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Dakar, 10 mars (APS) – L’artiste-chanteuse Coumba Gawlo Seck a invité, vendredi, les pensionnaires de la cité Claudel de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) à "se forger un mental d’acier" et étudier dur afin que la "future première présidente de la République" sorte de cet espace d’hébergement universitaire spécialement réservé aux filles.
"Alors ne rechignez pas à trimer et à travailler dur afin de voir votre étoile briller partout dans le monde, tout comme moi j’ai trimé avant d’en arriver au stade où je suis" a-t-elle dit à leur endroit lors du concert de clôture de la première édition du festival intitulé "Chant des Linguères".
"Vous êtes fortes, alors faites valoir votre intelligence, votre citoyenneté, votre civilité et votre civisme en refusant de verser dans la facilité et détruire les biens de notre patrimoine national, notamment en cassant des bus et saccageant les restaurants universitaires" a-t-elle ajouté, sous une salve d’applaudissement et de cris.
Le festival "Chant des Linguères" est, selon Coumba Gawlo Seck, "une plateforme régionale œuvrant pour le respect des droits humains des femmes et des jeunes et pour la promotion de l’autonomisation et du leadership féminin".
La thématique de cette première édition, qui a pris fin vendredi soir sur l’esplanade de la cité Claudel, était "la capture du dividende démographique et l’autonomisation de la femme".
Coïncidant, de manière délibérée, avec la journée internationale de la femme, le festival initié par Coumba Gawlo Seck a regroupé plusieurs femmes artistes-chanteuses notamment, Babani Koné et Rocky Gold de la Côte d’Ivoire, Fati Mariko du Niger, Honorine Zoma dite "Nourat Gold" du Burkina Faso et Mounira Mitchala, la "Panthère douce" du Tchad.
Fatou Guéwel Diouf et Kiné Lam du Sénégal étaient parmi ce parterre d’artistes considérées par Coumba Gawlo Seck comme étant "sensibles et engagées sur les problématiques relatives à l’égalité de genre et au développement inclusif".
La diva sénégalaise a promis aux étudiantes que la Cité Claudel sera désormais inscrite dans l’agenda du festival qui est, dit-elle, "un moyen privilégié de faire de la musique, mais est aussi un levier incontournable de plaidoyer et de sensibilisation pour l’amélioration des conditions de vie et d’existence des femmes et des jeunes".
Le credo du festival est "faire entendre les voix des femmes et des jeunes afin d’emmener les décideurs à adopter et mettre en œuvre des politiques favorisant leur émergence économique et sociale" a souligné la chanteuse.
Qui a servi son modèle de réussite aux étudiantes, partageant avec elles son "tumultueux parcours" qui ne lui a pas empêché, à force de labeur, de foi et de croyance, d’arriver au sommet de son art.
"La seule chose que je regrette dans ma vie, c’est de n’avoir pas fréquenté l’Université et si je pouvais, j’allais le faire. Vous avez eu cette chance, saisissez-là et faites-vous votre chemin, car si vous y croyez, quelques soient les écueils, vous y arriverez" a-t-elle encore lancé aux pensionnaires de la cité Claudel.
En dehors de la partie festive, le festival a été l’occasion de tenir un Forum de sensibilisation à l’UCAD sur le Dividende démographique et un dîner de Gala pour sacrer des "Linguères du développement".
LTF/PON