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La crise profonde, complexe du système éducatif s’est encore illustrée dans ses manifestations par trois faits majeurs qui l’ont fortement secoué dans ses racines et sa fondation : il en a fallu de peu qu’il soit enterré vivant avec le peu de souffle de vie qui lui reste encore dans son âme lui permettant de survivre au gré des circonstances calamiteuses créés et animées par ceux-là mêmes, hélas, qui devraient être à l’avant-garde du combat pour un système éducatif qualitativement performant et culturellement valorisant dans lequel l’éthique, comme l’a si bien pensé Pierre Reverdy, est la mesure de l’esthétique du dedans et que Feu le Juge Kéba MBAYE magnifia dans cette brillante et éloquente formulation « L’Ethique devrait être adoptée par notre pays comme la mesure de toute chose car accompagnant le travail ; elle est la condition sine qua non de la paix sociale, de l’harmonie nationale, de la solidarité et du développement ».
Je voudrais, à travers cette contribution et à la lumière de ces trois faits énumérés ci-dessous, porter une analyse critique sur le système tel qu’il fonctionne, comprendre la perception de l’ensemble des acteurs qui y évoluent et proposer quelques pistes de revalorisation permettant d’entrevoir et d’élaborer le canevas d’une solution consensuelle, durable, efficace et efficiente.
Dans le même cadre que l’évaluation du budget des salaires, nous avions aussi établi pour chacun de nos vacataires à l’époque un bulletin de reliquat qui a permis de déceler la différence entre ce qu’ils perçoivent et les montants calculés sur le bulletin.
TABLEAU II : MAQUETTE D’UN BULLETIN POUR RELIQUAT
PROJET DE BULLETIN DE RELIQUAT DU VACATAIRE 1 & ANNEE SCOLAIRE 2006/2007 |
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NOM : |
PRENOMS: |
DICIPLINE : |
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AVANCES |
RETENUES |
NET PERÇU |
NBRE H. |
TAUX |
SALAIRE BASE |
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MOIS |
EFFECTUEES |
TABASKI |
DU MOIS |
EFFECT. |
HORAIRE |
20H HEBDO. |
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OCTOBRE |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 506 |
0 |
|
NOVEMBRE |
100 000 |
0 |
100 000 |
65 |
1 506 |
97 890 |
|
DECEMBRE |
100 000 |
0 |
100 000 |
82 |
1 506 |
123 492 |
|
JANVIER |
100 000 |
0 |
100 000 |
93 |
1 906 |
177 258 |
|
FEVRIER |
100 000 |
10 000 |
90 000 |
80 |
1 906 |
152 480 |
|
MARS |
110 000 |
10 000 |
100 000 |
87 |
1 906 |
165 822 |
|
AVRIL |
110 000 |
10 000 |
100 000 |
86 |
1 906 |
163 916 |
|
MAI |
110 000 |
10 000 |
100 000 |
92 |
1 906 |
175 352 |
|
JUIN |
110 000 |
10 000 |
100 000 |
82 |
1 906 |
156 292 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAUX |
840 000 |
50 000 |
790 000 |
667 |
|
1 212 502 |
|
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RECAPITULATIF |
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CREDIT HOR. |
667 |
IMPO.(7,2%) |
94 575 |
AVANCE/SAL |
840 000 |
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SALAIRE BRUT |
1 212 502 |
TRIMF |
3 600 |
RELIQUAT |
375 369 |
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DOUZIEME |
101 042 |
TOTAL IMPOS. |
98 175 |
PERCUE |
268 800 |
||
SOUS/TOT1 |
1 313 544 |
SOLDE 1 |
1 215 369 |
DIFFERENCE |
106 569 |
||
Ce bulletin correspond à celui d’un vacataire qui a effectué 667 heures au total dans l’année scolaire. Il devrait percevoir un reliquat de 375369 FCFA mais il n’a perçu que 268800FCFA. En 2006/2007, le Lycée Ibou Diallo comptait quinze (15) vacataires et pour chacun d’eux un bulletin identique leur a été établi. En plus des bulletins, toutes les pièces justificatives attestant de l’effectivité des heures susmentionnées ont été établies. Ce travail, nous l’avons fait pour défendre des principes de bonne gouvernance dans la gestion administrative et financière des ressources humaines et financières. Mais face au Pouvoir exorbitant des Inspecteurs d’Académie à l’époque, ils se croyaient tout permis et n’hésitaient pas à mettre au carreau toutes les personnes susceptibles de porter atteintes aux privilèges indus qu’ils percevaient sur le dos de ces pauvres vacataires. Dès lors comment peut-on demander à ces jeunes professeurs débutants dans la carrière de respecter les règles d’éthique et de déontologie dans l’exercice de leur responsabilité. Ils sont venus dans le marché de l’emploi sans formation professionnelle ignorant complètement les rudiments de la législation du travail. Les Chefs d’établissements, les Inspecteurs de l’Education, les Inspecteurs d’Académie devraient être des exemples, des modèles pour eux. Mais malheureusement certains parmi les chefs d’établissement, les Inspecteurs et même les Directeurs nationaux ont déçu par leurs comportements indélicats.
