des Nations et Coupe du Monde Juniors Fifa/Coca Cola). Affecté par l’ISL, en Afrique du Sud, de septembre 1995 à mars 1996, Massata a organisé, pour le compte de la CAA, le premier Grand Meeting CAA Vodacom Invitational Meeting (IAAF
Super Grand Prix). Diack fils a organisé plus de 45 compétitions, en Afrique, et a levé près de 8 milliards de Fcfa pour la Confédération Africaine d’Athlétisme, présidée par son père, Lamine Diack (1973-2003).
Au niveau de la FIFA, le patron de Pamodzi a eu à organiser la Coupe du Monde FIFA/Coca Cola Juniors au Qatar (1995) et au Nigéria (1999). Il a eu à accompagner, sur le volet Marketing & Matchs amicaux, plusieurs pays africains, dont l’Afrique du Sud, le Nigéria,
en 1998 (France), le Sénégal, en 2002 (Corée du Sud/Japon) et le Togo, en 2006 (Allemagne), comme Agent Marketing au football. Il a pu mobiliser, en contrats de sponsoring et droits TV, plus de 81 milliards de Fcfa pour des fédérations africaines de football (1996-2007). Cette expérience avérée dément toute la presse française qui le présente comme un sénégalais recruté à l’IAAF par pur népotisme. Aujourd’hui, les occidentaux qui dirigent l’IAAF, la FIFA, le CIO, la FIBA etc. ont réussi à écarter les africains comme Lamine Diack. Car c’est une manne financière qui est en jeu parce que
le sport draine des enjeux financiers, économiques et politiques.
COMMENT MASSATA A MENACÉ LES INTÉRÊTS DES ENTREPRISES OCCIDENTALES
Armé de son ambition de faire gagner de l’argent à l’IAAF, en faisant venir de nouvelles entreprises, Massata avait engagé des réformes, dès les premières heures de son arrivée. D’abord, il a participé, en tant qu’expert externe, à la réunion du groupe de travail présidé par Helmut Digel, entre mai et septembre 2001, suite à la faillite d’ISL Marketing AG. Pour 59 jours de consultance, Massata a gagné près 10 millions de Fcfa, plus ses frais de voyage. C’est ainsi que le Conseil de l’IAAF avait décidé de choisir Dentsu comme l’agence officielle, de 2001 à 2009, avec un minimum garanti de 94 millions de dollars. Massata n’était ni employé de l’IAAF, ni résidant monégasque, ni consultant officiel de l’IAAF à l’époque. Il avait également participé, comme expert externe, à la Commission Marketing & Promotion, en juillet 2006, en présence de Lamine Diack, Helmut Digel, Sébastian Coe, Jung-Ki Park, Valentin Balakhnichev, Isiah Kiplagat, Dahlan Al Hamad, Mynos Kyriakou, Pierre Weiss, Anti Philakoski.
Au cours des discussions, la carence de Denstu à trouver d’autres sponsors que des sociétés japonaises et Coca Cola a été relevée. Il faut préciser que lorsque PMD démarrait sa collaboration avec Dentsu, en 2007, Coca Cola avait arrêté de sponsoriser l’athlétisme.
La société japonaise Dentsu avait juste les sponsors suivants : TDK, Seiko, Mizuno, Epson, TBS, Toyota. Ils sont tous des entreprises japonaises.
Alors, en pleine réunion, PMD a eu la pertinente idée de suggérer, à la Commission, la prospection vers les pays émergents du BRICS élargis. C’est-à-dire la Corée du Sud, le Mexique, l’Afrique du Sud, les Pays du Golfe et les Caraïbes. Très audacieux, Massata
introduit dans son schéma deux pays : La Russie et le Qatar. Il recevra le mandat de trouver des sponsors au niveau local et d’introduire Dentsu/AMS pour les présentations commerciales. Voulant positionner son pays dans le landerneau sportif mondial, Valentin
Balakhnichev se saisit de l’occasion et invite Massata Diack à Moscou, au mois de septembre 2006. L’athlétisme international était un moyen formidable, pour la Russie, pour se positionner sur la scène internationale et d’étendre son influence géopolitique et
géostratégie à travers le monde.
C’est Massata qui a offert à la Russie, l’adversaire naturel des Occidentaux, l’occasion de contourner l’isolement qu’ont toujours voulu lui imposer les pays de l’Otan, sur la scène internationale. Lorsque Diack-fils introduisait la Russie sur la liste des pays partenaires de
l’IAAF, Moscou était sous sanction de l’Union européenne. La démarche de PMD a permis à la Russie de contourner ces sanctions, par le biais du sport. Les Européens en veulent à mort à ce Sénégalais. A travers le sport, Lamine Diack et son fils ont tendu la perche à la Russie, qui l’a saisie, une démarche qui n’a pas forcément plu aux autorités françaises, également. En France, tous les acteurs politiques, qui vont en Russie, sont traqués à leur retour sur le territoire français, s’ils ne sont pas accusés de collusion avec l’ennemi ou de recevoir des financements occultes de Kremlin. Les Français ne pardonneront jamais à Papa Massata et à son père leur amitié avec la Russie de Poutine. Combien de fois Marine Lepen, son père (Jean-Marie) ou Jean Luc Mélanchon ont été accusés d’être des prorusses ? C’est le même cas aux États-Unis, où Donald Trump est accusé d’être un proche de la Russie.
Dans le monde occidental, tous les amis de la Russie sont considérés comme des ennemis, et tous les moyens sont bons pour casser un adversaire. Or, PMD a inspiré de nouvelles orientations dans la politique commerciale et marketing de l’IAAF. S’y ajoute le fait que l’IAAF et Denstu n’avaient pas appréhendé les nouvelles réalités de la géostratégie de l’économie mondiale à travers le sport. A l’époque, les pays du Brics avaient un besoin cuisant de reconnaissance et d’influence économiques. Le Qatar et la Russie, étaient deux pays indispensables dans la nouvelle politique de marketing commercial mise en place par PMD. L’engagement de Doha et Moscou, aux côtés de l’IAAF, avait perturbé le Nouvel Ordre Mondial défini par les pays occidentaux. Massata, en fin stratège, déroule son plan sur l’axe Brics, Chine, Russie, Qatar. Ainsi, Diack-fils fait migrer le centre de gravité de l’athlétisme mondial vers de nouveaux pôles économiques. Son intelligence économique faisait douter les plus grands experts occidentaux.
Les idées nouvelles et les orientations stratégiques dégagées par PMD, qui avait fini de séduire le top management de l’IAAF, avaient poussé Helmut Digel, Mynos Kyriakou et Jung-Ki Park à demander à Lamine Diack et à Pierre Weiss de signer un contrat pour Massata. Cela, dans le but d’aider l’IAAF et Dentsu/AMS à décrocher des contrats de sponsoring dans ces nouveaux pays : Brics, Russie, Qatar. A cette époque, il faut le dire avec insistance, l’IAAF n’attirait pas les grandes entreprises, en dehors des sociétés
japonaises. Pape Massata Diack recevra une proposition de contrat de consultance, le 1er septembre 2007, après avoir subi un test sur le contrat VTB 2007/2011 (signé en février 2007 pour 5 ans). Sur ledit contrat, mandat officiel a été donné à Pamodzi Sports
Consulting, qui n’a aucun lien contractuel avec l’IAAF, en dehors de la consultance. Parce que, le contrat entre l’IAAF et Dentsu, sur la période de 2001 à 2009, qui a été négocié et signé par Helmut Digel, le 16 Septembre 2001 à Tokyo, n’octroyait aucun droit
commercial & TV à l’IAAF. Tous les droits appartiennent à la société japonaise Dentsu.
Alors, Papa Massata n’avait qu’une seule mission : démarcher des entreprises pour l’AMS,qui sous-traitait avec Dentsu. Donc Massata travaillait pour la société AMS, elle-même contractante de Dentsu, qui travaille pour l’IAAF. Entre Massata et l’IAAF, il y a les deux
entreprises : AMS et Dentsu. Comment peut-il, alors, détourner des fonds de l’IAAF ? Rappelons qu’au départ, Massata n’avait pas de contrat. Entre 2007 et 2009, il a démarché aux frais de l’IAAF-Dentsu plusieurs contrats. C’est par la suite qu’il a exigé la
signature d’un contrat de «Sales Consultancy Agreement», entre Dentsu et sa société Pamodzi Sports Consulting. Notons que l’IAAF n’a jamais payé de commissions à Massata, en dépit des deux nouveaux contrats signés par VTB Bank et Samsung Electronics, pour
les World Athletics Series, pour les Championnats du monde Daegu 2011 et Moscou 2013. C’est après avoir fait ses preuves que PMD a signé un contrat avec AMS, le 14 Mars 2010 à Doha. Voilà pourquoi, l’accusation portée contre lui d’avoir lésé l’IAAF dans ses recettes de sponsoring, était difficile à avaler car tous les paiements étaient effectués par Dentsu via AMS.
