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Jeu, Nov
samedi, 18 janvier 2014 00:00

REBONDISSEMENT DANS L’AFFAIRE DE LA FEMME TUÉE SUR LA CORNICHE-OUEST - L’histoire cachée de la Nigériane Okonkwo Victoria, tuée à «Kamb Ya»

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L'OBS - L’on en sait un peu plus sur la dame enterrée anonymement à «Kamb Ya» sur la Corniche Ouest à hauteur de la résidence de l’ambassade d’Ethiopie. C’est une Nigériane du nom de Victoria Okonkwo, dont les proches parents, indignés, se sont recueillis hier sur sa tombe.

La tombe de «Kamb Ya» sur la Corniche Ouest a un nom. Elle s’appelle Okonkwo Victoria Nnenna. Hier vers les coups de 10 heures du matin, ses deux frères et un de ses oncles ont traversé Dakar le cœur rempli de peine,  pour visiter sa sépulture. La Nigériane tuée et enterrée sur place en raison de  son état de décomposition avancée, n’a eu droit à rien. Pas de fleurs, pas d’oraison funèbre, même pas de prêtre pour lui faire l’ultime onction pour son dernier voyage.

Sa tombe hante désormais tous les esprits «tordus» susceptibles de visiter les profondeurs, au sens péjoratif ou grivois du terme de «Kamb Ya». La tombe a arraché des larmes à son petit frère, Nwosu Jude Chukwuemeka, un jeune homme d’une trentaine d’années qui porte fièrement la barbe, mais qui en a gros sur le cœur contre les autorités judiciaires. «Pourquoi ma sœur a-t-elle été enterrée dans des conditions si inhumaines. Pourquoi les Sénégalais n’ont-ils pas pris le temps d’informer sa famille. J’ai vraiment mal, j’aimerais vraiment qu’on m’explique pourquoi ça s’est passé comme ça», peste-t-il, le regard plein de colère, la bave à la bouche.

Alors, va pour la tentative d’explication ! L’on s’évertue alors à lui faire comprendre qu’au Sénégal, si le corps est en état de décomposition avancée et qu’il n’est pas possible de le déplacer, on l’enterre sur place. L’homme respire un coup, souffle fort, tente de maîtriser son courroux, puis se rappelle quand il a vu sa sœur pour la dernière fois. Il dit : «La dernière fois que j’ai vu ma sœur, c’était le 1er janvier et jusqu’au 4 janvier, j’ai continué à faire des recherches, on l’a déclarée partout. Ma sœur était tout le temps avec Babacar. C’est pourquoi quand on a vu  le drame relaté dans L’Obs, mon sang ne fit qu’un tour. Par la suite, on a été à la police de Dieuppeul.»

Hier, après avoir prié pour le repos de l’âme de leur sœur et amie, les Nigérians sont retournés sur leurs pas pour discuter avec les artistes Baye Fall qui leur ont confirmé qu’il s’agissait de la Nigériane qu’ils avaient l’habitude de voir dans ce milieu. La défunte Okonkwo Victoria Nnenna a 28 ans quand elle débarque au Sénégal la tête farcie d’ambitions. On est en 1998, le Sénégal a les yeux braqués sur la Coupe du monde de foot en France. La dame investit le commerce et s’y consacre à plein temps. Elle profite de ses heures de libre pour flirter avec le monde de la nuit dakaroise. Puis, elle parvient à dénicher un logement abordable à Amitié 3 (quartier de Dakar). Au fil des ans, cette femme originaire de Nnewi à Anambra State dans le sud du Nigéria, s’intègre merveilleusement bien aux us et coutumes sénégalais. Elle taquine le wolof et se fait plein d’ami(es). Très habituée de «Kamb Ya» sur la Corniche ouest, ses proches ne savaient rien de ses activités nocturnes et secrètes. Pour eux, cette dame à la forte corpulence n’était qu’une commerçante toujours entre deux avions. Jusqu’à ce que ses parents tombent sur sa tombe.

MOR TALLA GAYE

source: http://www.gfm.sn/actualites/item/9909-rebondissement-dans-laffaire-de-la-femme-tuee-sur-la-corniche-ouest-lhistoire-cachee-de-la-nigeriane-okonkwo-victoria-tuee-a-kamb-ya.html

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Lu 28248 fois Dernière modification le samedi, 18 janvier 2014 17:43

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