Le tableau III donne un récapitulatif des reliquats des 15 vacataires de l’année 2005.2006 qui étaient en poste au Lycée et qui ont tous été spoliés de leurs droits. Par quel miracle pourrait-on restaurer le système ? Les Assises constituent une étape importante mais le plus difficile reste à faire. Comment faire prendre conscience à chacun de nous que notre avenir ou mieux notre devenir dépend de la performance, à tout point de vue, de notre système éducatif. Ce réveil de conscience est un impératif et constitue l’étape la plus difficile à accomplir.
J’ose espérer que les Assises de l’Education vont se pencher sur tous ces impairs pour proposer des corrections dans le pilotage du système. Au sortir de ces Assises, le peuple sénégalais voudrait voir émerger un nouveau type d’enseignant : celui-là qui regardera son élève avec les yeux d’un éducateur bienveillant, qui considérera ses connaissances comme un bien public et les mettra gracieusement à la disposition de tous ceux qui en auront besoin. Un nouveau type d’élève qui est conscient de son niveau et décidé à se remettre en cause en s’auto-évaluant pour s’approprier un état d’esprit apte à conquérir les merveilles de la connaissance et du savoir. Au dessus de l’élève et du maître, les Administrateurs scolaires devraient être les modèles de probité morale et intellectuelle, de compétence avérée dans le management. Dans cette chaine de valeurs intimement liées, les responsabilités des uns et des autres doivent être clairement définies en évitant la confusion et l’enlisement dans l’insubordination ou la subordination. Chacun doit être conscient de ce qu’il doit faire et s’en limiter à ses responsabilités et éviter d’empiéter sur celles des autres.
Dans ce pilotage, quelle doit être la place des parents d’élèves ? Que devrons-nous attendre des parents d’élèves dans cette refondation du système éducatif ? Ont-ils déjà évalué leurs responsabilités dans la crise ? Quels sont les impacts et les enjeux significatifs de leurs rôles dans le système ? Ces différentes questions concernant les parents d’élèves peuvent être formulées vis-à-vis des collectivités locales : quel est le sort réservé à l’éducation dans l’acte III de la décentralisation ? Les bourses scolaires vont-elles réapparaitre dans les paquets de services des collectivités ? Est-il possible pour les collectivités de prendre en charge la gratuité des fournitures scolaires y compris les tenues scolaires ? Voilà des questions essentielles auxquelles les Assises devraient trouver des réponses.
Notre pays est connu pour la stabilité et la solidité de ses Institutions Républicaines fruit d’une longue et riche tradition démocratique. Le système éducatif en vigueur aujourd’hui et qui est diagnostiqué par les Assises de l’Education résulte des applications issues des recommandations des Etats Généraux de l’Education tenus en 1984 qui a sonné le glas de l’école élitiste héritée du colonialisme et qui a adopté la vision d’une Ecole Nationale, Démocratique et Populaire. Pour sa matérialisation et sa survie, cette école devrait être financée par les ressources propres du Budget national. Confronté à l’insuffisance des ressources propres, l’Etat a alors sollicité les financements extérieurs à travers le Programme Décennal de l’Education et de la Formation, et d’autres Projets. De nombreuses réformes portant sur les institutions et les programmes d’enseignement sont intervenues mais dans l’application des difficultés majeures et contraintes ralentissent le processus de mise en œuvre de ces changements. Je voudrais illustrer ces propos en prenant l’exemple du Décret N°337 du 16 mars 2000 portant création des Conseils de gestion dans les établissements d’enseignement moyen et secondaire général. Dans son application, les premières contraintes sont liées à l’interprétation du texte sur la classification des ressources additionnelles en fond public et la réglementation qui sied à leur utilisation. On se rappelle des conflits qui ont éclaté dans certains établissements entre les parents d’élèves et l’administration.