En plus, s’il y a un détournement avéré de fonds, comment le PNF de Paris a-t-il enjambé toute la hiérarchie de l’IAAF pour accuser un consultant extérieur ? Quelle est la responsabilité du défunt Secrétaire Général Istvan Gyulai, du Vice-Président en charge du Marketing Helmut Digel (Ger), du Directeur Général Pierre Weiss (FR), de Feu Sue Richardson (GBR) et du Directeur Marketing Luis Carulla (Suisse) ? Ce détournement présumé ne peut s’opérer à l’IAAF sans la complicité du Secrétaire général, du Directeur
du Marketing, du Trésorier, des Commissaires aux comptes, tous aujourd’hui écartés des poursuites.
Comment le PNF a-t-il pu décharger tous ces Européens, pour orienter l’enquête sur des Sénégalais et des Russes, qu’il a désignés comme responsables principaux et uniques, de ce qu’il qualifie «d’entreprise de corruption» ? Le PNF semble ignorer les procédures
internes de paiement à l’IAAF ? Car, avant l’arrivée de Massata en 2007, un système de gestion du Marketing a été mis en place, et toutes les factures ont été établies et payées par le Département des Finances et Corporate, placé sous la responsabilité de Roberto
Oteirino et de Charline Hering.
Mieux encore, en décembre 2006, l’IAAF avait embauché un Directeur Commercial & Marketing, de nationalité suisse, Luis Angel Carulla. Ce dernier rendait compte directement au Président et au Secrétaire général. Il a été en fonction jusqu’en mars
2012. Comment la presse française peut-elle dire que Massata était le tout-puissant patron du Département Marketing de l’IAAF ? La vérité, c’est que dans leur démarche, le PNF, la nouvelle équipe de l’IAAF et la presse lobbyiste, veulent couvrir tous les
Occidentaux qui siègent dans le top management, pour discréditer Massata et à son père. Car, l’Anglais Helmut Digel, Vice-Président en charge du Marketing, le Français Pierre Weiss, Directeur général, l’Anglais Feu Sue Richardson et le suisse Luis Carulla, Directeur
Marketing, n’ont jamais été inquiétés dans cette affaire. Pourquoi ?
A partir de Mars 2010, Massata travaillait plus pour Dentsu/AMS que pour l’IAAF. Il a pu décrocher les contrats suivants : Samsung Programme Continental 2.000.000 US$ (2010-2012), SAMSUNG Diamond League 9.100.000 US$ (Commission de 250.000US$ perçue
de l’IAAF, au lieu de 312.500 US$ (2010/2011/2012), SINOPEC Programme Continental 1.500.000 US$ (2010 – 2015), SINOPEC Athletes Prize Money 7.000.000 US$. L’IAAF me doit 280.000 US$ (Beijing 2015) sur cette vente et je n’ai perçu que 70.000 US$, VTB
Programme Continental 5.000.000 US$ (2012 - 2015), Centennial Gala 300.000 US$ L’IAAF me doit 15.000 US$ (Barcelona 2012), soit un total estimé à plus de 12 milliards de francs CFA. Alors sur ce total, 5% du montant est dû à Pamodzi soit plus de 600
millions de francs CFA. A ce jour, Massata n’a perçu que moins de 160 millions de francs CFA. Dans sa démarche, Massata a obtenu des contrats pour Dentsu et AMS avec sa société Pamodzi Sports Consulting qui a réalisé les ventes suivantes: VTB 2007/2011 &
2012/2015 30.367.000 US$, SAMSUNG (2007 – 2011) 18.000.000 US$, SINOPEC (2010_2015) 19.425.000 US$ CCTV 2014 – 2019 3.140.000 US$, Pékin (Sponsors Locaux) 4.000.000 US$ (*), ADIDAS (Continental Programme) 9.500.000 US$, Abu Dhabi Media
8.356.000 US$, Qatar National Bank 30.000.000 US$ soit un total estimé à plus de 61 milliards de francs CFA.
Ces performances, réalisées par un Sénégalais, ne seront jamais reconnues par ces Européens, qui cachent mal leur état d’esprit, lorsqu’ils sont en face d’un sachant africain.
Ces sommes gagnées appartiennent de droit à Dentsu, et non à l’IAAF. Car en plus des sponsors et diffuseurs japonais (TDK, Seiko, Toyota, Canon, Epson, Mizuno et TBS), Dentsu a eu de quoi garantir en minimum de 18 millions de dollars US$ par an, depuis
2010. Au-delà de ce contrat, elle doit supporter les frais annuels compris entre 4,5 et 5 millions de dollars US$, pour toute démarche commerciale, séminaires et invitations VIP.
Par ailleurs, tous les contrats payés à Dentsu et AMS font l’objet d’un état financier validé par le Vice-Président, en charge du marketing, Helmut Digel, le Secrétaire Général Pierre Weiss (1997/2011) et Essar Gabriel (2011/2015), le Directeur Marketing, Luis Carulla, et le Directrice Financière, Charline Hering.
Pour avoir la traçabilité des fonds, le PNF devrait juste interroger les responsables pour obtenir les rapports annuels. En plus, il devrait être capable de démontrer l’implication de Massata Diack dans les négociations qui se tenaient à Monaco. Le PNF peut-il prouver l’existence de somme d’argent perçue par Massata, en dehors du contrat VTB 2007/2015, signé pour des raisons fiscales et de paiement de commissions ? Sur quoi se fonde-t-il, alors, pour matérialiser l’accusation de détournement ? Et pourtant, le Président Lamine Diack avait pris le Cabinet Alain Leclers KPMG, à Monaco, pour auditer et certifier les comptes et tous les revenus en sponsoring et droits TV, entre 2001 et 2015. La Direction financière de l’IAAF a fait auditer tous les comptes à la Compagnie Monégasque de Banque et à la Barclays Bank Monaco, avec le concours des commissaires aux comptes. Rien à signaler !
Contrairement à ce qu’écrit la presse française, Paris ne peut pas abriter un tel procès pour une raison bien simple : l’État français n’a subi aucun préjudice. Voilà, pourquoi, PMD a bien raison de ne pas répondre à l’invitation du PNF, qui n’est rien d’autre qu’un
cheveu dans la soupe. Mieux encore, un autre fait remet en cause la compétence de la Justice française, c’est le fait que l’IAAF soit une structure privée de droit monégasque.
En outre, l’IAAF a deux contrats de consultance avec PMD Consulting Sarl, qui sont régis par la loi monégasque. Seule la Justice de Monaco est habilitée à ouvrir une enquête sur ce dossier, puisque les contrats, entre AMS et Pamodzi Sports Consulting, sont régis par la loi suisse. Les sponsors démarchés habitent tous en dehors du territoire français. Il était plus juste, pour l’IAAF, de porter plainte contre Massata et Lamine Diack à Monaco et demander à Dentsu/Ams d’ouvrir une autre procédure en Suisse.
Lorsque Massata Diack juge que les faits visés ont eu lieu en dehors du territoire français, c’est-à-dire en Russie, au Qatar, au Japon, à Singapour, à Monaco et au Sénégal), il a voulu, à juste titre, remettre en cause la compétence de la Justice française. En plus, le
rapport qui est à l’origine de la saisine du PNF est déséquilibré dans le fond. PMD est citoyen sénégalais, dont toutes les entreprises qu’il a eu à créer sont basées légalement au Sénégal. Par conséquence, ni l’AMA, ni le CIO n’ont aucune prérogative pour auditer
ses contrats de marketing et de TV. De fait, cette enquête pénale de la justice française souffre d’équité et de crédibilité.
Un à un, les accusations portées contre Lamine Diack et son fils s’écroulent, du fait de leur manque de rigueur prouvé par l’enquête bâclée par Van Ryumbeke et ses collègues.
Le rapport de Monsieur Pound, publié le 14 janvier 2016, parle de l’existence d’un «Shadow Cabinet» dans la gestion de l’IAAF. Et pourtant, le suivant organigramme démontre leur contraire :
Organigramme IAAF :
- Assemblée Générale (Tous les 4 ans – 215 membres),
-Conseil de l’IAAF Tous les bimestres – 27 membres,
-Commission Executive (Tous les semestres-Président + 4Vice-Présidents+Trésorier+
Secrétaire General,
-Commission Marketing & Promotion: Steering Board Iaaf(/Dentsu 2 Membres Iaaf/ 2
Membres Dentsu),
-Steering Board Iaaf/EBU & ou Lagardère/IEC (2 membres Iaaf/2membres Dentsu)
-Diamond League 4 Membres Iaaf/ 4 Membres Dentsu.
LES INCOHÉRENCES DU RÉQUISITOIRE DEFINITIF DU PNF ET DE L’ORDONNANCE DE RENVOI DES JUGES VAN RYUMBEKE ET STEPHANE
TACHEAU
Au cours des discussions, la carence de Denstu à trouver d’autres sponsors que des sociétés japonaises et Coca Cola a été relevée. Il faut préciser que lorsque PMD démarrait sa collaboration avec Dentsu, en 2007, Coca Cola avait arrêté de sponsoriser l’athlétisme.
