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En vérité, tout peuple obéit à un processus de maturation, avec des étapes incontournables ; et à chaque étape, ses capacités, mais aussi ses insuffisances (limites) ; c’est ainsi qu’après plus de cinquante ans d’indépendance, il faudrait nécessairement une véritable introspection, devant déboucher sur une nouvelle vision du monde, car tenant forcément compte de l’évolution ‘’naturelle’’ de nos convictions religieuses et philosophiques, et qui devrait impacter très significativement les secteurs essentiels qui sous-tendent notre émergence : l’éducation, la santé et l’économie.
Oui, nous ne serons jamais réellement indépendants tant que nous n’aurons pas réformé la vision du monde que l’Occident nous a imposée ; nous devons être reformatés à partir de nos propres valeurs que notre tradition et notre religion – l’Islam, en l’occurrence, nous imposent et qui ne sont guère différentes de celles prônées par les autres religions monothéistes (Christianisme et Judaïsme). Aujourd’hui, plus de cinquante ans après notre accession à l’indépendance, il faut déplorer que l’idéologie que le colonisateur nous a laissée n’a pas varié d’un pouce ; c’est ainsi que dans notre pays, musulmans à plus de 95%, on continue de renouveler notre fidélité indéfectible à l’option laïque [‘’Dieu entre parenthèses’’] héritée du colonisateur. Et c’est là, à l’évidence, la preuve irréfutable que nos dirigeants méconnaissent véritablement les enjeux de l’Heure, dans toutes ses dimensions. Oui, notre développement se fera avec l’Islam ou ne se fera pas – Un défi coranique !!!
En vérité, la commémoration de notre indépendance devrait surtout être sous-tendue par un sentiment de reconnaissance envers Dieu, le Très Miséricordieux, qui nous a délivrés des atrocités de la colonisation, comme l’avait rappelé le Prophète Moïse aux fils d’Israël (les juifs) :
(6) [Rappelle-toi] quand Moïse dit à son peuple : « Rappelez-vous le bienfait d'Allah sur vous, quand Il vous sauva des gens de Pharaon (fir’awna) qui vous infligeaient les pires châtiments ; ils massacraient vos fils et laissaient en vie vos filles ; ce fut une dure épreuve, de la part de votre Seigneur ». (7) Et lorsque votre Seigneur proclama : « Si vous êtes reconnaissants, très certainement J'augmenterai [Mes bienfaits] pour vous. Mais si vous êtes ingrats, Mon châtiment sera terrible ». (14. Abraham – Ibrahim).
Et ce témoignage de reconnaissance à Allah, garant de la croissance dans toutes ses dimensions positives, passe essentiellement par le repentir et le changement de comportement, comme l’enseigne explicitement le Coran :
(11) … En vérité, Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce que est en eux-mêmes (leur comportement). (13. Le Tonnerre : 11 – Ar-Ra’d) [Voir aussi : (71. Noé : 1 … 10-12 - Nûh) ; (11. Houd : 3 … 52 – Hoûd)].
Et selon le Prophète Mouhammad (PSL), « Il n’est pas un peuple qui ait rompu le pacte le liant à Dieu et à ses messagers, sans que Dieu ne l’ait soumis à un ennemi étranger qui l’ait dépossédé d’une partie de ses biens. Et Dieu éprouvera, en les dressant les uns contre les autres, les peuples qui ne se soumettent pas au Livre de Dieu et qui tourneront en dérision ce que Dieu a révélé ». C’est dire donc qu’on ne peut pas être réellement indépendant et bâtir une nation forte, en dehors de la foi en Dieu et à ses messagers - et donc en dehors de la référence aux ‘’Textes Sacrés’’ (Thora, Evangile, Coran) qui sont ‘’une explication de toutes choses’’ (16. Les Abeilles : 89 – An-Nahl). En vérité, si les gouvernants n’avaient pas divergé avec le Livre et si les musulmans ne s’en étaient pas séparés, Dieu leur aurait même assujetti leurs pires ennemis, à l’instar du Prophète Salomon (Soulaymane), à qui Il avait donné la royauté idéale – même les démons travaillaient pour lui, avec la permission de son Seigneur (34. Saba’ : 10-13).
Au demeurant, on ne peut pas célébrer le cinquantenaire de notre indépendance sans rendre hommage à Cheikh El Hadj Oumar Foutiyou TALL qui se place incontestablement au premier rang des héros qui se sont opposés, par une lutte armée farouche, à l’invasion coloniale, conformément à la ligne de conduite exhortée par le Saint-Coran coran 60. L’Epreuve : 7-9 – Al-Mumtahanah).Il avait solennellement déclaré qu’il ne mourra pas, que sa descendance continuera la noble mission dont il avait la charge et qu’il ‘’reviendra’’ (virtuellement) en Mahdi continuer autrement (idéologiquement) la guerre sainte (djihad) qu’il avait commencée avec les armes. Nous lui sommes tous redevables et devons nous réjouir de sa très belle promesse : une victoire éclatante, en rapport avec l’avènement du Mahdi, à la ‘’fin des temps’’ (akhirou zamân). Et c’est dire aussi que les enjeux ne sont plus militaires, comme le confirme ce hadith :
« [Propos du Prophète (PSL) :] … Jésus, dans ma communauté, sera un juge équitable et un imâm juste ; il ‘’brisera la croix’’, ‘’égorgera le porc’’ ; … la terre sera emplie de paix ; la concorde sera générale … ; la trêve sera universelle et les Qurayshites (Mecquois) seront dépossédés de leur pouvoir ; ce sera une période bénie, avec abondance des fruits, au point qu’un grappe de raisin (ou de datte) pourra rassasier tout un groupe ; … les taureaux seront vendus à un prix fort et les chevaux pour une poignée de dirhams ; oui, les chevaux ne vaudront plus rien, parce qu’ils ne seront plus montés pour faire la guerre ; alors que les taureaux revalorisés, parce que la terre entière sera cultivée » (Ibn Mâja).
Et au vu de cette perspective de paix et de justice, en rapport avec l’avènement du Mahdi (retour de Jésus fils de Marie), il faudra nécessairement revoir notre agenda militaire. Oui, il est grand temps de restructurer nos armées qui étaient conçues pour faire face à une agression extérieure ; et actuellement, le paradigme a fondamentalement changé ; nous sommes surtout confrontés à des crises intérieures (rébellions, insécurité) ; il faut être vraiment pessimiste pour envisager un conflit armé entre notre pays et ses voisins (Mauritanie, Mali, Guinée, Gambie) ; l’imbrication de nos populations et de nos intérêts élimine quasiment toute éventualité d’escalade vers un conflit armé ; au vu de tout cela, il paraît plus judicieux multiplier et de renforcer nos unités de police et de gendarmerie dans tout le territoire national (surtout en casamance) ; oui, de moins en moins de militaires et de plus en plus de policiers et de gendarmes ! Et à l’évidence, cette restructuration devrait réduire les très lourdes charges financières en armes de guerre et autres équipements qui pourraient légitimement être réinvesties dans l’agriculture et d’autres priorités (santé, éducation, etc.).
DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
Pédiatre à Thiès
Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan - Bienfaisance (Thiès).
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