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Jeu, Nov
mercredi, 20 novembre 2013 00:00

CESSION DU TERMINAL VRAQUIER A NECOTRANS Le texte qui trahit Cheikh Kanté

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C’est parti pour un long feuilleton entre le Syndicat  des entreprises manutentionnaires des ports du Sénégal (SEMPOS) et les autorités du PAD. Les premiers nommés refusent de baisser les armes dans ce qu’il considère comme une action de « destruction » de  l’économie  du Sénégal. Non seulement ils dénoncent, la concession du terminal vraquier mais aujourd’hui, ils réclament la restitution de leurs parts d’actions dans le terminal à conteneur  et dans le terminal roulier.

 

Suite à la validation de la concession du terminal vraquier, les manutentionnaires sénégalais ne comptent pas baisser les bras et entendent user de toutes les voies légales pour faire échec à ce qu’ils considèrent comme une mesure destinée à fossoyer l’économie  du Sénégal.
 
En plus, les membres du syndicat des entreprises de manutention des ports du Sénégal estiment être victimes d’une injustice et dénoncent la démarche jugée  cavalière de la direction du port autonome. Ils disent ne pas comprendre qu’on puisse prendre une mesure qui les écarte d’un business qu’ils ont  contribué à développer et dans un secteur dans lequel ils interviennent depuis plus d’une vingtaine d’années, sans qu’au préalable on les ait associé au processus de prise décision. Les membres dudit syndicat comprennent encore moins la volteface du directeur général du port qui, dans une correspondance adressée au directeur général de la société de manutention SEPHOS, avec ampliation aux plus hautes autorités du pays, leur promettait de lancer un appel d’offres à l’effet de la concession du terminal vraquier. 
 
 Promesse de façade
 
Dans cette lettre datée du 29 janvier 2013 et signée par le directeur général du PAD, Cheikh Kanté, on peut lire : « Je vous informe que dans le cadre de notre projet de spécialisation des quais, un appel d’offres sera bientôt lancé pour la gestion des pondéreux. Le moment venu vous aurez la possibilité de soumissionner au même titre que les autres opérateurs autorisés. » Que nenni !
 
En lieu et place, la direction générale du port, avec la complicité du Conseil d’administration, comme nous le relations dans notre édition Sud Quotidien du       13 novembre dernier, est allée négocier directement avec Necotrans, arguant des « dispositions  de la loi n° 92-62 qui considère les concessions du PAD comme des concessions domaniales et non des marchés publics ou des concessions de service publics au sens du code des obligations de l’administration. » Or, la loi en question modifie celle de 87 et parle de concession domaniale et non de concession d’exploitation.
Au demeurant pour bénéficier de concession domaniale, l’entreprise  doit justifier de l’existence d’un trafic au préalable, ce qui n’est nullement le cas de Necotrans.
 
Une qualification juridique qui aurait été « confirmée par l’Autorité de régulation des marchés publics » à la demande du directeur général du port. Ce qui en étonne plus d’un manutentionnaire, c’est que cette volte face est intervenue après une visite des autorités du port de Dakar au port  d’Anvers, une semaine avant la tenue  du conseil, pour  « s’enquérir  de l’expérience  de ce port ».  Visite au cours de laquelle, comme on peut le lire sur le site du PAD, « Dès son arrivée à Anvers et par l’entremise de la société Necotrans, la délégation a visité par voie maritime les installations du groupe belge Katoen Natie, propriétaire des installations » et non pas Necotrans comme on voudrait  le faire  croire. 
 
Toujours est-il que la journée du 22 octobre a été consacrée à la visite du quartier général de l’Autorité portuaire d’Anvers où la délégation a été reçue par le Directeur du Développement du Port.
 
Alors des questions ne manquent pas et les acteurs n’hésitent pas à parler de « délit d’initié ». En attendant, les manutentionnaires qui refusent d’être des  victimes expiatoires ont décidé  de saisir les autorités étatiques dans un premier temps, avant de saisir les instances juridiques nationales et communautaires de la CEDEAO. Et mieux ils  disent  que leur combat n’est seulement pour le terminal vraquier comme leur restitue leur part d’action dans le terminal à conteneur  de DPW et roulier du mole2 concédé à Bolloré. Et cela  disent conformément et à l’engagement  du président de la République d’aider les PME et les PMI sénégalaises à se développer.

source: http://www.sudonline.sn/le-texte-qui-trahit-cheikh-kante_a_16332.html

 

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