Dans l’optique d’une refondation du système, la réactualisation de ces textes pour les adapter aux réalités socio-économiques et socioculturelles est une impérieuse nécessité. Dans le même registre il s’agit de faire un toilettage systématique des textes obsolètes et désuets qui ne répondent plus aux normes d’une gouvernance locale participative. Dans cette réforme en profondeur qui va remettre le système éducatif sur les rails de la performance et de la qualité, je voudrais insister particulièrement sur la révision des textes réglementaires qui régissent le fonctionnement des services. Il est vraiment navrant de constater que le texte qui réglemente l’organisation des tests d’entrée date de 1992 alors que les attributions du Conseil de Gestion couvrent l’organisation et le contrôle des activités pédagogiques et éducatives. Paradoxalement le Corps des Inspecteurs Vie Scolaire est spécialement créé pour visiter l’univers de ces textes réglementaires pour les réviser, les réactualiser et en proposer de nouveaux permettant d’avoir un dispositif réglementaire de qualité performant et valorisant. Il est vraiment temps que ce corps d’élite joue à fond la carte de la réflexion pour accélérer la cadence des réformes et ne pas se contenter de jouer le second rôle dans la traque des Chefs d’établissement. Sinon il risque d’attraper le virus de la paresse intellectuelle qui n’épargne plus personne dans le système.
Les Assises devraient aussi se pencher sur les enseignants politiciens qui sont regroupés dans les organisations informelles mais qui en réalité sont détenteurs de pouvoirs et de privilèges indus leur permettant d’exercer une autorité sur la marche du système. L’idée n’est pas d’interdire aux enseignants de faire la politique, mais aussi le système éducatif ne devrait pas servir d’escalier pour conforter des positions politiques. L’Etat devrait éviter de politiser une profession : on se rappelle que le Président Abdoulaye Wade a présidé une Conférence des enseignants de la Génération du concret et le Président Macky Sall en a fait aussi pour les enseignants qui se réclament de l’APR. Dans la pratique ces enseignants qui se réclament du Parti au Pouvoir font croire aux populations qu’ils sont investis d’une mission officieuse de contrôle de l’administration scolaire. Pour éviter à l’avenir les conflits de compétence, les nouveaux textes qui seront pris et qui vont devoir réglementer le fonctionnement optimal de l’école devraient dépouiller les structures officielles de toutes ces organisations politiques parasites, nuisibles qui n’ont aucun apport significatif à la bonne marche du système. Ils sont complètement absorbés par la mise en œuvre de projets politiques au point d’oublier qu’ils sont enseignants ou éducateurs. Ils sont les véritables agents incubateurs du virus de la paresse intellectuelle dans le système éducatif.
En conclusion de cette deuxième partie, l’accent est mis sur les dysfonctionnements dans la coordination du pilotage du système trop centralisé. Pour un succès éclatant des réformes qui vont intervenir issues des recommandations des Assises de l’Education et de la Formation, les réticences notées ça et là nécessitent d’aplanir les points d’achoppements pour un accord définitif et un engagement total de toutes les parties prenantes.
III- BANQUE D’IDEES POUR UNE SORTIE DE CRISES
Pourquoi au Sénégal en général et particulièrement dans le Système éducatif, les scandales se répètent sans arrêt ? Pourquoi au Sénégal les corrompus et les corrupteurs sont des citoyens classés honorables et honorés ? Pourquoi au Sénégal la Patrie est une notion galvaudée et un concept creux que les politiciens utilisent dans l’unique but d’assouvir leurs instincts de domination ? Pourquoi au Sénégal la mystique du travail est un vain mot ? Pourquoi au Sénégal l’accent est mis sur nos différences plutôt que sur notre Identité? Pourquoi au Sénégal l’éthique est perçue comme un défaut et non comme une qualité ?
