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Jeu, Nov

Cérémonie de lancement de son nouvel album Vieux Mac Faye chante «les blues du juge»

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 En conférence de presse hier, lundi 28 janvier 2019, Vieux Mac Faye a dévoilé son nouvel album intitulé «Les blues du juge». Cet opus dont la marraine est Coumba Gawlo Seck, est composé de sept titres : Sophie, Le greffier, Been soxna, Assalo remix, Let tell me you. et les deux principaux thèmes qui sont : Le blues du juge  et la Non assistance à enfant en danger. 

 

Vieux Mac Faye de son vrai  nom Babacar Faye a lancé hier, lundi 28 janvier 2019, son nouvel album intitulé «Le blues du juge». La cérémonie a été marquée par la présence d’artistes comme Coumba Gawlo  Seck, marraine de l’album et ambassadrice des enfants auprès des Nations Unies, Fallou Dieng et Pape de Pape et Cheikh. Etant jeune, il était passionné de musique mais il rêvait de devenir juriste ou constitutionaliste.  Cet album est composé de 7 titres dont: Sophie, Le greffier, Been soxna, Let me tell you et Assalo remix qui est un hommage à son quartier d’enfance, la Sicap Rue 10. «Non assistance à enfant en danger et Les Blues du juge » constituent les principaux thèmes de l’album.  Le musicien trouve qu’en tant que greffier de formation, il se doit de chanter le monde du greffe. Il  pense que les gens font une confusion entre le juge et le procureur. Quand un dossier arrive chez le procureur, on pense qu’il est le juge ; alors qu’il n’est que le dernier maillon du circuit.  Le choix du titre «Blues du juge» est pour montrer que le juge est un être humain avec ses sens et ses défauts.

«Il y’a une ambigüité sur la fonction du juge car, on demande au juge d’être un humain et un surhumain en même temps. Et je chante les blues que les juges portent pour aller juger». Interrogé sur le choix du thème, il déclare : «nous faisons subir aux enfants des choses qu’ils ne méritent pas telles que la violence, les brimades. Et il est loisible de dire que les agressions dont sont victimes les enfants sont d’ordre physique», ajoute t-il.  Pour lui, «elles sont d’ordre moral, du fait que le monde des adultes ne se cache même plus d’en être l’auteur».

Ainsi, lance-t- il un appel à l’endroit des parents : «Protégeons les enfants car, ils ne sont pas fautifs mais ce sont les parents qui doivent remettre en cause leur manière de faire, parce que l’enfant nous surveille et nous copie». Selon lui, le vrai danger de l’enfant est l’internet ; c’est une malédiction pour l’enfant dans le sens où ce dernier ne cherche qu’à braver l’interdit.

Pour Coumba Gawlo Seck, la marraine, la musique est un vecteur de sensibilisation très fort car, à travers elle, on peut toucher un grand nombre de personnes. Elle pense qu’en tant qu’ambassadrice des enfants, il est primordial que tout le monde soit derrière Vieux Mac Faye afin de plaider la cause des enfants.  Parce que l’enfant, estime-t-elle, est l’avenir d’un pays : «nous devons investir dans l’éducation des enfants, dans leurs droits…»

MARIAMA DIEDHIOU (STAGIAIRE)

 

source: https://www.sudonline.sn/vieux-mac-faye-chante-les-blues-du-juge_a_42693.html