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Les données sur l’Afrique à portée de main ! Le site Web d’Ecobank sur les marchés africains est désormais en ligne, et présente l’Afrique de l’Ouest francophone comme le leader du commerce intra-régional
Le site Web donne des informations essentielles pour les entreprises et les investisseurs sur les principaux secteurs d’activité en Afrique subsaharienne
LOME, Togo, 5 mars 2018/ -- L’Afrique de l’Ouest francophone domine le commerce intra-régional avec des centres de forte activité comme Dakar, Abidjan, Cotonou et Lomé, selon l’analyse réalisée par l’équipe de recherche d’Ecobank (www.Ecobank.com) et publiée sur son nouveau site Web, AfricaFICC.
L’équipe a mis à jour le Guide Taux, Devises et Matières premières (FICC) en Afrique – le guide phare d’Ecobank – et l’a publié en ligne sur https://Ecobank.com/AfricaFICC. Le site Web donne des informations essentielles pour les entreprises et les investisseurs sur les principaux secteurs d’activité en Afrique subsaharienne.La première section régionale du site Web mise en ligne est celle de l’Afrique de l’Ouest francophone, l’une des régions les plus diverses d’Afrique subsaharienne, qui s’étend du Sénégal et du Cap Vert à l’ouest jusqu’au Niger à 3000 kilomètres à l’est. L’Afrique de l’Ouest francophone couvre neuf pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire (https://goo.gl/go85tV), le Cap Vert, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Ils constituent l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Le site Web propose une analyse pays par pays, avec des perspectives économiques, des informations sur les activités de change, les revenus fixes et le secteur bancaire. Il donne également une vue d’ensemble des secteurs des minerais, de l’énergie et des matières premières agricoles, ainsi que des principaux flux de commerce.Les données de l’Afrique de l’Ouest francophone montrent qu’en dépit des différences géographiques, la région est l’une des zones économiques et monétaires les mieux intégrées d’Afrique, stimulées par la monnaie commune (le franc CFA), le système juridique commun (OHADA) et la langue française qui a favorisé l’intégration économique et le commerce intra-régional.Les principaux facteurs à considérer sont les suivants :
- L’économie de la région est stimulée par l’agriculture, les minerais, les hydrocarbures, le commerce et les services financiers ; la région compte également le premier producteur mondial de cacao (Côte d’Ivoire) et les plus grands producteurs de coton et d’huile de palme d’Afrique.
- Abidjan, Dakar, Cotonou et Lomé sont des carrefours commerciaux importants, actifs dans l’importation et l’exportation de biens et services pour le marché international et les marchés sous-régionaux.
- La Côte d’Ivoire et le Sénégal représentent plus de la moitié du PIB et des flux de commerce de la région, et constituent un lien vital pour leurs voisins enclavés, le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Le Bénin et le Togo sont également des centres majeurs de réexportation pour les biens d’équipement, les biens de consommation et l’alimentaire, avec de grands volumes qui ne sont pas comptabilisés dans les données officielles.
- La Côte d’Ivoire possède le secteur bancaire le plus développé de l’UEMOA, suivie du Sénégal. Les deux pays deviennent aujourd’hui des centres d’innovation importants dans la fintech en Afrique francophone.
