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Si le déficit d’enseignants dans le primaire est devenu une réalité allant jusqu’à la fermeture de certaines classes, surtout dans les zones les plus reculées du Sénégal, il n’en demeure pas moins que la qualité des apprentissages dans le primaire continue toujours à battre de l’aile. Le nombre des enseignants qualifiés dans le primaire est très infime pour permettre au Sénégal d’atteindre des résultats performants.
Sur 42 931 enseignants du niveau primaire public, presque la moitié (47 %) des enseignants n’est pas déterminée, soit parce que l’information sur le diplôme professionnel n’a pas été collectée, soit parce qu’elle n’a pas été rapportée. Des statistiques tirés du rapport sur la croissance démographique et Omd : contexte et défis enseignants au primaire
publié par l’Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone (Odsef). D’où un enjeu fondamental de la certification des enseignants pour l’atteinte des objectifs de l’Education pour tous (Ept) d’ici 2015.
Au lendemain de la tenue des Assises nationales de l’Education et de la Formation, la certification des enseignants est un enjeu majeur pour l’atteinte des objectifs de l’Education pour tous (Ept). Les efforts menés par les autorités académiques pour la certification des enseignants qui fera d’ailleurs l’objet d’un atelier initié par l’Unesco Breda, ce lundi 11 novembre, restent encore très faibles. Ils sont des milliers d’enseignants à dispenser des cours dans les écoles primaires sans une formation spécifique à l’enseignement.
Sur les 42 931 enseignants du niveau primaire public, presque la moitié (47 %) des enseignants n’est pas déterminée, soit parce que l’information sur le diplôme professionnel n’a pas été collectée, soit parce qu’elle n’a pas été rapportée. 27% des enseignants du niveau primaire public possèdent un Certificat d’aptitudes pédagogiques (Cap) au même moment 25 % ont un Certificat élémentaire d'aptitudes pédagogiques (Ceap). Des statistiques tirés du rapport sur la croissance démographique et Omd : contexte et défis enseignants au primaire publié par l’Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone (Odsef).
L’Unesco Breda à travers le projet « Soutien pour la formation continue diplômante et le processus de certification des enseignants volontaires dans l’éducation primaire », constate qu’il existe un besoin réel en 2011 de 8 000 enseignants à former.
Relativiser la question
Si certains acteurs du monde éducatif s’accordent à dire que le déficit d’enseignants est une des barrières à la scolarisation primaire universelle de qualité, il urge toutefois à procéder à l’amélioration du niveau académique et professionnel des enseignants par une formation. Ceci est d’autant plus vrai que la majorité des enseignants (56%) a un Brevet de fin d’études moyennes (Bfem). En d’autres termes : ils dispensent des cours dans le primaire alors qu’ils ont eux-mêmes seulement complété quatre ans additionnels à leur Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee).
Un constat réel mais plutôt relatif pour les syndicats d’enseignants. Le coordonnateur du cadre unitaire des syndicats d’enseignants (Cuse) estime que les enseignants craies en main qui n’ont pas de diplômes font parfois de bons résultats. Le maitre qui échoue à l’examen de certification retourne à sa classe. Pour Oumar Waly Zoumarou « cela n’impacte pas trop les résultats de l’enseignant. Ce sont des milliers d’enseignants qui n’ont pas de diplômes spécifique à l’enseignement ».
Un problème qu’il faut résoudre, selon le premier vice coordonnateur du Grand cadre des syndicats d’enseignants, par « la formation des maitres contractuels. Et permettre aux enseignants qui ont le Ceap d’être formés si l’on sait que dans quelques années, ce sera l’extension de ce corps ».
sOURCE:http://www.sudonline.sn/l-enjeu-de-la-certification-des-enseignants_a_21555.html