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Depuis le 1er juillet 2024, la Côte d’Ivoire est confrontée à une épidémie de Mpox, également appelée variole du singe. Au 2 septembre 2024, 43 cas confirmés ont été recensés dans 20 des 113 districts sanitaires du pays, sans preuve de flambée localisée.Les efforts se concentrent sur la gestion des risques sanitaires et la sensibilisation des populations, surtout après la pandémie de Covid-19 qui avait conduit à des mesures de distanciation sociale.

“Ça fait vraiment peur. Depuis qu’on a appris la nouvelle, je me sens anxieux même dans les transports en commun ; j’ai peur de toucher les gens autour de moi. En rentrant à la maison le soir, je me lave systématiquement et je désinfecte tout, même les ustensiles, avant de pouvoir toucher mes enfants.”

YAO SANDRINE, Responsable service auto – Côte d’ivoire
“ j’ai eu peur parce qu’avec les images qu’on m’a montré un peu partout, ça fait très peu. Surtout que, à l’instant où nous a montré les images, les médicaments étaient apparus sur le continent africain. Avec ma famille, là, il fait très très attention. Et que d’être dans vos propres n’est pas allé partout.”

Abdoulaye BAMBA , Docker au port d’Abidjan – Côte d’ivoire
En raison de la recrudescence des cas de Mpox en République démocratique du Congo (RDC) et de sa propagation dans les pays voisins, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré une Urgence de Santé Publique de Portée Internationale le 14 août 2024. En Côte d’Ivoire à ce jour, aucun patient n’a eu besoin d’une hospitalisation pour des formes graves, et 17 personnes ont déjà guéri. Toutefois, un décès a été signalé chez un adulte présentant plusieurs comorbidités. La situation est étroitement surveillée par les autorités sanitaires.

“L’infection par la variole du singe peut entraîner des complications telles que des infections pulmonaires ou des infections de la cornée, ce qui peut entraîner une perte de vision. Pour se protéger contre la variole du singe, il est conseillé d’éviter les contacts étroits, y compris sexuels, avec des personnes infectées, ainsi que de ne pas toucher les vêtements portés par ces personnes. Il est également important de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon. ”

MARIE JOSEPH, Médecin généraliste – Côte d’Ivoire
Le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle a mis en place un plan de réponse pour la résurgence des cas de Mpox en Côte d’Ivoire, incluant surveillance, prévention, diagnostic, prise en charge des cas et vaccination. La surveillance a été intensifiée dans tous les districts sanitaires et aux frontières, avec des contrôles de température et une observation minutieuse des mains et des visages pour détecter d’éventuelles éruptions cutanées.