Les bonnes réponses à ces questions permettront d’avancer dans la recherche des solutions à la crise. Compte tenu de sa complexité et de sa profondeur, il est peut être prudent de procéder par palier pour garantir le succès de la démarche.
Le premier palier doit être consacré au Pacte de stabilité prôné par les Assises de l’Education et de la Formation : il s’agit de réduire la fréquence des grèves au strict minimum et permettre au système de retrouver sa compétitivité et sa croissance.
Eléments de contenus du Pacte :
Ø Mise en place d’une Commission de rédaction du Pacte de stabilité
Ø L’Etat doit respecter les accords qu’il a signés avec les syndicats en renégociant au besoin les délais d’application.
Ø Les syndicats observent une trêve de deux ans dans les grèves pour retrouver la stabilité dans le système et permettre une renégociation des délais d’application
Ø Réorganisation du plateau syndical dans la limitation du nombre et dans leur structuration
Ø Projet de Loi à l’Assemblée Nationale pour la réorganisation du Mouvement syndical en limitant leur nombre, en les restructurant et en créant les conditions de paiement par les syndicats des salaires des jours de grève de leurs membres.
Le deuxième palier doit prendre en charge la restauration et la sauvegarde de la bonne gouvernance en élaborant une charte de la bonne gouvernance.
Eléments de contenus de la Charte :
Ø La restauration et la sauvegarde de l’Ethique et de la Déontologie dans le système éducatif. Il s’agit particulièrement de mettre en valeurs nos potentialités culturelles propres qui sont particulièrement riches et variées pour leur donner une dimension éducative moderne. Il s’agit aussi de faire connaître notre Pays et notre Nation au travers de ses symboles, emblèmes, hymnes, nos différentes ethnies et leurs cultures, notre histoire, nos figures emblématiques. La création de Club d’Education à la Vie Citoyenne dans tous les établissements scolaires pourrait prendre en charge la vulgarisation de ce volet de la charte.
Ø Mise en place d’une commission de révision, réactualisation et reformulation des textes réglementaires en vue d’une adéquation avec les réalités socio-économiques et socioculturelles locales. Revoir la composition du Conseil de gestion et élargir ses compétences.
Faire un toilettage de tous les textes obsolètes et désuets.
Le troisième palier sera consacré à la composante formation et pédagogie :
Eléments de contenus du volet formation et pédagogie :
Ø Mise en place d’une commission formation et pédagogie
Ø Régulariser tous les professeurs contractuels qui ont des problèmes d’intégration notamment les professeurs de philosophie avec des diplômes de sociologie
Ø Ouvrir la section de la formation des professeurs dans le CRFPE, mais aussi celle des laborantins, des comptables matières, des gestionnaires et même des surveillants.
Ø Permettre aux établissements de prendre en charge directement le volet formation continuée des professeurs.
Ø Mise en place de cellules-classes (Voir les Termes de Références) ; chaque classe doit être à mesure de se doter d’un projet de classe et l’organisation par la classe d’un atelier d’évaluation des résultats de la classe. La cellule-classe aura en charge de combattre la paresse intellectuelle en mettant en œuvre un projet de recréation et revitalisation de l’intelligence intellectuelle d’une masse critique.
Le quatrième palier a trait à la gestion du budget de fonctionnement des services. Il est établi que la très forte concentration de moyens dans les Inspections départementales et les Inspections d’Académies ont favorisé les dérapages et scandales qui ont eu lieu dans ses services. Il est venu le moment de poursuivre la politique de décentralisation des moyens au profit des établissements scolaires directement en renforçant leurs budgets.