La société japonaise Dentsu avait juste les sponsors suivants : TDK, Seiko, Mizuno, Epson, TBS, Toyota. Ils sont tous des entreprises japonaises.
Alors, en pleine réunion, PMD a eu la pertinente idée de suggérer, à la Commission, la prospection vers les pays émergents du BRICS élargis. C’est-à-dire la Corée du Sud, le Mexique, l’Afrique du Sud, les Pays du Golfe et les Caraïbes. Très audacieux, Massata
introduit dans son schéma deux pays : La Russie et le Qatar. Il recevra le mandat de trouver des sponsors au niveau local et d’introduire Dentsu/AMS pour les présentations commerciales. Voulant positionner son pays dans le landerneau sportif mondial, Valentin
Balakhnichev se saisit de l’occasion et invite Massata Diack à Moscou, au mois de septembre 2006. L’athlétisme international était un moyen formidable, pour la Russie, pour se positionner sur la scène internationale et d’étendre son influence géopolitique et
géostratégie à travers le monde.
C’est Massata qui a offert à la Russie, l’adversaire naturel des Occidentaux, l’occasion de contourner l’isolement qu’ont toujours voulu lui imposer les pays de l’Otan, sur la scène internationale. Lorsque Diack-fils introduisait la Russie sur la liste des pays partenaires de
l’IAAF, Moscou était sous sanction de l’Union européenne. La démarche de PMD a permis à la Russie de contourner ces sanctions, par le biais du sport. Les Européens en veulent à mort à ce Sénégalais. A travers le sport, Lamine Diack et son fils ont tendu la perche à la Russie, qui l’a saisie, une démarche qui n’a pas forcément plu aux autorités françaises, également. En France, tous les acteurs politiques, qui vont en Russie, sont traqués à leur retour sur le territoire français, s’ils ne sont pas accusés de collusion avec l’ennemi ou de recevoir des financements occultes de Kremlin. Les Français ne pardonneront jamais à Papa Massata et à son père leur amitié avec la Russie de Poutine. Combien de fois Marine Lepen, son père (Jean-Marie) ou Jean Luc Mélanchon ont été accusés d’être des prorusses ? C’est le même cas aux États-Unis, où Donald Trump est accusé d’être un proche de la Russie.
Dans le monde occidental, tous les amis de la Russie sont considérés comme des ennemis, et tous les moyens sont bons pour casser un adversaire. Or, PMD a inspiré de nouvelles orientations dans la politique commerciale et marketing de l’IAAF. S’y ajoute le fait que l’IAAF et Denstu n’avaient pas appréhendé les nouvelles réalités de la géostratégie de l’économie mondiale à travers le sport. A l’époque, les pays du Brics avaient un besoin cuisant de reconnaissance et d’influence économiques. Le Qatar et la Russie, étaient deux pays indispensables dans la nouvelle politique de marketing commercial mise en place par PMD. L’engagement de Doha et Moscou, aux côtés de l’IAAF, avait perturbé le Nouvel Ordre Mondial défini par les pays occidentaux. Massata, en fin stratège, déroule son plan sur l’axe Brics, Chine, Russie, Qatar. Ainsi, Diack-fils fait migrer le centre de gravité de l’athlétisme mondial vers de nouveaux pôles économiques. Son intelligence économique faisait douter les plus grands experts occidentaux.
Les idées nouvelles et les orientations stratégiques dégagées par PMD, qui avait fini de séduire le top management de l’IAAF, avaient poussé Helmut Digel, Mynos Kyriakou et Jung-Ki Park à demander à Lamine Diack et à Pierre Weiss de signer un contrat pour Massata. Cela, dans le but d’aider l’IAAF et Dentsu/AMS à décrocher des contrats de sponsoring dans ces nouveaux pays : Brics, Russie, Qatar. A cette époque, il faut le dire avec insistance, l’IAAF n’attirait pas les grandes entreprises, en dehors des sociétés
japonaises. Pape Massata Diack recevra une proposition de contrat de consultance, le 1er septembre 2007, après avoir subi un test sur le contrat VTB 2007/2011 (signé en février 2007 pour 5 ans). Sur ledit contrat, mandat officiel a été donné à Pamodzi Sports
Consulting, qui n’a aucun lien contractuel avec l’IAAF, en dehors de la consultance. Parce que, le contrat entre l’IAAF et Dentsu, sur la période de 2001 à 2009, qui a été négocié et signé par Helmut Digel, le 16 Septembre 2001 à Tokyo, n’octroyait aucun droit
commercial & TV à l’IAAF. Tous les droits appartiennent à la société japonaise Dentsu.
Alors, Papa Massata n’avait qu’une seule mission : démarcher des entreprises pour l’AMS,qui sous-traitait avec Dentsu. Donc Massata travaillait pour la société AMS, elle-même contractante de Dentsu, qui travaille pour l’IAAF. Entre Massata et l’IAAF, il y a les deux
entreprises : AMS et Dentsu. Comment peut-il, alors, détourner des fonds de l’IAAF ? Rappelons qu’au départ, Massata n’avait pas de contrat. Entre 2007 et 2009, il a démarché aux frais de l’IAAF-Dentsu plusieurs contrats. C’est par la suite qu’il a exigé la
signature d’un contrat de «Sales Consultancy Agreement», entre Dentsu et sa société Pamodzi Sports Consulting. Notons que l’IAAF n’a jamais payé de commissions à Massata, en dépit des deux nouveaux contrats signés par VTB Bank et Samsung Electronics, pour
les World Athletics Series, pour les Championnats du monde Daegu 2011 et Moscou 2013. C’est après avoir fait ses preuves que PMD a signé un contrat avec AMS, le 14 Mars 2010 à Doha. Voilà pourquoi, l’accusation portée contre lui d’avoir lésé l’IAAF dans ses recettes de sponsoring, était difficile à avaler car tous les paiements étaient effectués par Dentsu via AMS.
En plus, s’il y a un détournement avéré de fonds, comment le PNF de Paris a-t-il enjambé toute la hiérarchie de l’IAAF pour accuser un consultant extérieur ? Quelle est la responsabilité du défunt Secrétaire Général Istvan Gyulai, du Vice-Président en charge du Marketing Helmut Digel (Ger), du Directeur Général Pierre Weiss (FR), de Feu Sue Richardson (GBR) et du Directeur Marketing Luis Carulla (Suisse) ? Ce détournement présumé ne peut s’opérer à l’IAAF sans la complicité du Secrétaire général, du Directeur
du Marketing, du Trésorier, des Commissaires aux comptes, tous aujourd’hui écartés des poursuites.
Comment le PNF a-t-il pu décharger tous ces Européens, pour orienter l’enquête sur des Sénégalais et des Russes, qu’il a désignés comme responsables principaux et uniques, de ce qu’il qualifie «d’entreprise de corruption» ? Le PNF semble ignorer les procédures
internes de paiement à l’IAAF ? Car, avant l’arrivée de Massata en 2007, un système de gestion du Marketing a été mis en place, et toutes les factures ont été établies et payées par le Département des Finances et Corporate, placé sous la responsabilité de Roberto
Oteirino et de Charline Hering.
Mieux encore, en décembre 2006, l’IAAF avait embauché un Directeur Commercial & Marketing, de nationalité suisse, Luis Angel Carulla. Ce dernier rendait compte directement au Président et au Secrétaire général. Il a été en fonction jusqu’en mars
2012. Comment la presse française peut-elle dire que Massata était le tout-puissant patron du Département Marketing de l’IAAF ? La vérité, c’est que dans leur démarche, le PNF, la nouvelle équipe de l’IAAF et la presse lobbyiste, veulent couvrir tous les
Occidentaux qui siègent dans le top management, pour discréditer Massata et à son père. Car, l’Anglais Helmut Digel, Vice-Président en charge du Marketing, le Français Pierre Weiss, Directeur général, l’Anglais Feu Sue Richardson et le suisse Luis Carulla, Directeur
Marketing, n’ont jamais été inquiétés dans cette affaire. Pourquoi ?
A partir de Mars 2010, Massata travaillait plus pour Dentsu/AMS que pour l’IAAF. Il a pu décrocher les contrats suivants : Samsung Programme Continental 2.000.000 US$ (2010-2012), SAMSUNG Diamond League 9.100.000 US$ (Commission de 250.000US$ perçue
de l’IAAF, au lieu de 312.500 US$ (2010/2011/2012), SINOPEC Programme Continental 1.500.000 US$ (2010 – 2015), SINOPEC Athletes Prize Money 7.000.000 US$. L’IAAF me doit 280.000 US$ (Beijing 2015) sur cette vente et je n’ai perçu que 70.000 US$, VTB
Programme Continental 5.000.000 US$ (2012 - 2015), Centennial Gala 300.000 US$ L’IAAF me doit 15.000 US$ (Barcelona 2012), soit un total estimé à plus de 12 milliards de francs CFA. Alors sur ce total, 5% du montant est dû à Pamodzi soit plus de 600
millions de francs CFA. A ce jour, Massata n’a perçu que moins de 160 millions de francs CFA. Dans sa démarche, Massata a obtenu des contrats pour Dentsu et AMS avec sa société Pamodzi Sports Consulting qui a réalisé les ventes suivantes: VTB 2007/2011 &
2012/2015 30.367.000 US$, SAMSUNG (2007 – 2011) 18.000.000 US$, SINOPEC (2010_2015) 19.425.000 US$ CCTV 2014 – 2019 3.140.000 US$, Pékin (Sponsors Locaux) 4.000.000 US$ (*), ADIDAS (Continental Programme) 9.500.000 US$, Abu Dhabi Media
8.356.000 US$, Qatar National Bank 30.000.000 US$ soit un total estimé à plus de 61 milliards de francs CFA.
Ces performances, réalisées par un Sénégalais, ne seront jamais reconnues par ces Européens, qui cachent mal leur état d’esprit, lorsqu’ils sont en face d’un sachant africain.
