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04
Mer, Déc

DJ Boub’s, Votre fils vous demande de choisir entre l’Enfer et le Paradis, entre Dieu et Satan

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         J’aurais préféré vous le dire en face, malheureusement, médiatisé tel que vous l’êtes, il faut faire partie d’un certain cercle pour vous voir. Vous révéliez, il y a quelques jours, que votre fils vous a apostrophé grossièrement sur la nature et les finalités de vos émissions « bidon », comme « Dakar ne dort pas », au moment où, dites-vous, les Américains excellent dans la technologie, dans ce qui fait avancer leur pays. Un homme de Dieu racontait, qu’un jour, ce sont « les enfants qui éduqueraient les enfants ». Moi j’ajoute que ces mêmes enfants éduqueront leurs parents. Mais tout dépendra du type d’enfant que nous aurons.

         M. Boub’s, j’aurais été à votre place, je remercierais Dieu de m’avoir donné un enfant doté d’une telle conscience, plus conscient que vous ne pourriez l’être vous-même. Je me dirais aussi, ce n’est pas mon fils qui me parle, mais le Bon Dieu. Vous avez eu presque tout dans cette vie, vous qui avez commencé votre parcours médiatique de façon fort courageuse alors qu’aucun privilège ne vous y prédestinait.

         J’aurais été à votre place, je commencerais à penser des sujets intéressants, à la fois ludiques et instructifs. J’aurais été à votre place, j’arrêterais d’abêtir ma jeunesse et remplierais une grande mission, afin qu’après ma mort, je n’aie rien à regretter, afin que ma progéniture n’aie jamais honte de m’avoir comme père.

         Dj Boub’s, vous êtes un excellent animateur, peut-être même le meilleur animateur du Sénégal. Je vous ai vu pleurer lors du décès de Jules Junior, votre ami. La faucheuse ne nous épargnera non plus.  La vie est très courte et nul n’est parfait, c’est vrai. Nous vivons tous avec des contradictions. Ainsi, seul le combat avec nous-mêmes et les tentations de ce monde fera de nous de véritables hommes.

         Mon frère Boub’s, j’aurais aimé avoir un fils comme le « tien », un fils qui me dirait : « papa, tu es sur la mauvaise voie, ressaisis-toi ». D’ailleurs, qui n’aurait pas envie d’avoir un tel fils ? Mon très cher frère Boub’s, j’attends et j’espère que vous mesurerez la valeur du message de votre enfant, qui est plus que votre enfant, mais presque votre père.

         Pour terminer, j’aimerais demander aux internautes qui se précipitent souvent à dénigrer à travers leurs commentaires, de prendre une pause aujourd’hui et de faire des contributions bien réfléchies afin que nous soyons les vainqueurs du combat que chacun mène, par amour, pour le rayonnement du Sénégal.

Le Sociologue Rebelle

University of Bayla