MANIPULATION AU SOMMET DE L'ETAT Moubarack Lô confirme Sud Quotidien
Écrit par SENETOILE NEWSLa cause sous-jacente de la démission de Moubarak Lô, « c’est le choix présidentiel d’accepter qu’un groupe de sénégalais établis à l’extérieur, et regroupés dans une structure dénommée «Disso» dont l’’ancien ministre de l’économie et des finances, M. Amadou Kane, était membre, avant mars 2012, joue un rôle prépondérant dans le projet Sénégal émergent, au détriment des hauts cadres de l’Etat ».
Le désormais ex-directeur de cabinet adjoint du président Macky Sall, confirme ainsi l’article de Sud Quotidien paru le 26 juin 2013 pour dénoncer une sombre histoire de manipulations au sommet de l’Etat.
Comme votre quotidien dans son édition d’alors, le président du Mouvement And Suxli Sénégal/Mouvement pour un Sénégal émergent (Mousem) s’interroge sur la présence de «Disso», mais aussi l’octroi de 2,5 milliards de F Cfa au cabinet Mc Kinsey (voir ailleurs).
Pour rappel, l’article de Sud Quotidien pointait du doigt deux principales anomalies : le fait que le pilotage du processus ait été confié de bout en bout à un groupe de Sénégalais vivant à l’étranger. Ensuite, le non respect des procédures de passation des marchés publics, qui a vu le cabinet Mc Kinsey imposer son offre à 2,5 Milliards FCFA, dont 2 milliards de FCfa pour la réalisation de la mission et 0,5 milliard de FCfa pour la prise en charge de son équipe de consultants.
L’économiste, Moubarack Lô confie d’ailleurs que «cinq hauts fonctionnaires, mis ensemble, pendant trois mois, auraient pu rendre un rapport de qualité, au moins similaire à celui livré par le cabinet international, pour un coût presque nul, et d’économiser les quelques 2,5 milliards de FCFA, ou plus, gaspillés dans le projet».
Quid en vérité du groupe «Disso» cité nommément par Moubarack Lô ? D’après les éléments dont nous disposons, le groupe de Sénégalais en question, appelé «Disso», présentés au Président Macky Sall comme des patriotes, est une structure politique constituée, en partie, d’anciens soutiens à un candidat lors de la présidentielle de 2012. Comme les cadres du département de l’Economie et des finances qui nous ont parlé sous le couvert de l’anonymat, M. Lô soutient également que «le positionnement de «Disso» pose problème dans ce projet Sénégal émergent.
L’interrogation qui titille est alors de savoir comment se fait-il donc que le groupe «Disso», qui n’a aucune légitimité juridique ou administrative, en tout cas pas au Sénégal, soit jugé plus capable que toute l’élite administrative sénégalaise de piloter le Plan Stratégique ? Vraisemblablement, des compétences locales à même de conduire ce travail ont été marginalisées, au point de mettre toute l’administration de côté, ou plus subtilement, afin d’éviter toute critique, d’en mettre une petite partie au faux premier plan comme des marionnettes.
Autant d’éléments qui permettent de dire que l’élaboration du Plan stratégique du Sénégal censé dégager la vision de notre pays d’ici l’horizon 2030, s’obscurcit avec ce «scandale» qui n’a pas encore livré ses secrets.
source: http://www.sudonline.sn/moubarack-lo-confirme--sud-quotidien_a_16407.html
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