Pour les adversaires du tabac, «du fait de stratégies agressives de publicité, de promotion et de parrainage, l’industrie du tabac incite volontairement et maintient les jeunes dans une  dépendance tabagique croissante». Cet état de fait a causé l’initiation de 90% des fumeurs depuis l’âge du secondaire. Par conséquent, «il est capital que l’autorité administrative interdise strictement toute forme de publicité, de promotion et de parrainage directe ou indirecte.» Pour la Listab, il est nécessaire de créer un goulot d’étranglement au niveau de la taxation. Le communiqué l’exprime ainsi : «La taxation constitue le meilleur moyen de lutter contre le tabagisme des jeunes et des pauvres.» De cette même façon, la Listab croit savoir que «les partenaires au développement ne comprendraient jamais qu’ils nous aident à réduire la mortalité maternelle et infantile et que nos textes favorisent  des lobbies commerciaux pour tuer ces enfants». Forte de ces constats, la Listab s’est bardée également de la signature d’une pétition par «plus de 10 000 Sénégalais» pour appeler les élus à créer une «loi forte et éviter que les industriels du tabac ne se replient au Sénégal pour inonder la sous-région de produits du tabac».

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