L’heure du rachat a sonné pour les «Lions» du football du Sénégal. Battus (3-1) le 12 octobre dernier à Abidjan par les «Eléphants» de la Côte d’Ivoire, lors du barrage aller des éliminatoires de la Coupe du monde Brésil 2014, les protégés d’Alain Giresse doivent s’imposer par deux buts d’écart pour composter leur ticket pour la plus grande fête du football.

Mais en plus de ce challenge, la bande à Mouhamed Diamé doit laver l’affront après trois défaites subies en l’intervalle d’une année devant la même équipe, qui l’oblige en plus d’errer en Afrique suite à la suspension du stade Léopold Sédar Senghor.
Un challenge qui relève d’une chimère pour beaucoup d’observateurs qui ne croient plus en la possibilité des «Lions» de réaliser un tel exploit face à la meilleure sélection d’Afrique depuis 10 ans et qui compte en son sein deux ballons d’or (Yaya Touré et Didier Drogba), sans occulter Gervinho qui s’est révélé un véritable poison pour le Sénégal.

Toutefois, les «Lions», ne s’avouent pas vaincus. A l’unanimité, ils disent croire encore en leurs chances de qualification. En plus de la motivation qui est une qualification à une phase finale de Coupe du monde pour une sélection en Afrique (un continent qui n’a droit qu’à cinq plénipotentiaires sur 54 prétendants), les poulains d’Alain Giresse estiment que le but de Papis Demba Cissé à la 94ème minute est le but de l’espoir.

«Si nous n’avions pas marqué ce but de l’espoir, j’avoue que la tâche serait difficile voire impossible», a confié dans les colonnes de Sud Quotidien Moussa Sow. «Mais là, je reste optimiste quant à nos chances de qualification», ajoute l’attaquant de Fenerbache. Quant à son capitaine, Momo Diamé, il récuse même le terme de «miracle».

Battre la Côte d’Ivoire (2-0) ne peut aucunement être considéré comme un «miracle», selon lui. Le sociétaire de West Ham en veut pour preuve le fait que les «Eléphants» n’ont pas littéralement dominé les «Lions».

Alain Giresse brandit les statistiques qui démontrent à son avis que son équipe n’a pas été mauvaise. Sauf avoue-t-il, au plan de l’engagement. Les Ivoiriens ont commis plus de fautes que les Sénégalais. Et c’est exactement là où le bât blesse.

source: http://www.sudonline.sn/lheure-du-rachat-_a_16274.html