Ces sommes gagnées appartiennent de droit à Dentsu, et non à l’IAAF. Car en plus des sponsors et diffuseurs japonais (TDK, Seiko, Toyota, Canon, Epson, Mizuno et TBS), Dentsu a eu de quoi garantir en minimum de 18 millions de dollars US$ par an, depuis
2010. Au-delà de ce contrat, elle doit supporter les frais annuels compris entre 4,5 et 5 millions de dollars US$, pour toute démarche commerciale, séminaires et invitations VIP.
Par ailleurs, tous les contrats payés à Dentsu et AMS font l’objet d’un état financier validé par le Vice-Président, en charge du marketing, Helmut Digel, le Secrétaire Général Pierre Weiss (1997/2011) et Essar Gabriel (2011/2015), le Directeur Marketing, Luis Carulla, et le Directrice Financière, Charline Hering.
Pour avoir la traçabilité des fonds, le PNF devrait juste interroger les responsables pour obtenir les rapports annuels. En plus, il devrait être capable de démontrer l’implication de Massata Diack dans les négociations qui se tenaient à Monaco. Le PNF peut-il prouver l’existence de somme d’argent perçue par Massata, en dehors du contrat VTB 2007/2015, signé pour des raisons fiscales et de paiement de commissions ? Sur quoi se fonde-t-il, alors, pour matérialiser l’accusation de détournement ? Et pourtant, le Président Lamine Diack avait pris le Cabinet Alain Leclers KPMG, à Monaco, pour auditer et certifier les comptes et tous les revenus en sponsoring et droits TV, entre 2001 et 2015. La Direction financière de l’IAAF a fait auditer tous les comptes à la Compagnie Monégasque de Banque et à la Barclays Bank Monaco, avec le concours des commissaires aux comptes. Rien à signaler !
Contrairement à ce qu’écrit la presse française, Paris ne peut pas abriter un tel procès pour une raison bien simple : l’État français n’a subi aucun préjudice. Voilà, pourquoi, PMD a bien raison de ne pas répondre à l’invitation du PNF, qui n’est rien d’autre qu’un
cheveu dans la soupe. Mieux encore, un autre fait remet en cause la compétence de la Justice française, c’est le fait que l’IAAF soit une structure privée de droit monégasque.
En outre, l’IAAF a deux contrats de consultance avec PMD Consulting Sarl, qui sont régis par la loi monégasque. Seule la Justice de Monaco est habilitée à ouvrir une enquête sur ce dossier, puisque les contrats, entre AMS et Pamodzi Sports Consulting, sont régis par la loi suisse. Les sponsors démarchés habitent tous en dehors du territoire français. Il était plus juste, pour l’IAAF, de porter plainte contre Massata et Lamine Diack à Monaco et demander à Dentsu/Ams d’ouvrir une autre procédure en Suisse.
Lorsque Massata Diack juge que les faits visés ont eu lieu en dehors du territoire français, c’est-à-dire en Russie, au Qatar, au Japon, à Singapour, à Monaco et au Sénégal), il a voulu, à juste titre, remettre en cause la compétence de la Justice française. En plus, le
rapport qui est à l’origine de la saisine du PNF est déséquilibré dans le fond. PMD est citoyen sénégalais, dont toutes les entreprises qu’il a eu à créer sont basées légalement au Sénégal. Par conséquence, ni l’AMA, ni le CIO n’ont aucune prérogative pour auditer
ses contrats de marketing et de TV. De fait, cette enquête pénale de la justice française souffre d’équité et de crédibilité.
Un à un, les accusations portées contre Lamine Diack et son fils s’écroulent, du fait de leur manque de rigueur prouvé par l’enquête bâclée par Van Ryumbeke et ses collègues.
Le rapport de Monsieur Pound, publié le 14 janvier 2016, parle de l’existence d’un «Shadow Cabinet» dans la gestion de l’IAAF. Et pourtant, le suivant organigramme démontre leur contraire :
Organigramme IAAF :
- Assemblée Générale (Tous les 4 ans – 215 membres),
-Conseil de l’IAAF Tous les bimestres – 27 membres,
-Commission Executive (Tous les semestres-Président + 4Vice-Présidents+Trésorier+
Secrétaire General,
-Commission Marketing & Promotion: Steering Board Iaaf(/Dentsu 2 Membres Iaaf/ 2
Membres Dentsu),
-Steering Board Iaaf/EBU & ou Lagardère/IEC (2 membres Iaaf/2membres Dentsu)
-Diamond League 4 Membres Iaaf/ 4 Membres Dentsu.
LES INCOHÉRENCES DU RÉQUISITOIRE DEFINITIF DU PNF ET DE L’ORDONNANCE DE RENVOI DES JUGES VAN RYUMBEKE ET STEPHANE
TACHEAU
Papa Massata Diack et son père font face à deux procédures au niveau du Tribunal de Grande Instance de Paris : l’attribution des championnats du monde IAAF et JO (Rio 2016 et Tokyo 2020) et l’affaire du dopage des athlètes russe et les fonds liés aux sponsors.
Durant l’instruction, la première faute a été commise par le Juge Van Ryumbeke. Ce dernier a bouclé l’instruction (octobre 2015 à mars 2019), sans attendre les auditions PMD, effectuées à Dakar, et des deux Russes, Vanlentin Balakhnichev, Alexey Melnikov.
Pire encore, le PNF et les Juges d’Instruction ont travaillé sur un rapport truffé de manquements, fait par la Commission indépendante de l’Agence mondiale Antidopage.
Un rapport d’enquête ou d’audit doit être contradictoire. En vérité, le Juge Ryumbeke, qui devait aller à la retraite au mois de mai 2019, a voulu boucler le dossier, sans attendre de recevoir le courrier du Doyen des Juges sénégalais, Samba Sall, qui avait auditionné
Papa Massata à Dakar. Les juges français ont voulu exercer une pression sur Samba Sall, pour que l’audition de Massata se fasse en procédure d’urgence. Or, le Doyen des Juges était dans l’obligation d’examiner le dossier avant d’entendre Diack-fils.
Van Ryumbeke, qui n’a pas apprécié la démarche de Samba Sall, a tout simplement bâclé le dossier. Mais, comme l’a si bien dit l’avocat Me Moussa Sarr : «Le temps de la Justice française n’est pas le temps de la Justice sénégalaise». Et dans leur entendement, du
moment que le Sénégal n’a pas extradé Massata vers la France, sa Justice ne donnera alors aucune suite à la demande des juges français de l’auditionner. C’est là que se situe la grosse erreur de Van Ryumbeke. Il a alors biaisé la procédure, avant d’aller à la retraite.
Par ailleurs, plusieurs variations ont été notées dans le réquisitoire du Procureur national financier, Mme Éliane Houlette, qui parlait de 23 athlètes russes, avant de ramener la liste à un athlète russe, après trois ans d’enquête. Nous n’avons pas la prétention de
qualifier la Justice française de «nulle », mais elle n’a pas, tout de même, été à la hauteur des attentes.
Dans le bureau du Juge Samba Sall, Papa Massata Diack a répondu à 27 questions, avec des documents annexés à chaque réponse. Il a rejeté les financements supposés faits lors de la campagne de la présidentielle de 2012 ou des Municipales de 2009 au Sénégal,
non sans produire les relevées de ces comptes bancaires à la SGBS et d’autres banques.
Le PNF parle de l’utilisation des cas de dopage pour négocier des contrats de sponsoringet de droits TV. Or, VTB travaille avec Pamodzi Sports Consulting depuis 2007. Par ailleurs, les droits TV pour les Championnats du Monde 2013 à Moscou ont été vendus à
1,2 million de dollars US et les négociations ont été menées par le Secrétaire général de l’Iaaf, Essar Gabriel (France). Les 6 millions de dollars mentionnés dans l’enquête sont donc inexacts et imaginaires.
LES ENJEUX GÉOPOLITIQUES D’UN DOSSIER SPORTIF
Durant l’instruction, la première faute a été commise par le Juge Van Ryumbeke. Ce dernier a bouclé l’instruction (octobre 2015 à mars 2019), sans attendre les auditions PMD, effectuées à Dakar, et des deux Russes, Vanlentin Balakhnichev, Alexey Melnikov.
