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Festival international des peuples de l’eau «eco art» se développer dans la diversité culturelle

CULTURE
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  Yoff, Ngor et Ouakam accueillent depuis hier, vendredi 28 août, le Festival international des peuples de l’eau. Une occasion pour les organisateurs de rassembler tous les peuples de l’eau pour une meilleure intégration. Dans la diversité culturelle, le festival se veut un modèle de développement, pour la préservation de l’environnement.  

Le Festival international des peuples de l’eau « Eco Art » a ouvert ses portes hier, vendredi 28 août, et se poursuivra jusqu’à ce dimanche 30 août. Le temps d’un week-end entre Yoff, Ngor et Ouakam. A cet effet, l’Association pour la promotion économique, culturelle et sociale de Yoff (Apecsy), en partenariat avec les Communes de ces localités, a organisé un forum, le vernissage d’une exposition, en plus d’autres activités.

 

Ce festival a pour objectif de proposer un modèle d’intégration et de promouvoir l’entrepreneuriat communautaire dans la diversité culturelle.  Selon le chargé des études et de la planification des projets et programmes de l’Apecsy, Oumar Ngalla Diène, le festival constitue un point de convergence de tous les peuples de l’eau dans toutes les ethnies du pays. « Les peuples de l’eau sont  les gens qui vivent auprès des plans d’eau qui constituent une ressource naturelle qui dépasse l’usage, avec une dimension religieuse à travers des sites sacrés » explique à ce sujet M. Diène. 
 
Le thème du festival de cette année est « Diversité culturelle et développement local durable : le rôle des acteurs ». Un choix qui ressort de l’accord entre l’Etat du Sénégal et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), par rapport à l’intérêt qu’il faut accorder à la diversité culturelle dans la préservation de l’environnement en facilitant l’intégration de tous.  C’est pourquoi, confirme Oumar Ngalla Diène, il faut mettre l’accent sur les valeurs que ces peuples-là ont en partage, pour ensuite s’ouvrir aux autres. A travers Eco art, dit-il, «nous voulons créer un lien entre l’écologie dans une perspective de durabilité et de dimension culturelle».
 
Ainsi, « le festival permettra à ces peuples de créer un trait d’union pour voir ce qu’ils  peuvent apporter au Sénégal, à l’Afrique, au monde en termes de facteur d’intégration pour un meilleur brassage des peuples dans le développement durable». Et une fois le maillage national réussi, c’est une ouverture vers les peuples de la sous-région. 
 
Cette année, on note différentes innovations à travers le festival. Eco Art a été retenu dans l’agenda culturel national du pays, et «c’est un événement majeur». Le fait que Yoff, Ngor et Ouakam organisent ensemble le festival est une autre innovation selon M. Diène. La cérémonie officielle prévue ce dimanche 30 août, en présence du ministre de la culture et de la communication, Mbagnick Ndiaye, et d’autres autorités mettra un terme à l’événement.
 
Pour rappel, le festival Eco art est un concept qui a été créé dans le cadre de la 3ieme conférence internationale des éco-villes et éco-villages organisé en 1996 par l’Etat du Sénégal, la ville de Dakar et l’Apecsy aux Etats-Unis. Et c’est à l’issue de cette conférence que le programme éco-communautaire de Yoff a été conçu avec plusieurs composantes dont la culture et la spiritualité. 
 
source: http://www.sudonline.sn/se-developper-dans-la-diversite-culturelle_a_26134.html