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Le ministère de l'Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, a annoncé que la rentrée scolaire 2014-2015 est prévue le lundi 29 septembre pour personnel administratif et enseignant et le mercredi 8 octobre pour les élèves. Pour cette année, la rentrée sera placée sous le signe du changement d'un système éducatif à l'agonie. En effet, la mise en œuvre des recommandations des Assises de l'Education et de la Formation (AEF) est très attendue pour la refondation d'une école sénégalaise.
Le démarrage de la rentrée scolaire 2014-2015 a été fixé par les services du ministère de l’Education nationale. Il s’agit du lundi 29 septembre pour personnel administratif et enseignant et le mercredi 8 octobre pour les élèves. Ils l’ont annoncé hier, mardi 9 septembre 2014, dans un communiqué dont nous avons copie. Le ministre de tutelle, Serigne Mbaye Thiam, invite ainsi les inspecteurs d’académie (IA) et inspecteurs de l’Education et de la Formation (IEF) et les chefs d’établissement et directeurs d’école à prendre toutes les dispositions permettant le démarrage effectif des enseignements et apprentissages dès le premier jour de la rentrée. Aussi, le ministre socialiste exhorte « les autorités administratives, des élus locaux, des communautés et associations à la base et de tous les partenaires pour l’école à œuvrer pour une rentrée réussie sur l’ensemble du territoire national».
Il invite aussi les acteurs, notamment les enseignants, les parents et élèves de « veiller au respect des dates retenues afin que les objectifs fixés en termes de quantum horaire et de programmes puissent être réalisés ».
La rentrée prochaine est placée sous le signe de la mise en œuvre des recommandations des Assises de l’Education et de la Formation (AEF). En attendant la tenue d’un conseil présidentiel sur les conclusions des AEF et leur matérialisation, l’école sénégalaise est partie pour fonctionner avec d’énormes difficultés. Le système éducatif cumule de nombreux problèmes qui le paralysent : la qualité de l’enseignement, le déficit criant de professeurs dans certains collèges et lycées, les infrastructures scolaires, les matériels didactiques et scolaires, l’exclusion, le redoublement, les fraudes, le taux d’échec élevé, le déficit de formation.
Le déficit des professeurs dans certaines disciplines, notamment en Mathématiques, Sciences physiques, Science de la Vie et de la Terre (Svt), Philosophie, Espagnol est notoire.
Sans oublier le problème des grèves cycliques qui n’est pas à écarter compte tenu de la réaction des syndicats d’enseignants. Ils dénoncent le non-respect du protocole d’accord signé avec le gouvernement en février dernier pour la stabilité de l’espace scolaire.
Autre aspect qui devrait intervenir pendant cette année scolaire est l’adoption d’un Code de déontologie et le serment de l’enseignant. Pour le renouveau du système éducatif, les participants de ces Assises ont trouvé un consensus sur ces deux textes normatifs. En revanche, la délégation syndicale conduite par Mamadou Lamine Dianté a émis des réserves sur la signature du Pacte de stabilité.
10 axes pour la refondation de l’école
Le président du Comité national de pilotage (Cnp) a relevé 10 orientations pour la refondation de l’école au terme des Assises. Selon Abdou Salam Sall, il s’agit de donner au système éducatif un haut statut social, amélioration des valeurs de la société en passant par l’école, la gouvernance transformationnelle, la mobilisation des ressources pour l’éducation, le plan de rattrapage de la petite enfance, unification du système éducatif, le curriculum, répartition des fruits entre l’enseignement général et l’enseignement professionnel et technique, héberger toutes les structures d’enseignement dans les universités en confiant 50% des enseignements aux professionnels (inspecteurs, enseignants chevronnés…).. Le point dix parle des textes normatifs. Le premier texte est le code de déontologie de l’enseignant, le serment et le pacte de stabilité.
source:http://www.sudonline.sn/sous-le-signe-du-changement_a_20728.html