Fast backlinks and Guest-post hosting
La Biennale Off à Saint-Louis a démarré, hier, avec la 3ème édition du festival « Le fleuve en couleurs ». L’événement, organisée par l’Association pour la Promotion des arts visuels d’Afrique (Pava) regroupe l’ensemble des expositions Off.
Le vernissage officiel de la 3ème édition du festival « Le fleuve en couleurs » s’est déroulé à la Galerie Arte sise au sud de l’île de Saint-Louis. Parmi les artistes exposés figurent : Barkinado Bokoum, Zinkpé, Tchif, Fatimata Ly, Marie Jampy, Joelle le Bussy, Johanna Bramble, Issaka Bonkoungou, Mauro Petroni, Bibi Seck, Tetou Gologo, Djengue Daniel, Constant Adonon, Malobé Diop, etc.
Babacar Mbaye Diop, Secrétaire général de la Biennale de Dakar, et la délégation qui l’ont accompagné se sont rendus sur la place Faidherbe pour voir l’exposition de Baye Mouké Traoré, Grand Prix du chef de l’Etat en 1996. C’est un artiste né en 1952 à Saint-Louis. Après avoir été licier aux Manufactures des arts décoratifs de Thiès, il crée son atelier dénommé « Atelier araignée » d’où sortent des œuvres qui ont été primées à plusieurs reprises. Les visiteurs ont été également séduits par l’exposition consacrée au peintre Iba Ndiaye (1928-2008). Au Centre de recherches et de documentation du Sénégal (Crds), 145 de ses œuvres, une donation faite par les héritiers de cet artiste à l’Etat du Sénégal.
Babacar Mbaye Diop éprouve un grand plaisir lorsqu’il parle de cet acteur majeur de l’art moderne africain. « Sa peinture et son enseignement ont influencé plusieurs générations d’artistes contemporains », a-t-il témoigné. Selon ses termes, l’exposition dédiée à Iba Ndiaye témoigne d’ « une époque riche dont son œuvre s’est beaucoup nourrie ».
Les différentes thématiques de sa peinture puisent dans une expérience personnelle, avec toujours un arrière-fond politique qui reflète son engagement d’artiste, son discours de critique, sa posture d’intellectuel et d’aventurier en perpétuel transit entre les continents.
« Si la série des paysages fixe le souvenir de lieux connus et la mélancolie des saisons, celle de la Tabaski nous laisse entrevoir la nostalgie de l’enfance », a relevé B.M. Diop. Les thèmes classiques (Portraits, nature morte) s’ancrent dans un dialogue avec l’histoire de la représentation occidentale, la série sur le jazz visite ce que le métissage a produit de plus symbolique.
Pour ce 3ème festival « Le Fleuve en couleurs », les responsables de galeries d’art, de bâtiments administratifs classés, d’hôtels, de maisons d’hôtes, de demeures particulières se mobilisent pour recevoir des expositions d’artistes reconnus ou de talents émergents.
Cette année, de surcroît, une exposition d’artistes béninois se déroule sur l’île et est organisée par la Délégation Wallonie Bruxelles Internationale de Belgique dans un lieu d’exposition appartenant aux Comptoirs du Fleuve.
D’autres expositions d’envergure sont également à découvrir en mai 2014.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
SOURCE:http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=39473:festival-le-fleuve-en-couleurs-saint-louis-inaugure-sa-biennale-off&catid=78:a-la-une&Itemid=255