Pire encore, le PNF et les Juges d’Instruction ont travaillé sur un rapport truffé de manquements, fait par la Commission indépendante de l’Agence mondiale Antidopage.
Un rapport d’enquête ou d’audit doit être contradictoire. En vérité, le Juge Ryumbeke, qui devait aller à la retraite au mois de mai 2019, a voulu boucler le dossier, sans attendre de recevoir le courrier du Doyen des Juges sénégalais, Samba Sall, qui avait auditionné
Papa Massata à Dakar. Les juges français ont voulu exercer une pression sur Samba Sall, pour que l’audition de Massata se fasse en procédure d’urgence. Or, le Doyen des Juges était dans l’obligation d’examiner le dossier avant d’entendre Diack-fils.
Van Ryumbeke, qui n’a pas apprécié la démarche de Samba Sall, a tout simplement bâclé le dossier. Mais, comme l’a si bien dit l’avocat Me Moussa Sarr : «Le temps de la Justice française n’est pas le temps de la Justice sénégalaise». Et dans leur entendement, du
moment que le Sénégal n’a pas extradé Massata vers la France, sa Justice ne donnera alors aucune suite à la demande des juges français de l’auditionner. C’est là que se situe la grosse erreur de Van Ryumbeke. Il a alors biaisé la procédure, avant d’aller à la retraite.
Par ailleurs, plusieurs variations ont été notées dans le réquisitoire du Procureur national financier, Mme Éliane Houlette, qui parlait de 23 athlètes russes, avant de ramener la liste à un athlète russe, après trois ans d’enquête. Nous n’avons pas la prétention de
qualifier la Justice française de «nulle », mais elle n’a pas, tout de même, été à la hauteur des attentes.
Dans le bureau du Juge Samba Sall, Papa Massata Diack a répondu à 27 questions, avec des documents annexés à chaque réponse. Il a rejeté les financements supposés faits lors de la campagne de la présidentielle de 2012 ou des Municipales de 2009 au Sénégal,
non sans produire les relevées de ces comptes bancaires à la SGBS et d’autres banques.
Le PNF parle de l’utilisation des cas de dopage pour négocier des contrats de sponsoringet de droits TV. Or, VTB travaille avec Pamodzi Sports Consulting depuis 2007. Par ailleurs, les droits TV pour les Championnats du Monde 2013 à Moscou ont été vendus à
1,2 million de dollars US et les négociations ont été menées par le Secrétaire général de l’Iaaf, Essar Gabriel (France). Les 6 millions de dollars mentionnés dans l’enquête sont donc inexacts et imaginaires.
LES ENJEUX GÉOPOLITIQUES D’UN DOSSIER SPORTIF
La Russie et la France (l’Europe) s’affrontent sur tous les fronts. Les Russes sont considérés par les Français (les Européens) comme un peuple banni. Et cette adversité a pris de l’ampleur, depuis l’arrivée de Vladiminr Poutine au pouvoir, en 2000. Car, ce dernier avait, dès le début de son magistère, décidé de laver l’image et l’honneur de la Russie, mais aussi d’imposer son pays sur le plan international. Les États-Unis ont essayé d’aider de jeunes opposants russes à renverser Poutine, après avoir réussi à influencer la
politique intérieure dans les pays membres de l’ancienne Urss, comme la Géorgie, la Serbie, l’Ukraine, la Yougoslavie etc. Plusieurs tentatives de renversement de Poutine, par la manipulation des masses, ont échoué. Sur le plan politique, on se rappelle la
position des pays de l’Otan, lors de la crise en Crimée.
L’Afrique n’est pas, non plus, épargnée dans cette guerre entre la Russie et les Occidentaux. La plupart des pays francophones n’achètent pas des armes russes. Les rares contrats que les anciennes colonies signent avec la Russie concernent la pêche.
Dans l’esprit des Français, la Russie ne doit pas développer son influence dans ses anciennes colonies. Mais, ce sont les Africains, eux-mêmes, qui tendent la main à la Chine, à la Russie et aux pays arabes, comme le Qatar, les Émirats Arabes-Unis, l’Arabie Saoudite
et, au-delà, c’est-à-dire la Chine, la Turquie et l’Iran.
Lorsque les anciens présidents Abdel Aziz de la Mauritanie, Yahya Jammeh de la Gambie tendaient leur main à Moscou, la France, elle, se battait pour isoler Poutine sur la scène africaine. Mais le dernier sommet Russie-Afrique, à Sotchi, est une preuve concrète de la volonté ferme de Poutine de développer un partenariat gagnant-gagnant avec l’Afrique.
Aujourd’hui, ce sont les centres culturels russes qui s’ouvrent partout, en Europe, etbientôt en Afrique ; ce sont les symboles de l’influence culturelle russe, qui font peur aux Français.
Il faut concéder que Lamine Diack et son fils ont beaucoup joué dans ce rapprochement entre la Russie et l’Afrique, et tout est passé par le sport. La France, qui considère le Sénégal comme son pré-carré, avait peur de voir Lamine Diack, en 2012, devenir le
président de la République par intérim, vu ses relations amicales avec Poutine. A un moment donné, avant la présidentielle de 2012, au Sénégal, l’idée d’un Gouvernement de transition de deux ans avait été suscitée. Les Français se sont saisis de l’affaire IAAF
pour casser l’élan de Lamine Diack, afin de l’éloigner de la vie politique sénégalaise, même s’il n’a jamais déclaré sa candidature. Car, pour les Français, il fallait neutraliser Lamine Diack, afin d’éliminer ses potentiels soutiens politiques au Sénégal, dans le but de mettre fin aux ambitions qu’ils lui prêtent. Aux yeux des Français, la montée de Lamine Diack en politique, au Sénégal, ferait de la Russie un pays fort et incontournable en Afrique de l’ouest francophone. Voilà, à l’époque, les analyses prospectives des Français, concernant les relations entre les Diack et Poutine. Peu de Sénégalais connaissent les relations personnelles qui existent entre Massata et Poutine. Mais les Français, eux, le savent et ils estiment qu’on ne peut pas être un ami de la France et de la Russie, en même temps.
Toujours dans sa campagne de dénigrement de Lamine Diack, Mediapart écrit, dans son édition du 14 janvier 2020 : «Un déjeuner crucial s’est tenu à Moscou le 22 novembre 2011, juste après que Lamine Diack a été décoré de la médaille de l’amitié par le président
Dmitri Medvedev. Lamine Diack est un proche de Vladimir Poutine (à l’époque premier ministre), qui lui avait déjà fourni deux ans plus tôt « 400-450 000 euros » pour financer une campagne municipale au Sénégal». Toujours pour crédibiliser les enquêtes de Van
Ryumbeke, le journal de son ami Edwy Plenel ajoute : «Le président de l’IAAF soutenait le principal opposant au président sortant Abdoulaye Wade, Macky Sall, qui a été élu.
Lamine Diack a avoué avoir demandé à Balachnikev que la Russie fournisse 1,5 million de dollars en liquide pour faire battre Wade. La Russie a financé. Macky Sall étant toujours au pouvoir aujourd’hui, on comprend mieux pourquoi le Sénégal a refusé de coopérer à l’enquête française et refusé d’extrader Papa Massata Diack».
La mauvaise foi du journal Mediapart est sans commune mesure. Car, ils savent que le Sénégal, tout comme la France et la Russie, n’extradera jamais ses citoyens. Pourquoi la France se bat toujours pour ramener ses citoyens condamnés ou pris en otage ? La presse et les juges français devraient juste comprendre que le Sénégal est un pays souverain, avec des juges responsables. Jamais Massata Diack ne sera livré à ses ennemis… et la libération de l’otage Lamine Diack sera toujours réclamée.
En outre, l’arrivée de Massata à l’IAAF a permis à des entreprises russes d’être mieux connues à travers le monde. On peut en citer : Gazprom, Luxoil, Rosneft, VTB, Sberbank.
Ces entreprises s’affrontent avec les sociétés françaises, anglaises, allemandes, américaines sur le marché commercial international. Le rôle joué par Massata pour aider les entreprises russes a été mal perçu par les français. Dans sa stratégie de sponsoring,
PMD vendait l’image de la «nouvelle Russie» et du «New Qatar» dans le monde à travers le sport. C’est le même sentiment hostile qu’ont les japonais contre l’ex patron de Renault Carlos Ghons.
Le sport est devenu un véritable enjeu politique à travers le monde. Les puissances économiques se bousculent pour abriter des compétitions internationales comme la Coupe du Monde de Football, les jeux Olympiques, les Championnats du Monde
d’Athlétisme, de Basket, de Natation ou de Formule1.
Le Qatar et la Russie ont battu les plus grandes puissances (USA, Grande Bretagne, Japon, Corée du Sud, Australie) pour organiser les Coupes du Monde 2018 et 2022. Avec les scandales de dopage, les dirigeants sportifs anglo-saxons et européens ont tout fait
pour faire annuler le Coupe du Monde FIFA 2018. La Russie a bien résisté et ce fut un succès éclatant. On se rappelle à quelques mois de la tenue du mondial 2018, Human Right Watch (ONG occidentale) avait suggéré l’annulation de la compétition en Russie à
cause du refus de Poutine de réformer le code pénal en y introduisant des dispositions qui légalisent l’homosexualité. Tout ceci démontre les actions qu’entreprennent les occidentaux à l’encontre de la Russie. Pour 2022, la même stratégie semble être reprise
pour priver le Qatar de cette Coupe du Monde FIFA, surtout avec les tensions géopolitiques du Moyen Orient.
