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Le rapport de l’Organisation non gouvernementale ‘Human Rights Watch’ a provoqué l’indignation et la contestation des autorités en charge de l’Education nationale, des enseignants et de la société civile.
Il est reproché à l’ONG, à travers son rapport,d’une part, de ternir l’image de l’enseignant et de l’école sénégalaisedu faitqu’il ne correspond pas à la réalitéet d’autre part, de pervertir le caractère des jeunes filles par le biais de l’introduction de l’éducation sexuelleà l’école.
Le Men (Ministre de l’Education nationale) M. Sérigne Mbaye Thiam n’a-t-il pas été mis devant le fait accompli ?
Tout semble dire qu’il ne savait rien de l’enquête que l’ONG ‘Human Rights Watch’ était en train de réaliser dans les lycées ciblés jusqu’à la publication de son rapport. Si tel est le cas, la publication de ce rapport révèle non seulement un problème d’organisation interne, de mise en circulation et de partage de l’information institutionnelle mais aussi de sécurité nationale.
Comment est-ce possible que cette ONG puisse faire son enquête dans les lycées du Sénégal sans que le Men Sérigne Mbaye Thiam en soit informé ?
En s’adressant au Men, il aurait imputé le dossier à un conseiller technique ou à un service compètent pour un avis.
Si le Men n’était pas au courant, cette enquête a-t-elle été autorisée par les inspecteurs d’académies (IA) des régions ciblées? Si tel est le cas,pourquoi n’ont-ils pas informé la hiérarchie ? Par ailleurs, supposément que les IA ignorent tout de cette enquête, ce qui est peu probable, dans ce cas, l’ONG Human Rights Watch s’est-elle adressée aux inspecteurs départementaux (ID) ou aux principaux des lycées ciblés? Cesderniers ont-ils autorisécette enquête sans en informer à qui de droit ? Admettons qu’ils ne soient pas informés que s’est-il donc passé ?
En se référant aux réactions du Men, des syndicats des enseignants et de la société civile, on se rend compte immédiatement qu’il y a eu un problème de mise en circulation et de partage de l’information relative à cette enquête.
En outre, il se pose, indéniablement, un véritable problème de sécurité nationale eu égard le caractère sensible du sujet objet de recherche de l’ONG dont il urge à résoudre par un recadrage du circuit de l’information institutionnelle en vue de son amélioration au niveau du Ministère de l’Education nationale.
A la lumière des réactions enregistrées çà et là suite à la publication de ce rapport, la question qui demeure sans réponse est la suivante : commentest-ce possible que cette enquête soit menée par une ONG dans nos lycées jusqu’à la publication de son rapport sans que les autorités en charge de l’Education nationale en soient suffisamment informées ?
Précisément que,l’idée n’est pas de restreindre la liberté d’actions des organisations non gouvernementales étrangères ou nationales établies dans notre pays dont l’apport au progrès de bien-être des populations est incontestable.
Toutefois,est-ce qu’au nom de cette liberté que l’on doit tous protéger et défendre, une ONG telle que ‘Human Rights Watch’ a-t-elle le droit de mener cetteenquête dans les lycées du Sénégal sans en informer le Men Sérigne Mbaye Thiam ?
Après s’être indigné et contesté le rapport de‘Humain Rights Watch ‘le Men doit situer la chaine de responsabilité relative à l’embargo sur cette information. Qu’est ce qui n’a pas marché dans le circuit administratif de l’information au point d’empêcher le Men d’être au courant de cette enquête ?
Si le Men, Sérigne Mbaye Thiam était bien informé de cette enquête et qu’il a laissé faire, ce qui me parait impossible jusqu’à preuve du contraire, il se prive conséquemment, le droit de s’indigner et de contester les résultats publiés par ‘Human Rights Watch ‘ ainsi que tous les acteurs de l’école qui ont eu vent de cette information qui n’ont rien fait.
Etre informé,ici, signifie prendre préalablement connaissance non seulement du projet d’enquête envisagé en milieu scolaire mais de la méthodologie et de la finalité. Sur ce point, en résumé, l’analyse des différentes réactions des acteurs de l’école ne prouvent pas le contraire jusqu’à présent.
Si le Men, les enseignants et la société civile ont ben des raisons de contester le rapport ‘Human Rights Watch’ pour autant, on ne doit pas cacher une réalité qui saute aux yeux (harcèlement sexuel et grossesses) et qui gangrènent nos collèges etlycées.
Le rapport ne met pas en cause tous les enseignants (à qui on a beaucoup de respect) mais certains d’entre eux,qui, malheureusement, constituent la mauvaise graine dans le sac.
Dans le futur, pour éviter ce qui est arrivé avec la publication du rapport de ‘Human Rights Watch’ (embargo sur l’information y afférente)il faut instituer l’obligation d’informer le Men de toute enquête dans le secteur avant son exécution. C’est également valable, pour les autres secteurs ministériels du gouvernement.
Vive le Sénégal ! Vive la République !
Par Baba Gallé DIALLO
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