SENETOILE NEWS
Encours de la dette de 2014 : Takkal brûle 523 milliards
Le Sénégal continue encore de régler les dettes contractées par le Plan Takkal, cher à Karim Wade. Ces créances prennent d’ailleurs la majeure partie de la facture que l’Etat compte éponger dans le budget à venir.
Le mercredi dernier, lors de la rencontre entre le ministre de l’Economie et des Finances et le secteur privé, au détour d’une conversation, les collaborateurs de Amadou Bâ ont fait une révélation de taille. On a ainsi appris que près de deux ans après le départ de Karim Wade du pouvoir, les flammes de son Plan Takkal continuent toujours de consumer le budget du Sénégal.
RESTRUCTURATION DES MARCHÉS TILENE ET HLM, DÉSENGORGEMENT DES ALLÉES CENTENAIRES Khalifa Sall décidé à aller jusqu'au bout
Même s'il faut en payer le prix politique, Khalifa Sall, le maire de Dakar, avec l'appui l'équipe municipale et le préfet de Dakar, n'entend pas fléchir dans son opération de désengorgement de la capitale et de déguerpissement des marchands et autres tabliers occupant anarchiquement les rues de Dakar. Réunis en conseil municipal avant-hier, jeudi 7 novembre 2013, les élus locaux ont annoncé, en plus des marchés Tilène et des Hlm, le déguerpissement des tabliers des Allées du Centenaire. Prétextant que le commerce est leur gagne-pain, les marchands ambulants rechignent à obtempérer.
À lire dans JEUNE AFRIQUE N°2757 en kiosque le 10 novembre 2013 - Économie : Pourquoi le Sénégal fait du surplace
· Grand angle : la guerre de l’ombre
Au lendemain du retour en France des quatre otages, Jeune Afrique fait le point sur les coulisses de cette libération. Enquête, de Niamey à Paris en passant par le nord Mali. Principaux artisans de ce dénouement : Mohamed Akotey, 46 ans, un homme discret qui a su gagner la confiance des Touaregs et des autorités nigériennes et françaises, et Mahamadou Issoufou, le Président nigérien. C’est lui qui a appelé « son ami » François Hollande, alors en déplacement en Slovaquie, pour l’informer que les quatre otages étaient entre les mains de ses hommes et qu’ils étaient en route pour le Niger.
Contre la crise des valeurs, incivisme et indiscipline, l’ Etat met en place la charte nationale de civisme ce mardi
Face à la crise des valeurs, à l’incivisme et à l’indiscipline qui touchent toutes les couches de la population, il est urgent, d’intervenir, tant le mal semble s’agglutiner dans la vie des sénégalais et présente un coût économique, social et moral important pour le pays. En réponse à cette situation, le gouvernement sénégalais a entrepris l’élaboration d’une Charte Nationale de Civisme.
Une charte qui se fixe comme objectif : d’inculquer et développer les valeurs civiques et républicaines dans le cœur et l’esprit des citoyens qui les conduiront à s’engager et participer activement à la préservation des valeurs et biens communs.
Le Président Abdou Diouf avait un salaire de 750.000 Cfa et une caisse noire de 650 millions, selon l’ancien ministre Moussa Touré
L’ancien ministre de l’Economie et des Finances, candidat déclaré à la présidentielle 2012 avant de se retirer, était l’invité, ce jeudi, de l’émission Yoon Wi de la radio privée Rfm. Moussa Touré s’est fait très critique sur la gestion du régime actuel et, notamment, des fonds politiques. « Les fonds politiques ne sont pas pour donner de l’argent à gauche et droite, mais servent à gérer des dépenses qui ne peuvent pas être inscrites dans le budget de l’Etat », a expliqué l’ancien fonctionnaire international.
Mandat d’amener contre Amadou Aya Sanogo: Ecran de fumée pour empêcher l’action de la CPI
L’affaire Sanogo concerne des « faits très graves ». Il s’agit d’exécutions et disparitions dans l’affaire des « bérets rouges » en avril-mai 2012, et la récidive dans les mêmes pratiques assassines (exécutions sommaires et disparitions forcées) dans l’affaire plus récente de la mutinerie des soldats du camp Soundiata de Kati. Le mandat d’amener de la justice malienne, lancé contre Amadou Aya Sanogo, selon certains proches du dossier, n’est qu’un épais écran de fumée pour empêcher l’action de la CPI et procéderait de la stratégie du pouvoir.
Visite de quelques familles religieuses musulmanes en Israël Médina Baye dément sa présence, l’ambassade israélienne reprécise et cite
Oui, le Khalife Général Cheikh al Islam EL Hadj Ibrahima NIASS avait raison sur la non présence des membres de leur communauté en visite en Israël comme le montrait d’ailleurs un reportage diffusé dans le journal télévisé de la RTS du 04 novembre 2013. L’ambassade d’Israël a précisé dans une déclaration rendue publique que c’est une délégation composée de membres des familles religieuses issues des confréries Layenne, Ndieguene, Mouride, Leona Niassene (et non Médina Niassène) et Omarienne ont séjourné en Israël du 2 au 7 novembre 2013 et seront à Dakar cette après-midi à 16h.
Bonne gouvernance économique : L'environnement des affaires sera amélioré
Le Conseil des ministres s’est réuni, le jeudi 07 novembre 2013, au palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.
Le président de la République a consacré le premier point de sa communication, au rapport «Doing Business » de la Banque mondiale, qui classe notre pays au 178ème rang.
Le Chef de l’Etat a proposé une lecture réaliste et dynamique de ce rapport qui nous incite à faire plus d’efforts dans l’amélioration de l’environnement des affaires, en accélérant les réformes majeures attendues par la communauté des bailleurs et nécessaires pour rendre notre pays attractif, en investissements.
APRÈS AVOIR RECUSÉ LE CLASSEMENT DU SÉNÉGAL DANS LE DOING BUSINESS 2014 Macky avale la pilule
Une batterie d’instructions pour améliorer l’environnement des affaires, en accélérant les réformes majeures attendues par la communauté des bailleurs et nécessaires pour rendre le Sénégal attractif, en matière d’investissements. C’est ce que Macky Sall a indiqué à son gouvernement, au cours du Conseil des ministres d’hier, jeudi. Après avoir récusé sans ambages le rapport Doing Business 2014 de la Banque mondiale qui classe le Sénégal à la 178ème place (à onze places du dernier) sur 189 économies concernées (un recul de deux places), Macky Sall est revenu à une meilleure lecture dudit rapport.
Après avoir contesté le rapport : Macky is doing BUSINESS * - l Il demande l’accélération des réformes
Après avoir fait parler son cœur, le chef de l’Etat a mis hier sa raison avant tout, et demandé à ses différents collaborateurs de travailler à améliorer les indicateurs du Sénégal sur le Doing Business.
Il y a à peine une semaine, on avait vu un Macky Sall vindicatif, qui, la bave littéralement aux lèvres, s’en prenait en des termes très durs aux rédacteurs du rapport Doing Business, qui classe les pays selon leurs efforts en matière d’attractivité de l’investissement. En présence de M. Makhtar Diop, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, le chef de l’Etat n’a pu se retenir et déclaré à quel point il avait eu «beaucoup de regrets lorsque j’ai lu le dernier rapport Doing Business 2014 de la Banque mondiale où, véritablement, ce qui a été noté est aux antipodes de l’ambition que j’ai pour ce pays».