LES RESSEMBLANCES DANS LES AFFAIRES DE CARLOS GHONS ET LAMINE DIACK
politique intérieure dans les pays membres de l’ancienne Urss, comme la Géorgie, la Serbie, l’Ukraine, la Yougoslavie etc. Plusieurs tentatives de renversement de Poutine, par la manipulation des masses, ont échoué. Sur le plan politique, on se rappelle la
position des pays de l’Otan, lors de la crise en Crimée.
L’Afrique n’est pas, non plus, épargnée dans cette guerre entre la Russie et les Occidentaux. La plupart des pays francophones n’achètent pas des armes russes. Les rares contrats que les anciennes colonies signent avec la Russie concernent la pêche.
Dans l’esprit des Français, la Russie ne doit pas développer son influence dans ses anciennes colonies. Mais, ce sont les Africains, eux-mêmes, qui tendent la main à la Chine, à la Russie et aux pays arabes, comme le Qatar, les Émirats Arabes-Unis, l’Arabie Saoudite
et, au-delà, c’est-à-dire la Chine, la Turquie et l’Iran.
Lorsque les anciens présidents Abdel Aziz de la Mauritanie, Yahya Jammeh de la Gambie tendaient leur main à Moscou, la France, elle, se battait pour isoler Poutine sur la scène africaine. Mais le dernier sommet Russie-Afrique, à Sotchi, est une preuve concrète de la volonté ferme de Poutine de développer un partenariat gagnant-gagnant avec l’Afrique.
Aujourd’hui, ce sont les centres culturels russes qui s’ouvrent partout, en Europe, etbientôt en Afrique ; ce sont les symboles de l’influence culturelle russe, qui font peur aux Français.
Il faut concéder que Lamine Diack et son fils ont beaucoup joué dans ce rapprochement entre la Russie et l’Afrique, et tout est passé par le sport. La France, qui considère le Sénégal comme son pré-carré, avait peur de voir Lamine Diack, en 2012, devenir le
président de la République par intérim, vu ses relations amicales avec Poutine. A un moment donné, avant la présidentielle de 2012, au Sénégal, l’idée d’un Gouvernement de transition de deux ans avait été suscitée. Les Français se sont saisis de l’affaire IAAF
pour casser l’élan de Lamine Diack, afin de l’éloigner de la vie politique sénégalaise, même s’il n’a jamais déclaré sa candidature. Car, pour les Français, il fallait neutraliser Lamine Diack, afin d’éliminer ses potentiels soutiens politiques au Sénégal, dans le but de mettre fin aux ambitions qu’ils lui prêtent. Aux yeux des Français, la montée de Lamine Diack en politique, au Sénégal, ferait de la Russie un pays fort et incontournable en Afrique de l’ouest francophone. Voilà, à l’époque, les analyses prospectives des Français, concernant les relations entre les Diack et Poutine. Peu de Sénégalais connaissent les relations personnelles qui existent entre Massata et Poutine. Mais les Français, eux, le savent et ils estiment qu’on ne peut pas être un ami de la France et de la Russie, en même temps.
Toujours dans sa campagne de dénigrement de Lamine Diack, Mediapart écrit, dans son édition du 14 janvier 2020 : «Un déjeuner crucial s’est tenu à Moscou le 22 novembre 2011, juste après que Lamine Diack a été décoré de la médaille de l’amitié par le président
Dmitri Medvedev. Lamine Diack est un proche de Vladimir Poutine (à l’époque premier ministre), qui lui avait déjà fourni deux ans plus tôt « 400-450 000 euros » pour financer une campagne municipale au Sénégal». Toujours pour crédibiliser les enquêtes de Van
Ryumbeke, le journal de son ami Edwy Plenel ajoute : «Le président de l’IAAF soutenait le principal opposant au président sortant Abdoulaye Wade, Macky Sall, qui a été élu.
Lamine Diack a avoué avoir demandé à Balachnikev que la Russie fournisse 1,5 million de dollars en liquide pour faire battre Wade. La Russie a financé. Macky Sall étant toujours au pouvoir aujourd’hui, on comprend mieux pourquoi le Sénégal a refusé de coopérer à l’enquête française et refusé d’extrader Papa Massata Diack».
La mauvaise foi du journal Mediapart est sans commune mesure. Car, ils savent que le Sénégal, tout comme la France et la Russie, n’extradera jamais ses citoyens. Pourquoi la France se bat toujours pour ramener ses citoyens condamnés ou pris en otage ? La presse et les juges français devraient juste comprendre que le Sénégal est un pays souverain, avec des juges responsables. Jamais Massata Diack ne sera livré à ses ennemis… et la libération de l’otage Lamine Diack sera toujours réclamée.
En outre, l’arrivée de Massata à l’IAAF a permis à des entreprises russes d’être mieux connues à travers le monde. On peut en citer : Gazprom, Luxoil, Rosneft, VTB, Sberbank.
Ces entreprises s’affrontent avec les sociétés françaises, anglaises, allemandes, américaines sur le marché commercial international. Le rôle joué par Massata pour aider les entreprises russes a été mal perçu par les français. Dans sa stratégie de sponsoring,
PMD vendait l’image de la «nouvelle Russie» et du «New Qatar» dans le monde à travers le sport. C’est le même sentiment hostile qu’ont les japonais contre l’ex patron de Renault Carlos Ghons.
Le sport est devenu un véritable enjeu politique à travers le monde. Les puissances économiques se bousculent pour abriter des compétitions internationales comme la Coupe du Monde de Football, les jeux Olympiques, les Championnats du Monde
d’Athlétisme, de Basket, de Natation ou de Formule1.
Le Qatar et la Russie ont battu les plus grandes puissances (USA, Grande Bretagne, Japon, Corée du Sud, Australie) pour organiser les Coupes du Monde 2018 et 2022. Avec les scandales de dopage, les dirigeants sportifs anglo-saxons et européens ont tout fait
pour faire annuler le Coupe du Monde FIFA 2018. La Russie a bien résisté et ce fut un succès éclatant. On se rappelle à quelques mois de la tenue du mondial 2018, Human Right Watch (ONG occidentale) avait suggéré l’annulation de la compétition en Russie à
cause du refus de Poutine de réformer le code pénal en y introduisant des dispositions qui légalisent l’homosexualité. Tout ceci démontre les actions qu’entreprennent les occidentaux à l’encontre de la Russie. Pour 2022, la même stratégie semble être reprise
pour priver le Qatar de cette Coupe du Monde FIFA, surtout avec les tensions géopolitiques du Moyen Orient.
LES RESSEMBLANCES DANS LES AFFAIRES DE CARLOS GHONS ET LAMINE DIACK
Carlos Ghons ex patron du Renault poursuivi au Japon Le dossier de Lamine Diack et celui de Carlos Ghons ont des similitudes frappantes. La presse française qui a manifestement soutenu Carlos Ghons, a rapporté les propos de ses avocats qui disent, qu’il existe dès l'origine «une collusion avec des dirigeants de Nissan et des fonctionnaires du Meti (ndlr: Ministère japonais de l'industrie) afin de l'écarter de l'Alliance et de contrarier le projet d'intégration renforcée entre Nissan et Renault». Tout ceci traduit des intérêts financiers énormes entre entreprises françaises et japonaises.
Ces derniers ont senti leurs intérêts menacés. C’est le même cas de figure dans l’affaire de l’IAAF où l’arrivée des entreprises russes constituait une menace pour les européens.
Le promoteur des entreprises russes et celles des BRICS Papa Massata devrait payer pour tout cela. Aujourd’hui, Lamine Diack pouvait répéter ces mêmes propos que Carlos qui dit : «J'étais l'otage d'un pays que j'avais servi pendant 17 ans ». L’ex patron de Renault-Nissan a soutenu que l'affaire, d’après lui, serait un «coup monté » par ceux avec qui il avait longuement travaillé. Par ailleurs, la presse française dit que «son arrestation et sa mise
à l'écart immédiate seraient en fait dues aux performances économiques déclinantes du groupe automobile, et à la crainte des Japonais de Nissan de se faire "absorber" par les Français de Renault ». Dans l’affaire Lamine Diack qui touche le domaine de l’athlétisme comme celle de Carlos qui concerne l’automobile, les dessous sont purement financiers.
«A mon arrivée, Nissan était mourant. « Quand j’ai pris les rênes de Nissan en 1999, c’était une compagnie mourante. Et sous ma conduite, elle a renoué avec la croissance et les profits. Quand quelqu’un doit assumer la direction générale d’un groupe, c’est lui le responsable. Il n’a pas à critiquer ses prédécesseurs» a dit Carlos qui semble s’adresser à Sébastian Coe successeur de Lamine Diack et précurseur des poursuites du PNF.
