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La gestion sobre et vertueuse tant chantée par celui que l’on ne présente plus, avant et après son accession au pouvoir, a fondu comme du beurre au soleil. A cause d’ignominieuses pratiques organisationnelles et structurelles à plusieurs niveaux de l’État. Le Haut Conseil de Dialogue Social vient de voir le jour, avec soixante (60) membres nommés par le premier magistrat du pays. Encore une poisse dans notre économie.
Donc, celui qui avait promis à son peuple, de mieux faire gérer les finances de notre cher Sénégal, au point de faire supprimer une institution comme l’ex- Sénat, en a inventé une autre. Rappelons que son régime dispose déjà d’un Conseil, Économique, Social et Environnemental. Du vrai imbroglio institutionnel.
Ce fameux Haut Conseil de Dialogue Social est dirigé par Mme Innocence Ntap Ndiaye, ancienne responsable politique du Pds à Ziguinchor et ancienne ministre dans des gouvernements de Wade. Elle se retrouve aujourd’hui à la tête d’un < >, ou pardon, d’une institution républicaine de 60 membres ou < >. A l’image des Conseillers du C.E.S.E., ces nouveaux dialogueurs sont triés de pas mal de couches socio-professionnelles de notre terroir, pour caser une certaine clientèle politique. Mais, au fait, s’interrogent les citoyens ordinaires que nous sommes : < >.
Une telle question ne trouvera de réponse que dans une expression bien osée du ridicule ou du manque de respect manifeste envers le peuple sénégalais. Car, autour de cette présidente fraîchement nommée, il y’ aura un bureau exécutif, des vice-présidents, des présidents de commissions. Ce qui engendre, bien sûr, un budget de fonctionnement comparable à celui de ses paires parlementaires. Or, qui dit « Réduction » devrait diminuer des dépenses, et non en rajouter.
Gabegies et Gaspillages
Plus « gabegiste » et gaspilleur que l’ancien régime qualifié à l’époque de tous les noms d’oiseaux, l’actuel pouvoir s’illustre dans un comportement économique pire que son prédécesseur. Éliminant des Agences, des sociétés et autres structures, voulant ainsi aveugler un peuple veilleur, pour en créer d’autres pour tout simplement changer les appellations, transportant des caisses et des valises d’argent dans les régions lors de ses déplacements, le père fondateur de Yonu Yokuté et du PSE est complètement passé à côté de là où il était attendu. Par un peuple qui pourtant croyait à cette fameuse rupture tant prônée.
60 Dialogueurs Sociaux avec chacun un revenu mensuel dans la brochette des 500.000 Frs CFA ou plus, sans omettre de mettre l’accent sur les coûts des avantages s’y rapportant : voiture, carburant, conducteurs pour les membres de bureau, perdium, frais de voyages etc… Quel gaspillage!!! Raison pour laquelle, ces gouvernants n’ont pas tord d’exécuter à la lettre cette tendance d’< >, hélas! Une cadence de destruction massive de notre économie. A ce rythme, le degré de pauvreté, de la faim et de la soif atteindra bientôt un niveau jamais imaginé.
N’ayant pas pitié de la souffrance d’un peuple qui agonise, parce que assommé socialement et économiquement, nos dirigeants semblent balayer d’un revers de la, main toute autre critique qui ne pourrait qu’être constructive. Misant sur une tactique d’effets d’annonces, d’alignement de gigantesques chiffres, en vue d’une opulence monétaire bien utopique. Ce gouvernement du Sénégal en place depuis trois (03) bonnes années, plus inaugurateur que réalisateur, en est un de Devis et de Factures Pro forma.
D’ailleurs, parmi eux, celui qui se manifeste le plus dans ces dépenses aussi folles qu’inexplicables, c’est bien ce nouveau ou brusquement riche dont un certain observateur disait croire qu’il transformait l’eau de notre Océan Atlantique, en billets de banque pour une distribution à tout vent. N’a-t-il pas, ce Directeur de société, mal compris le fond et la forme de la massification d’un parti politique? Que nos dirigeants sachent et scotchent dans leur conscience que, si gouverner ne consistait qu’à distribuer de l’argent et offrir des privilèges à son entourage, ou rassembler des milliers voire des millions de personnes à chaque appel, Wade n’aurait pas perdu son pouvoir. Il y’ a lieu, de faire travailler les sénégalais à tout bout de champ, au lieu de les laisser se noyer dans des fastes et manifestations du dimanche, pour ensuite tendre la manche dès le lundi matin.
Trois ans de mauvais chemin
Aucun pays du monde ne s’est développé en tendant la main. Les dettes, les emprunts et les financements extérieurs nous enfoncent d’avantage dans les abîmes d’un misérabilisme regrettable. Trois ans de bavardage, trois ans de promesses, de polémiques aigre-douces avec une opposition qui est dans son rôle, trois ans de répressions policières à l’égard de leurs adversaires politiques devenus des ennemis, trois ans de réformes et de lois dont les dossiers font la navette entre les sphères exécutives et l’Assemblée Nationale, voilà la carte de visite tristement remplie d’un gouvernement qui ne sait plus où poser le pied. Ou plus exactement, qui n’a pas encore élucidé, avec quelle sauce serons-nous mangés.
Mais, puisque l’autre philosophe allemand, il s’agit de Berthold Brecht, disait que » cette vie appartenait à ceux qui les rendaient meilleure », tout a une fin. Et cet aventureux, tâtonnant et ambigu parcours de l’actuel gouvernement du Sénégal, s’arrêtera un soir de 2017, lorsque les citoyens et citoyennes auront rempli leur devoir. Mais au fait, avons-nous le droit de demander: < >.
Elhadj Yvon Mbaye
Journaliste-formateur
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source: http://www.leral.net/Reduction-du-train-de-vie-de-l-Etat-De-qui-se-moque-t-on--Par-Elhadj-Yvon-Mbaye-Journaliste-formateur_a141272.html