« Beaucoup d’entreprises et d’investisseurs peinent à trouver des données économiques fiables sur l’Afrique subsaharienne », a souligné Dr. Edward George, Directeur de la Recherche du Groupe Ecobank.« Notre nouveau site Web FICC Afrique offre un service à guichet unique, avec toutes les données liées à l’économie, à la monnaie, à la banque, aux matières premières et au commerce, à portée de main pour ceux qui travaillent ou investissent en Afrique subsaharienne », a-t-il ajouté.« Ecobank comprend mieux les pratiques commerciales, les réglementations et les risques locaux et régionaux que n’importe quelle autre banque d’Afrique car elle est présente sur place dans 33 pays. Ces données nous aident, nous et nos clients à prendre des décisions d’investissement et d’autres décisions financières dans le cadre de notre service complet », a expliqué Charles Daboiko, Directeur Groupe de l’Afrique de l’Ouest francophone.Les guides de pays des autres régions d'Afrique subsaharienne - Afrique de l'Ouest anglophone, Afrique centrale, Afrique de l'Est et Afrique australe - seront mis en ligne au cours des mois prochainsTenez-vous informés sur notre compte Twitter : @ecobankresearch
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Tél : +44 20 20 7638 6856
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Note aux rédacteurs :
Vous trouverez le nouveau site Web Taux, Devises et Matières premières (FICC) en Afrique sur https://AfricaFICC.ecobank.com
Les informations sur l’Afrique de l’Ouest francophone se trouvent à la page https://goo.gl/1n2v7D. À propos d’Ecobank
Créée à Lomé, au Togo, en 1988, Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) (www.Ecobank.com) est la maison mère du Groupe Ecobank, le principal groupe bancaire régional indépendant panafricain. Le Groupe est présent dans 36 pays africains, à savoir : Afrique du Sud, Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Congo (Brazzaville), Congo (République démocratique), Côte d'Ivoire, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée -Bissau, Guinée Équatoriale, Kenya, Libéria, Malawi, Mali, Mozambique, Niger, Nigeria, Ouganda, République Centrafricaine, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie et Zimbabwe. Il emploie plus de 17 000 personnes dans 40 pays différents, dans plus de 1 200 agences et bureaux. Ecobank est une banque universelle offrant des produits et services de la banque de grande clientèle, banque de détail, banque d’investissement et des services monétiques aux gouvernements, aux institutions financières, aux sociétés multinationales, aux organisations internationales, aux petites, moyennes et micro entreprises ainsi qu’aux particuliers. Pour plus d’informations sur Ecobank, veuillez consulter www.Ecobank.com
Web : www.Ecobank.com/group
Twitter : @GroupEcobank @EcobankResearchAnnexe 1 : Faits et chiffres FICC
Bénin
• Le Bénin est l’un des plus petits pays d’Afrique de l’Ouest.
• C’est le troisième producteur de coton d’Afrique de l’Ouest, avec une production estimée à 150 000 tonnes de fibre de coton en 2016/17 – Il s’agit du produit d’exportation qui rapporte le plus au pays, soit 187 millions US$ en 2016, exporté principalement en Inde, en Malaisie, au Bangladesh et en Chine pour être filé et utilisé dans les textiles.
Le Bénin est un centre de réexportation majeur informel pour les biens d’équipement et de consommation entrant et sortant du pays voisin à l’est, le Nigeria. Burkina Faso
• Le Burkina Faso est récemment devenu le troisième producteur d’or d’Afrique de l’Ouest (derrière le Ghana et le Mali), avec une production estimée à 45 tonnes en 2017. L’or est aujourd’hui le produit d’exportation qui génère le plus de revenus dans le pays, soit 1,6 milliard US$ en 2016. Grâce à des investissements importants, la production de l’or augmente, ainsi que celle d’autres minerais tels que le zinc (169 000 tonnes produites en 2016) et le plomb (2 000 tonnes).
• Le Burkina Faso est le premier producteur de coton d’Afrique de l’Ouest, avec une production estimée à 283 000 tonnes de fibres de coton en 2016/17, représentant un total de 423 millions US$ en 2016. C’est aussi un producteur important de sésame (95 000 tonnes en 2017) et de noix de cajou (86 000 tonnes) exportées brutes à l’étranger.Côte d’Ivoire
• L’un des principaux exportateurs de matières premières agricoles d’Afrique subsaharienne, représentant 14,2 % du total in 2016. Le cacao et les produits à base de cacao ont constitué les principaux produits d’exportation, avec un total de 5,7 milliards US$.
• Premier producteur mondial de cacao, avec une production record de 2,01 millions de tonnes en 2016/17 (octobre-septembre), soit 42,8 % de la production mondiale.
• Premier producteur de caoutchouc naturel d’Afrique, avec une production estimée à 326 101 tonnes en 2015, la plus grande partie ayant été exportée sur les marchés mondiaux.Cap Vert
• Le pays le moins peuplé de la région, avec à peine plus d’un demi-million d’habitants sur l’archipel.
• Disposant de peu de terres et d’eau, le Cap Vert n’exporte pas de produits agricoles et le pays demeure très dépendant des importations agricoles pour faire face à ses besoins nationaux.
