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Ce qu’on ne savait pas sur Fodé KABA DOUMBOUYA

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fodé-kaba-doumbouya

C’est ce vendredi que la communauté musulmane d’Inor, département de Bounkiling, célèbre son Gamou annuel, une occasion saisie pour se recueillir sur la mémoire d’un illustre érudit de l’Islam qui y repose en l’occurrence Fokaba Doumbouya dont le riche parcours est souvent mal restitué.
Qui était FODE KABA DOUMBOUYA ?
« Fils de Fodé Bacary et de Hawa Gassama et de son vrai nom Ibrahima Doumbouya, Fodé Kaba est né en 1812 à Goumbayel communément appelé Goumbel dans le département de Backel.
Sa réputation a débuté à l’âge de 6ans, ce qui fait que d’autres parlent de 1812 comme date de sa naissance. Grand «waliou », marabout Diakhanté, qui a fait l’Islamisation accompagné de son père depuis sa région natale du Boundou méridional en passant par la Gambie et crée une la localité de Kéréwané (près de Bassan) où il construisit sa Tata.Son islamisation contradictoire à l’acte de Christianisation des colons et d’occupation de des terres font que ces deux parties se mettent face à face.

C’est ainsi qu’il a fait tout le territoire Gambien puis il entra dans la Casamance en 1875 à la recherche de sa femme (prédit par son père) à Koungnara dans le balantacounda.
Il y entra dans le fouladou par le MYF (Médina Yoro Foulla) en passant par le Pakao en traversant Sédhiou jusqu’à Koungnara.
De retour avec sa femme Boye Massaly, il repère une place près de Sédhiou (actuel Moricounda) pour sa progéniture. Il passe par le Kabada, repère la localité de Dator (qui sera plus tard sa 1ère Tata) en 1876). C’est de Dator qu’un certain Souleymane Badji (Diola musulmane) habitant à Darsylamé près de Bapycoune fait appel à lui afin qu’il l’aide dans son village où il était interdit de faire ses cinq prières. C’est à la suite de cela que le marabout à fait sa première guerre contre les païens Baïnouk en faveur de son ami, Souleymane Badji.
Donc, contre tout les dires Fodé-Kaba n’a jamais était un ennemi des Diolas mais plutôt des mécréants. Pour précision, il n’a attaqué qu’une seule Tata Diola de : Aoune Sané.
Il est intéressant de noter aussi que Fodé Kaba est l’un des plus grands africaniste, car il est héros national dans trois pays de la sous-région : Sénégal – Gambie – Guinée Bissau.

Il a crée Moricounda en 1877, et la même année il installa sa famille.
Il créa sa deuxième Tata au Sénégal en 1882 à Médine Fodé-Kaba Département de Bounkiling.
Grand protecteur de l’Islam et des Musulmans, il défend sa terre et ses frères jusqu’à ses dernières heures.
Ainsi, il a tenu tête au Français et Anglais jusqu’en 1901 contre l’alliance Franco-anglaise soutenu par Moussa Molo Baldé.
Il mourut le 21 Mars 1901 à Médine Fodé Kaba.
Le capitaine Séguin disait en 1901 : « la victoire Franco-anglaise sur le guerrier et insaisissable roi Fodé-Kaba eut le plus grand retentissement et ainsi les derniers résistants déposèrent leurs armes pour se soumettre ; il faut dire que Fodé-Kaba a fait beaucoup de résistance à l’armée française et sa défaite décourage toute la partie des pays qu’il occupait.»
C’est en Avril 1901 que Bourama Doumbouya 2ème fils et successeur de Fodé-Kaba fut ramené à Moricounda près de Sédhiou.

Par Baba Doumbouya

SOURCE:http://sedhiounews.com/ce-quon-ne-savait-pas-sur-fode-kaba-doumbouya/