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Seydi Ababacar Ndiaye a bouclé deux mandats à la tête du Saes. Au moment de faire ses cartons pour passer la main à son successeur au terme du 12e congrès de leur organisation, prévu les 29, 30 et 31 juillet, il revient dans les colonnes de Sud Quotidien de ce vendredi sur son compagnonnage avec les différents ministres de l’Enseignement supérieur qu’il a connus en tant que secrétaire général du Saes.
Il a d’abord connu Amadou Tidiane Bâ, patron de la tutelle durant les dernières années de la présidence de Wade. Un ministre qui, en tant qu’ancien militant du Sudes originel, ancêtre du Saes, « s’est toujours comporté réellement comme un rival syndical ». « Ce sentiment de revanche l’a animé plus qu’autre chose. On a passé avec lui deux années où l’Enseignement supérieur a perdu du temps. »
À la survenue de la deuxième Alternance arrive Serigne Mbaye Thiam. D’après Seydi Ababacar Ndiaye, ce dernier, en poste pendant 7 mois, souffrait de deux handicaps majeurs : « Il était là non seulement pour apprendre parce qu’il n’a jamais été ministre, mais aussi tenait un département au nom d’un Parti socialiste (PS) qui n’a pas gagné les élections. »
Il sera remplacé par Mary Teuw Niane, un enseignant. Qui suscite l’optimisme chez le secrétaire général du Saes. Mais ce dernier devra vite déchanter. « Il y a eu un premier clash dès qu’il a attaqué les enseignants de l’Ucad en disant qu’ils bâclaient la correction des copies des étudiants. Ensuite il y a la Cnaes où on était mis de côté. C’était aussi un problème avec la loi-cadre et les et tentatives de geler les salaires des enseignants. »