Guinée-Bissau
• La Guinée-Bissau est le troisième producteur africain de noix de cajou, avec une production estimée à 200 000 tonnes de noix de cajou brutes en 2017, soit environ 8 % de la production mondiale.Mali
• Le Mali est le troisième producteur d’or d’Afrique subsaharienne, avec une production estimée à 63 tonnes en 2016 et qui devrait progresser. L’or est le produit d’exportation qui rapporte le plus au pays, avec 2 milliards $ en 2016, soit un quart des revenus de l’État. Le gouvernement espère faire passer la production totale à plus de 100 tonnes par an dans un avenir proche.
• Le Mali est le deuxième producteur de coton d’Afrique de l’Ouest, derrière le Burkina Faso. Contrôlée par un monopole d’État, la production de coton nationale a progressé régulièrement depuis 2013/14, pour atteindre le record de 266 000 tonnes de fibres de coton en 2016/17, représentant 266 millions US$ à l’exportation. Selon les estimations, la production devrait atteindre 300 000 tonnes en 2017/18, faisant du Mali le premier producteur de coton d’Afrique. La fibre de coton malienne se vend à un prix légèrement plus élevée que la fibre Burkinabè, en raison de sa longueur supérieure et de la fiabilité des livraisons.
• En 2016, le Mali a exporté l’équivalent de 228 millions US$ d’animaux vivants à destination des pays voisins (principalement des vaches, des moutons et des chèvres).Niger
• Le Niger est le premier producteur africain d’uranium, avec une production estimée à 2 904 tonnes en 2016, représentant 299 millions US$, dont 93 % ont été exportés en France comme combustible et le reste aux États-Unis.
• Le Niger est devenu producteur de pétrole en 2011 avec l’exploitation du gisement d’Agadem : la production est en moyenne de 20 000 barils par jour mais la production devrait augmenter suite à l’octroi d’un deuxième permis d’exploitation en novembre 2013.
• Le Niger est un grand réexportateur de produits alimentaires à destination des pays voisins ; en 2016, il a exporté 134 millions US$ de riz, 132 millions US$ d’huile de palme et 31 millions US$ de pâtes.Sénégal
• Le Sénégal possède le deuxième secteur bancaire de l’UEMOA, derrière la Côte d’Ivoire.
• Le secteur bancaire du Sénégal repose sur les prêts, les prêts et avances représentant près de la moitié du total de bilan tandis que les crédits aux entreprises – principalement aux PME, aux grandes entreprises locales et aux multinationales – constituent le principal moteur de croissance.
• Le secteur minier sénégalais est axé sur la production d’or, de phosphate naturel et de ciment, avec une production d’or estimée à 10 tonnes en 2016, entièrement destinée à l’exportation. De nouveaux investissements visent à accroître la production annuelle pour qu’elle atteigne plus de 30 tonnes d’ici à 2022.
• La production de ciment a été estimée à 2,9 millions de tonnes en 2016, destinée à la consommation nationale et à l’exportation dans la sous-région. La production de phosphate naturel s’est chiffrée à 473 000 tonnes en 2016 ; le Sénégal est un centre de transformation du phosphate en acide phosphorique, le principal composant des engrais.
• Le Sénégal possède un secteur horticole dynamique, dont le but est de concurrencer la domination du Kenya et de l’Éthiopie dans l’exportation de fruits et légumes bio en Europe.Togo
• Le Togo est un centre majeur du commerce pour la région d’Afrique de l’Ouest.
• Le phosphate est le produit qui rapporte le plus au pays à l’exportation, représentant jusqu’à 11 % des recettes en devises. Un total de 846 091 tonnes ont été exportées en 2016, la majeure partie à destination de l’Inde et du Canada.
• Le Togo est un grand exportateur de ciment (137 millions US$ en 2016), de coton (53 millions US$) et de phosphate naturel (81 millions $), dont la plus grande partie est produite au Togo ; c’est aussi un réexportateur de biens importés, notamment de plastique (95 millions US$), de véhicules et de machines (76 millions US$), de cosmétiques (49 millions US$), la plus grande partie étant destinée au Ghana et au Nigeria, ses voisins.
SOURCE
Ecobank