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Les perspectives économiques sont prometteuses dans l’Afrique de l’Ouest anglophone

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Les perspectives économiques sont prometteuses dans l’Afrique de l’Ouest anglophone

Le Nigeria, première économie d’Afrique, sort enfin de la récession ; la croissance du Ghana se poursuit

LOME, Togo, 20 avril 2018/ -- Les prévisions économiques de l’Afrique de l’Ouest anglophone semblent meilleures selon l’analyse de l’équipe de recherche d’Ecobank (www.Ecobank.com/group) qui figure dans la section Afrique de l’Ouest anglophone, récemment mise en ligne sur le site Web financier de la banque, AfricaFICC (https://goo.gl/iggKCy). Le Nigeria, première économie d’Afrique, sort enfin de la récession ; la croissance du Ghana se poursuit et les plus petits pays de la région connaissent une reprise après avoir subi les effets prolongés de l’épidémie d’Ebola de 2013 à 2016.L’Afrique de l’Ouest anglophone, qui s’étend de la Gambie à l’Ouest au Nigeria à l’Est, est la deuxième section régionale mise en ligne. Cette région compte six pays – le Ghana ( https://goo.gl/qsiby5), la Guinée (https://goo.gl/P9pzGM), le Liberia (https://goo.gl/WZnJqU), le Nigeria(https://goo.gl/K1NCWK), la Sierra

Leone (https://goo.gl/KCR5hH) et la Gambie (https://goo.gl/p5SVtp) – et englobe la Zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO), qui regroupe les pays d’Afrique de l’Ouest principalement anglophones.Les données indiquent que le Nigeria représente environ 90 % du PIB régional et des exportations (principalement du pétrole brut). Les perspectives pour le Nigeria et le Ghana, deuxième pays du bloc, sont bonnes pour 2018 : la production pétrolière s’améliore au Nigeria, le Ghana tire profit d’une augmentation du budget et de la hausse de la production d’électricité cette année ; la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone connaissent une reprise alors qu’ils se remettent des effets de l’épidémie d’Ebola ; l’amélioration de la situation  politique en Gambie stimule les perspectives économiques.Principaux éléments sur la région :

  • Outre le pétrole et le gaz, l’Afrique de l’Ouest anglophone est un producteur important de matières premières agricoles – cacao, noix de cajou, caoutchouc naturel et bois – pour la consommation régionale et pour l’exportation à l’international.
  • La région est un importateur important de minerais, notamment l’or, les diamants, le manganèse, le fer et l’aluminium ; le Ghana étant le premier producteur d’or.
  • La région est également un centre financier, détenant environ 39 % des actifs bancaires de l’Afrique moyenne en 2015 (principalement au Nigeria) selon les estimations. Le Nigeria et le Ghana abritent deux des plus grandes bourses d’Afrique, à Lagos et Accra.
  • Le Nigeria a bâti à Lagos le plus grand complexe de raffinage du sucre au monde et est parvenu à cesser les importations de sucre raffiné et en paquet.

Dan Sackey, directeur exécutif régional de l’Afrique de l’Ouest anglophone et directeur général d’Ecobank Ghana, a précisé : « L’Afrique de l’Ouest sort d’une période difficile pendant laquelle elle a été confrontée à de nombreuses difficultés – récession, Ebola, déclin du prix du pétrole et d’autres matières premières – mais nous enregistrons à nouveau une croissance. Le redressement des prix des matières premières, en particulier du pétrole et du cacao, a stimulé la croissance économique, notamment au Nigeria et au Ghana, portant l’ensemble de la région. Il est essentiel que l’Afrique de l’Ouest saisisse cette opportunité pour diversifier son économie et ne plus être dépendante du pétrole et des minerais. La région doit accroître la production et la transformation des matières premières agricoles, améliorer la logistique et exploiter son leadership financier et boursier. Si les pays d’Afrique de l’Ouest conservent une bonne discipline fiscale, les perspectives de croissance sont très bonnes ».« Ecobank connaît mieux les pratiques et réglementations commerciales locales et régionales, et les risques nationaux, que toute autre banque d’Afrique car elle est présente sur place dans 33 pays », a souligné Dr Edward George (https://goo.gl/FExb2w), directeur de la recherche du Groupe Ecobank. « Notre nouveau site Web fournit des données complètes et fiables liées à l’économie, à la monnaie, à la banque, aux matières premières et au commerce dans les marchés d’Afrique subsaharienne. Cela nous aide nous et nos clients à prendre des décisions d’investissement et d’autres décisions financières dans le cadre de notre service complet », a-t-il expliqué.Le site Web d’Ecobank Taux, Devises et Matières premières en Afrique (FICC) - https://ecobank.com/AfricaFICC - fournit des informations essentielles aux entreprises et aux investisseurs sur les économies des pays d’Afrique subsaharienne et les principaux secteurs d’activité. Le site web propose une analyse par pays, avec des perspectives économiques générales (https://goo.gl/mK34qk), des informations sur les activités de change, les revenus fixes et les secteurs bancaires (https://goo.gl/umGtfo). Il donne également une vue d’ensemble des secteurs de l’énergie (https://goo.gl/zQ8jra) et des  matières premières agricoles (https://goo.gl/SnZHvG), ainsi que des principaux flux de commerce (https://goo.gl/bGNocU).Il est possible d’organiser des interviews avec les experts de l’équipe de recherche pour discuter des principaux enjeux et secteurs de l’Afrique anglophone. Veuillez les contacter directement :Dr Edward George, directeur de la recherche du Groupe, @drteddgeorge, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • Matières premières agricoles
  • Commerce (extérieur et intra-régional)
  • Fintech et technologies de rupture