Eléments de contenus du volet budget de fonctionnement
Ø Réaffecter le budget des déplacements, le carburant, les dépenses permanentes
Ø Allocation d’un budget pour la formation continuée
Ø Allocation d’un budget pour les Projets d’établissement
Ø Définition, affectation et contrôle des ressources extrabudgétaires
En résumé j’ai simplement voulu apporter et partager l’expérience que j’ai acquise dans l’exercice de mes responsabilités. Je voudrais aussi dire que j’ai la certitude que ce travail ne saurait être parfait. Je voulais certes le rendre utile, cohérent et acceptable par la description fidèle de la situation. J’ai le sentiment que nous dormons profondément d’un sommeil lourd, très lourd même et le réveil pourrait se révéler fatale pour notre système si rien n’est fait pour limiter les dégâts. Les Assises de l’Education et de la Formation peuvent être la lueur d’espoir de l’avenir du système éducatif et même peut être le signal fort qui installera définitivement l’Ethique dans la conscience individuelle et collective des sénégalaises et sénégalais qui auront sur leurs langues deux mots sacrés et mythiques : « Sénégalais Debout ».
Mamadou Daffe enseignant à la retraite
Téléphones : 776518169, 339950288
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Président de GADEF (Groupe d’Appui au Développement, à l’Education et à la Formation)
PLAN DE COMMUNICATION SUR LA CRISE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
N° |
DOMAINES D’INTERVENTION |
POINTS FORTS |
POINTS FAIBLES |
I |
Introduction : définition du contexte
1- Fraude au Concours du CRFPE
2- Résultats faibles aux examens scolaires (31% au bac 2014)
3- L’intervention des Forces de l’ordre à l’Université
4- Les perturbations récurrentes
5- La tenue des Assises de l’Education et de la Formation |
1-Les recommandations des Assises
Ø Le Pacte de stabilité
Ø La charte de bonne gouvernance
Ø Code de déontologie
Ø Serment de l’enseignant
2-Existence d’accords signés
Ø Paiement des indemnités avant le 30/11
Ø Validation des années de contractualisation |
1-Faiblesse des niveaux
Ø Niveaux des apprenants
Ø Niveaux de qualification des enseignants
Ø La paresse intellectuelle
Ø Inadéquation formation-emplois |
II
|
1-Aspects conjoncturels de la crise
Ø Récurrence des grèves
Ø Rétention des notes
Ø Scandales à répétition
2-Aspects structurels
Ø Pilotage du système
Ø Révision des textes : Lois, Décrets, Circulaires
Ø Fonctionnalité des structures pédagogiques et de gestion (CGE, APE, Gouvernement scolaire, cellules, Clubs… etc)
Ø Le budget de fonctionnement des Services
Ø Equipement des établissements |
1-Approche inclusive du dialogue social
Ø Regroupement partiel autour du Grand Cadre
Ø Implication des facilitateurs (FENAPES, COSYPED, les Religieux…)
Ø Implication de la Présidence de la République dans les négociations
2- Volonté politique affichée pour le respect des engagements du Gouvernement
Ø Déclaration du Président de la République et du Premier Ministre aux Assises de l’Education et de la Formation
Ø Appel du Président au dialogue inclusif
|
1-Le non respect des accords
Ø Accords sur les indemnités
Ø Accords sur les salaires
Ø Accords sur les avancements
Ø Perspective de carrière pour certains agents
(professeurs de philo avec diplôme de sociologie etc )
Ø Blocage dans la signature du Pacte de stabilité
2-La révision des textes réglementaires
Les Lois, les Décrets, les Circulaires
3-Facteurs de blocage de la fonctionnalité optimale des structures
4-Raréfaction des moyens (Insuffisance des budgets)
|
III
|
Esquisse d’un plan d’actions de sortie de crise
1-Pacte de stabilité
2-Bonne gouvernance
3-Formation et Pédagogie
4-Budget de fonctionnement |
1-Respect des accords signés et des engagements
2-Restructuration dans le fonctionnement, la gestion et la gouvernance (Mise en place des Clubs Education à la Vie Citoyenne, des Cellules classes)
3-Elargir les compétences des CRFPE
4-Révision des budgets de fonctionnement
5-Comité de veille et d’alerte |
1-Engagement conditionné des syndicats
2-Pesanteurs sociales (corruptions, tricherie, grossesses et mariages précoces,)
3- Faible implication de l’Assemblée Nationale et du Conseil économique et environnemental dans le processus du dialogue social |