Evoquant un complot destiné à le destituer, Carlos Ghosn a fustigé les liens entre le procureur et Nissan. Cette collusion est aussi remarquable dans les relations entre l’IAAF, l’AMA, le PNF, les Juges d’instruction et la presse française dans le dossier des Diack. «Je me sentais comme un otage dans ce pays que j’avais servi pendant 17 ans, un pays où 200 ouvrages sur le management m’ont été consacrés. Et un pays où certains s’attachaient maintenant à me décrire comme un dictateur froid et cupide !», a dit l’expatron de Renault.
A l’image de Carlos Ghons au Japon, aujourd’hui, Lamine Diack est l’otage de la France. Comme Massata, Ghons a dénoncé des audits truqués et des accusations de malversations que n’accompagne aucune preuve. Lamine Diack et Carlos Ghons souffrent des mêmes impairs. Aujourd’hui, le débat n’est pas de demander à Massata d’aller rejoindre son papa en France pour se faire humilier, il faut plutôt exiger la libération de Lamine Diack et son retour à Dakar. Aujourd’hui, la presse française s’est mobilisée pour démontrer l’innocence de leur compatriote, ancien boss de Renault. Peut-on refuser cela à la presse sénégalaise, lorsqu’il s’agit des Diack ?
Par ailleurs, l’IAAF et la Principauté de Monaco sont devenues partenaires, en 1993, lorsque la décision a été prise au Congrès de l’IAAF de Stuttgart de transférer le siège de l’IAAF de Londres, où il était installé depuis 1948, aux rivages de la Méditerranée. Cette
délocalisation du siège de l’IAAF, faite par Lamine Diack, n’a jamais plu aux Anglais.
TERNIR L’IMAGE DE LA RUSSIE ET DU QATAR
Ces derniers ont senti leurs intérêts menacés. C’est le même cas de figure dans l’affaire de l’IAAF où l’arrivée des entreprises russes constituait une menace pour les européens.
Le promoteur des entreprises russes et celles des BRICS Papa Massata devrait payer pour tout cela. Aujourd’hui, Lamine Diack pouvait répéter ces mêmes propos que Carlos qui dit : «J'étais l'otage d'un pays que j'avais servi pendant 17 ans ». L’ex patron de Renault-Nissan a soutenu que l'affaire, d’après lui, serait un «coup monté » par ceux avec qui il avait longuement travaillé. Par ailleurs, la presse française dit que «son arrestation et sa mise
à l'écart immédiate seraient en fait dues aux performances économiques déclinantes du groupe automobile, et à la crainte des Japonais de Nissan de se faire "absorber" par les Français de Renault ». Dans l’affaire Lamine Diack qui touche le domaine de l’athlétisme comme celle de Carlos qui concerne l’automobile, les dessous sont purement financiers.
«A mon arrivée, Nissan était mourant. « Quand j’ai pris les rênes de Nissan en 1999, c’était une compagnie mourante. Et sous ma conduite, elle a renoué avec la croissance et les profits. Quand quelqu’un doit assumer la direction générale d’un groupe, c’est lui le responsable. Il n’a pas à critiquer ses prédécesseurs» a dit Carlos qui semble s’adresser à Sébastian Coe successeur de Lamine Diack et précurseur des poursuites du PNF.
Evoquant un complot destiné à le destituer, Carlos Ghosn a fustigé les liens entre le procureur et Nissan. Cette collusion est aussi remarquable dans les relations entre l’IAAF, l’AMA, le PNF, les Juges d’instruction et la presse française dans le dossier des Diack. «Je me sentais comme un otage dans ce pays que j’avais servi pendant 17 ans, un pays où 200 ouvrages sur le management m’ont été consacrés. Et un pays où certains s’attachaient maintenant à me décrire comme un dictateur froid et cupide !», a dit l’expatron de Renault.
A l’image de Carlos Ghons au Japon, aujourd’hui, Lamine Diack est l’otage de la France. Comme Massata, Ghons a dénoncé des audits truqués et des accusations de malversations que n’accompagne aucune preuve. Lamine Diack et Carlos Ghons souffrent des mêmes impairs. Aujourd’hui, le débat n’est pas de demander à Massata d’aller rejoindre son papa en France pour se faire humilier, il faut plutôt exiger la libération de Lamine Diack et son retour à Dakar. Aujourd’hui, la presse française s’est mobilisée pour démontrer l’innocence de leur compatriote, ancien boss de Renault. Peut-on refuser cela à la presse sénégalaise, lorsqu’il s’agit des Diack ?
Par ailleurs, l’IAAF et la Principauté de Monaco sont devenues partenaires, en 1993, lorsque la décision a été prise au Congrès de l’IAAF de Stuttgart de transférer le siège de l’IAAF de Londres, où il était installé depuis 1948, aux rivages de la Méditerranée. Cette
délocalisation du siège de l’IAAF, faite par Lamine Diack, n’a jamais plu aux Anglais.
TERNIR L’IMAGE DE LA RUSSIE ET DU QATAR
Il existe une proximité politique entre le Qatar et la Russie. Car lorsque l’Arabie Saoudite allié des Etats-Unis boycotte le Qatar, la Russie adversaire de Washington s’approche de Doha pour créer un équilibre. Le rôle d’équilibriste que joue Moscou dans les relations internationales gène souvent l’hégémonie américaine et européenne. Or, les relations internationales s’appuient sur des intérêts géostratégies des Etats. Face à cette démarche
politique adoptée par la France dans cette enquête de l’IAAF, la Russie et le Qatar sont obligés de s’allier pour faire face à cette offensive diplomatique sur fond de dossier judiciaire. Le grand perdant, c’est le Sénégal dont la réputation est balafrée et ses fils sont trainés dans la boue par la presse française surtout le Chef de l’Etat Macky Sall injustement impliqué.
PMD a démenti avoir participé à Monaco ou en Russie à des réunions avec des athlètes ou des managers pour discuter des cas de dissimulation de dopage. Il a aussi rejeté les accusations sur des supposés virements ou versements d’espèces liés à des cas de dopage. Mieux encore, la commission rogatoire internationale de la justice française à Singapour a été un échec car ils n’ont trouvé aucun virement provenant ou allant en Russie. En outre, l’autre accusation sur des supposés athlètes russes spécialistes de marche qui avaient payé plus de 3 millions d’euros pour dissimuler des cas de dopage, a été balayé. Car, il n’y a aucun marcheur russe capable de gagner plus de 25.000 euros par saison d’athlétisme. Impossible !
DYSFONCTIONNEMENT DE LA JUSTICE FRANÇAISE
politique adoptée par la France dans cette enquête de l’IAAF, la Russie et le Qatar sont obligés de s’allier pour faire face à cette offensive diplomatique sur fond de dossier judiciaire. Le grand perdant, c’est le Sénégal dont la réputation est balafrée et ses fils sont trainés dans la boue par la presse française surtout le Chef de l’Etat Macky Sall injustement impliqué.
PMD a démenti avoir participé à Monaco ou en Russie à des réunions avec des athlètes ou des managers pour discuter des cas de dissimulation de dopage. Il a aussi rejeté les accusations sur des supposés virements ou versements d’espèces liés à des cas de dopage. Mieux encore, la commission rogatoire internationale de la justice française à Singapour a été un échec car ils n’ont trouvé aucun virement provenant ou allant en Russie. En outre, l’autre accusation sur des supposés athlètes russes spécialistes de marche qui avaient payé plus de 3 millions d’euros pour dissimuler des cas de dopage, a été balayé. Car, il n’y a aucun marcheur russe capable de gagner plus de 25.000 euros par saison d’athlétisme. Impossible !
DYSFONCTIONNEMENT DE LA JUSTICE FRANÇAISE
Le report du procès au mois de Juin est de la responsabilité entière de l’Etat français. Car,
après l’audition de Massatar, le dossier a été envoyé à l’ambassade de France à Dakar dans une valise diplomatique. Le disfonctionnement est à situer au sein de la justice française. D’abord, le juge Van Ryumbeke ne devait pas boucler le dossier sans avoir le PV d’audition de Massata. Il a boudé la Justice sénégalaise, qui a pris le temps nécessaire pour examiner le dossier.
Dans le bureau du juge d’instruction, Massata a répondu à 27 questions avec des pièces. Il a fourni tous les relevés bancaires mêmes ceux de la SGBS. Seulement, le jour du procès, le Procureur a été surpris par le volume important du dossier fourni par Me Moussa SARR avocat de Massata. Ensuite, le juge d’instruction a introduit dans l’ordonnance de renvoi, un délit qui n’était pas mentionné dans le réquisitoire du parquet. Le dossier déposé par Me Sarr, a totalement changé la donne, parce que le PNF ne s’attendait pas à recevoir autant de pièces de l’avocat de Diack fils.