Gaimin Nonyane, directeur de la recherche économique, @GFK_N, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • PIB, inflation
  • Taux fixes et taux d’intérêt
  • Devises

George Bodo, directeur de la recherche financière, @GeorgeBodo, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • Secteur bancaire

Jubril Kareem, directeur de la recherche énergétique, @jaki006, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • Pétrole et gaz

Distribué par APO Group pour Ecobank.

À propos d’Ecobank
Créée à Lomé, au Togo, en 1988, Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) (www.Ecobank.com/group) est la maison mère du Groupe Ecobank, le principal groupe bancaire régional indépendant panafricain. Le Groupe est présent dans 36 pays africains, à savoir : Afrique du Sud, Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Congo (Brazzaville), Congo (République démocratique), Côte d'Ivoire, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée -Bissau, Guinée Équatoriale, Kenya, Libéria, Malawi, Mali, Mozambique, Niger, Nigeria, Ouganda, République Centrafricaine, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie et Zimbabwe. Il emploie plus de 17 000 personnes dans 40 pays différents, dans plus de 1 200 agences et bureaux. Ecobank est une banque universelle offrant des produits et services de la banque de grande clientèle, banque de détail, banque d’investissement et des services monétiques aux gouvernements, aux institutions financières, aux sociétés multinationales, aux organisations internationales, aux petites, moyennes et micro entreprises ainsi qu’aux particuliers. Pour plus d’informations sur Ecobank, veuillez consulter www.ecobank.com
Web :  www.Ecobank.com/group 
Twitter : @GroupEcobank  @EcobankResearchAnnexe 1 : Faits et chiffres FICC
L’Afrique de l’Ouest anglophone comprend le Nigeria et les autres pays d’Afrique de l’Ouest non francophones. Elle s’étend de la Gambie à l’Ouest au Nigeria à l’Est. Elle englobe la Zone monétaire d’Afrique de l’Ouest (ZMAO), qui réunit les pays d’Afrique de l’Ouest principalement anglophones. 
La ZMAO est constituée de six pays, dont le plus important est le Nigeria. Le Ghana est le deuxième pays du bloc, en raison de ses exportations de cacao et d’or, tandis que la Gambie, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone sont des acteurs relativement mineurs.
Outre le pétrole et le gaz, la région est un important producteur de matières premières agricoles – cacao, noix de cajou, caoutchouc naturel et bois – pour la consommation régionale et pour l’exportation à l’international. Elle est aussi un grand exportateur de minerais – or, manganèse, fer et aluminium, diamants.
La région est également un centre financier, détenant environ 39 % des actifs bancaires de l’Afrique moyenne en 2015 (principalement au Nigeria qui représente 34 % des actifs bancaires de l’Afrique moyenne) selon les estimations. Le Nigeria et le Ghana abritent deux des plus grandes bourses d’Afrique, à Lagos et Accra.Ghana
• Le Ghana est le premier producteur d’or d’Afrique, avec une production de 128 tonnes en 2016 et des réserves estimées à 2000 tonnes.
• Le pays est un producteur important d’autres minerais – diamants alluviaux (142 000 carats produits en 2016), manganèse (2 millions de tonnes), bauxite (1,3 million de tonnes) et aluminium (34 000 tonnes).
• Le Ghana est un nouveau producteur de pétrole brut, dont l’importance s’accroît avec l’augmentation de la production et des réserves. Les vastes gisements offshore de Jubilee abritent 730 millions de barils de réserves récupérables. Depuis que la première production commerciale a débuté en décembre 2010, la production est passée de 31 000 barils par jour en 2011 à 161 000 barils par jour en 2017.
• Le Ghana est le deuxième producteur mondial de cacao (après la Côte d’Ivoire), avec un cinquième  (20,2 %) – quelque 950 000 tonnes en 2016/17 – de la production mondiale de cacao.
• En 2017, le Ghana a produit 560 000 tonnes d’huile de palme brute – ce qui en fait le deuxième producteur d’Afrique subsaharienne après le Nigeria – 165 000 tonnes de noix de cajou brutes, 83 000 tonnes de bois, 60 000 tonnes de noix de karité(utilisées dans l’alimentation et les cosmétiques), 53 000 tonnes de bananes et 22 000 tonnes de caoutchouc naturel.
• Le Ghana produit une grande variété de biens agricoles, dont des cultures alimentaires comme le riz blanchi (390 000 tonnes en 2016),Guinée
