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La communauté musulmane sénégalaise va célébrer ce week-end l’AId El Kébir. Communément appelé Tabaski ou fête des moutons, cette fête est l’un des événements majeurs dans l’Islam qui rappelle le sacrifice du prophète Abraham. Cet acte de dévotion et de grâce est aujourd’hui perpétué par les musulmans. La Tabaski reste surtout ce moment de communion et une occasion pour les imams de délivrer leurs messages aux fidèles. Le tout, dans des formes et des pratiques déterminées par la tradition ou la Sunna du Prophète Mohamed (PSL).
La religion musulmane retient que la fête de Tabaski est fêtée au 10ème jour du mois lunaire par tous les musulmans.
Il perpétue le sacrifice du prophète Abraham qui avait pris l’engagement devant Dieu de sacrifier le premier fils qu’il aura, après avoir resté sans enfants jusqu’à l’âge de 80 ans.
Mais quand naquit Ismaïla, Abraham vit en songe Dieu qui lui rappelle sa promesse. Abraham explique à son fils le pacte tenu envers son Seigneur et d’accomplir le sacrifice.
Le bélier que Dieu envoie pour prendre la place du fils d’Abraham, est à l’origine de la célébration de la Tabaski.
Le sermon de l’imam, un moment de communion
Cette célébration est aujourd’hui perpétuée suivant la tradition (Sunna) du prophète Mohamed (PSL). Depuis des siècles, Tabaski rime avec l‘esprit de sacrifice par l’immolation du bélier mais aussi par des actes de dévotion de différentes natures dont le «Khoutba» ou sermon que les imams prononcent en direction des fidèles.
Selon le prêcheur Tahib Socé, l’Islam demande à tous les imams d’utiliser un temps relativement court pour les sermons le jour de la Tabaski contrairement à ceux de la Korité. Ce, dans le but de permettre aux fidèles d’assister au sacrifice de l’imam, qui doit tuer le premier.
Selon lui, le sermon est d’ailleurs fondamental et il exige à chaque imam dans la ville et le quartier où il se trouve, de rappeler aux fidèles les principes de l’Islam mais aussi de se prononcer sur l’actualité et les conditions de vie des populations. Pour l’immolation en tant que telle, Tahib Socé de préciser : « Il n’est pas dit que si on égorge avant l’imam, on n’a pas fait le sacrifice. Il est souhaitable pour l’imam de faire le sermon sur l’actualité et sur les principes de l’Islam. Aux imams, il leur est conseillé de limiter leur sermon permettant de rejoindre le plus rapidement possible leur maison et ensuite s’occuper des moutons.»
Il souligne en outre que le musulman doit ainsi obéir à certaines recommandations. «Le mouton doit être découpé en trois parties. L’une utilisée pour sa famille, l’autre que l’on distribue aux plus démunis et le reste à garder. Ce qui est interdit par l’Islam, c’est d’offrir à quelqu’un les viscères ou les os du mouton», confie- t-il.
Le prêcheur rappelle que l’observation du jeûne avant d’effectuer le sacrifice est en réalité, une Sunna du Prophète et non une obligation.
En ce qui concerne les sénégalais de l’extérieur, le prêcheur confirme qu’ils sont libres d’envoyer l’argent pour l’achat de moutons. Tout comme demander à une tierce personne de l’immoler à leur place.
source:http://www.sudonline.sn/le-sens-d-une-celebration_a_21082.html