Le Procureur du parquet financier a déclaré devant tout le monde, avoir remarqué une irrégularité dans la procédure. Car le Juge d’instruction Van Ryumbeke a ajouté un délit de recel dans le dossier sans en informer le Procureur du PNF. En réalité, le parquet avait remarqué le rajout de ce nouveau délit de recel, depuis longtemps mais, il n’avait jugé nécessaire de corriger car, il pensait que la défense de Massata n’allait pas assister à l’audience. La présence de Me Moussa Sarr, dans la salle d’audience, a inspiré le report décidé par le Parquet, qui veut du temps pour examiner les pièces de Massata. Retenez bien que c’est le Parquet, maitre des poursuites, qui a reculé et demandé un report.
Maintenant, le dossier va retourner chez le Juge d’Instruction, qui a supplée Van Ruymbele. «Cela traduit une carence de la Justice française, qui décharge totalement l’État du Sénégal. Ce manquement de la Justice française est imputable au Quai d’Orsay», nous a confié le Conseil de Papa Massata Diack, Me Moussa Sarr, que nous avons rencontré dans un hôtel parisien.
Le report, suite à la demande du «maître des poursuites», est un coup de théâtre. Le PNF n’était pas prêt. «Massata a gagné des contrats marketing en toute transparence, comme le font les nombreux agents de joueurs et autres dans le monde du sport.
Pourquoi cela devrait choquer ?», se demande Me Sarr. «Il y a un déséquilibre dans ce dossier, parce qu’il y a une volonté nuire», dit-il. Et il estime qu’«il y a une erreur, lorsque le Parquet a vu, dans le dossier, un délit qu’il n’a jamais visé». La date du mois d’avril 2020 a été retenue pour faire un état des lieux du dossier, en présence des parties, mais la date du mois de juin 2020 est incertaine. Donc, rien n’est définitif concernant la tenue
effective du procès.
Aujourd’hui, Van Ryumbeke est le principal responsable du report du procès, parce qu’ila précipité un dossier en cours d’instruction à Dakar. Voulait-il boucler la procédure avant de partir à la retraite, prévue au mois de mai 2019 ? Lors de l’ouverture du procès, le Juge a clairement déclaré que, si Lamine Diack était libéré, il ne serait pas extradé, parce que le Sénégal n’extrade pas ses citoyens. Alors, la France, qui n’a jamais extradé ses
citoyens, ne peut pas exiger à l’État du Sénégal l’extradition de Massata Diack. D’ailleurs, les Russes ont, eux-aussi, refusé d’extrader les prévenus.
Les revirements de la Justice française, dans ce dossier, ont été assez spectaculaires. Par exemple, face aux arguments de son incompétence, le Parquet français dit avoir été saisi par l’Agence mondiale Antidopage (AMA), en août 2015, au motif que deux Français, le médecin Gabriel Dollé et l’avocat Habib Cissé, mis en examen pour corruption passive, auraient prêté leur concours à ce scandale. Et pourtant, au début, la Justice française avait refusé d’accorder une liberté à Habib Cissé, sous prétexte qu’il risquait de s’enfuir au Sénégal, son pays d’origine. C’est maintenant que les juges français le considèrent comme un citoyen français, pour justifier sa compétence judiciaire empruntée.
Rappelons que dans leurs investigations, les enquêteurs ont interrogé l’ancien directeur marketing de l’IAAF, l’hispano-suisse Luis Carulla. Répondant une question sur Massata et son père, il dit : «Je connaissais peu Lamine Diack, mais j’étais très ami de son fils Papa Massata, puisque nous étions ensemble au même moment à ISL. PMD était le meilleur vendeur, qui a engendré de très bons bénéfices pour l’IAAF, et pour le sport en
général. L’essentiel était l’efficacité du système.».
Dans la prochaine publication, nous fournirons d’autres éléments de cette guerre économique entre l’Europe, la Russie et le Qatar, dont les retombées malheureuses s’abattent sur trois citoyens sénégalais Lamine Diack, Papa Massata Diack et Habib Cissé.
A suivre…
ENQUÊTE RÉALISÉ A PARIS PAR MAMADOU MOUTH BANE, DAKARTIMES
après l’audition de Massatar, le dossier a été envoyé à l’ambassade de France à Dakar dans une valise diplomatique. Le disfonctionnement est à situer au sein de la justice française. D’abord, le juge Van Ryumbeke ne devait pas boucler le dossier sans avoir le PV d’audition de Massata. Il a boudé la Justice sénégalaise, qui a pris le temps nécessaire pour examiner le dossier.
Dans le bureau du juge d’instruction, Massata a répondu à 27 questions avec des pièces. Il a fourni tous les relevés bancaires mêmes ceux de la SGBS. Seulement, le jour du procès, le Procureur a été surpris par le volume important du dossier fourni par Me Moussa SARR avocat de Massata. Ensuite, le juge d’instruction a introduit dans l’ordonnance de renvoi, un délit qui n’était pas mentionné dans le réquisitoire du parquet. Le dossier déposé par Me Sarr, a totalement changé la donne, parce que le PNF ne s’attendait pas à recevoir autant de pièces de l’avocat de Diack fils.
Le Procureur du parquet financier a déclaré devant tout le monde, avoir remarqué une irrégularité dans la procédure. Car le Juge d’instruction Van Ryumbeke a ajouté un délit de recel dans le dossier sans en informer le Procureur du PNF. En réalité, le parquet avait remarqué le rajout de ce nouveau délit de recel, depuis longtemps mais, il n’avait jugé nécessaire de corriger car, il pensait que la défense de Massata n’allait pas assister à l’audience. La présence de Me Moussa Sarr, dans la salle d’audience, a inspiré le report décidé par le Parquet, qui veut du temps pour examiner les pièces de Massata. Retenez bien que c’est le Parquet, maitre des poursuites, qui a reculé et demandé un report.
Maintenant, le dossier va retourner chez le Juge d’Instruction, qui a supplée Van Ruymbele. «Cela traduit une carence de la Justice française, qui décharge totalement l’État du Sénégal. Ce manquement de la Justice française est imputable au Quai d’Orsay», nous a confié le Conseil de Papa Massata Diack, Me Moussa Sarr, que nous avons rencontré dans un hôtel parisien.
Le report, suite à la demande du «maître des poursuites», est un coup de théâtre. Le PNF n’était pas prêt. «Massata a gagné des contrats marketing en toute transparence, comme le font les nombreux agents de joueurs et autres dans le monde du sport.
Pourquoi cela devrait choquer ?», se demande Me Sarr. «Il y a un déséquilibre dans ce dossier, parce qu’il y a une volonté nuire», dit-il. Et il estime qu’«il y a une erreur, lorsque le Parquet a vu, dans le dossier, un délit qu’il n’a jamais visé». La date du mois d’avril 2020 a été retenue pour faire un état des lieux du dossier, en présence des parties, mais la date du mois de juin 2020 est incertaine. Donc, rien n’est définitif concernant la tenue
effective du procès.
Aujourd’hui, Van Ryumbeke est le principal responsable du report du procès, parce qu’ila précipité un dossier en cours d’instruction à Dakar. Voulait-il boucler la procédure avant de partir à la retraite, prévue au mois de mai 2019 ? Lors de l’ouverture du procès, le Juge a clairement déclaré que, si Lamine Diack était libéré, il ne serait pas extradé, parce que le Sénégal n’extrade pas ses citoyens. Alors, la France, qui n’a jamais extradé ses
citoyens, ne peut pas exiger à l’État du Sénégal l’extradition de Massata Diack. D’ailleurs, les Russes ont, eux-aussi, refusé d’extrader les prévenus.
Les revirements de la Justice française, dans ce dossier, ont été assez spectaculaires. Par exemple, face aux arguments de son incompétence, le Parquet français dit avoir été saisi par l’Agence mondiale Antidopage (AMA), en août 2015, au motif que deux Français, le médecin Gabriel Dollé et l’avocat Habib Cissé, mis en examen pour corruption passive, auraient prêté leur concours à ce scandale. Et pourtant, au début, la Justice française avait refusé d’accorder une liberté à Habib Cissé, sous prétexte qu’il risquait de s’enfuir au Sénégal, son pays d’origine. C’est maintenant que les juges français le considèrent comme un citoyen français, pour justifier sa compétence judiciaire empruntée.
Rappelons que dans leurs investigations, les enquêteurs ont interrogé l’ancien directeur marketing de l’IAAF, l’hispano-suisse Luis Carulla. Répondant une question sur Massata et son père, il dit : «Je connaissais peu Lamine Diack, mais j’étais très ami de son fils Papa Massata, puisque nous étions ensemble au même moment à ISL. PMD était le meilleur vendeur, qui a engendré de très bons bénéfices pour l’IAAF, et pour le sport en
général. L’essentiel était l’efficacité du système.».
Dans la prochaine publication, nous fournirons d’autres éléments de cette guerre économique entre l’Europe, la Russie et le Qatar, dont les retombées malheureuses s’abattent sur trois citoyens sénégalais Lamine Diack, Papa Massata Diack et Habib Cissé.
A suivre…
ENQUÊTE RÉALISÉ A PARIS PAR MAMADOU MOUTH BANE, DAKARTIMES