• Suite à l’épidémie d’Ebola qui a paralysé l’économie en 2014 et 2015, la Guinée connaît à présent une période de stabilité avec une amélioration des secteurs les plus porteurs du pays – les minerais et l’agriculture –, et la construction d’un nouveau barrage qui générera environ 1,9 milliard de kWh d’ici à 2021.
• La Guinée possède diverses ressources minières, dont la plupart sont inexploitées. Elle dispose notamment des plus importantes réserves mondiales de bauxite (aluminium), estimées à 7,4 milliards de tonnes.
• C’est le cinquième producteur mondial de bauxite avec une production estimée à 24,5 millions de tonnes en 2016, représentant environ 622 millions $ EU. 
• La Guinée est un producteur d’or intermédiaire, avec une production estimée à 49 tonnes en 2016 (principalement artisanale), et de diamants, dont la production est estimée à 112 797 carats en 2016.
• L’or a surpassé la bauxite comme premier produit d’exportation de Guinée, représentant 1,5 milliard $ EU en 2016, soit près de deux tiers de la valeur des exportations.Liberia
• L’économie du Liberia poursuit sa reprise après l’épidémie d’Ebola.
• Le Liberia est le troisième producteur africain de caoutchouc naturel, avec une production estimée à 75 400 tonnes en 2016.
• Bien que la production d’huile de palme demeure relativement faible à environ 45 000 tonnes, elle pourrait augmenter considérablement dans le futur suite à des investissements importants dans les plantations par des sociétés d’Asie du Sud-Est.
• Le pays étant un pavillon de complaisance recherché depuis 2015, la réexportation de navires est devenue la première exportation du Liberia, avec une valeur de 256 millions $ EU en 2016. 
• L’or (qui représentait 230  millions $ EU en 2016) a éclipsé le produit d’exportation traditionnel du pays, le caoutchouc naturel, qui a rapporté 107 millions $ EU en 2016, soit  6,5 %  des exportations totales de ce produit en Afrique.Nigeria
• Le Nigeria sort aujourd’hui de la récession grâce à des améliorations de la production de pétrole et d’autres produits, et à l’augmentation des prix.
• Les hydrocarbures dominent l’économie nigériane et ses exportations. Premier producteur de pétrole brut d’Afrique, le Nigeria produit en moyenne plus de 2 millions de barils par jour de pétrole brut et autres hydrocarbures liquides. Les hydrocarbures représentaient 91,4 % des revenus d’exportation en 2016, selon les estimations. Les revenus issus de la vente du pétrole brut constituent plus de 75 % des recettes de l’État.
• Le Nigeria est le premier producteur de gaz d’Afrique moyenne, avec une production supérieure à 56 milliards de m3 par an et des réserves estimées à 5 000 milliards de m3 (trois fois plus que les réserves de pétrole brut du pays).
• Récemment, le Nigeria est devenu le premier producteur de ciment d’Afrique de l’Ouest, avec une capacité installée estimée à 42,7 millions de tonnes en 2015.
• Le Nigeria est un grand producteur agricole, produisant diverses cultures alimentaires et cultures de rapport. C’est le premier producteur de manioc et d’ignames – les principaux produits de base de la population – avec une production estimée à 55 millions de tonnes pour le manioc et 45 millions de tonnes pour les ignames. 
• Le Nigeria est le troisième producteur de cacao d’Afrique, avec une production estimée à 230 000 tonnes en 2016/17 (août- juillet).
• Le pays a produit 151 000 tonnes de caoutchouc naturel en 2014, ce qui en fait le deuxième producteur de la région, après la Côte d’Ivoire. 
• Le Nigeria est le quatrième producteur de noix de cajou d’Afrique, avec une production estimée à 190 000 tonnes en 2017, soit 5,7 % de la production mondiale.
• Le Nigeria a conçu le plus grand complexe de raffinage de sucre du monde à Lagos, mettant fin aux importations de sucre en paquet et raffiné. Le sucre brut importé du Brésil est transformé en sucre raffiné fortifié, pour la consommation nationale et l’exportation dans la sous-région.
• Les exportations de produits agricoles les plus importantes sont celles de cacao et produits cacaotés, représentant 900 millions $ EU en 2016.Sierra Leone
• L’activité économique devrait croître légèrement en 2018 alors que le pays se remet des effets de l’épidémie d’Ebola et autres difficultés économiques. En 2016, les exportations du pays étaient quatre fois supérieures à celles de l’année précédente, très touchées par la crise d’Ebola.
• La production de fer était importante (19,2 millions de tonnes ont été produits en 2014 selon les estimations), mais l’effondrement des prix et l’impact d’Ebola a mis fin à l’exploitation des deux principales sources du pays, amenant la production à un niveau quasi nul. 
• En 2016, les crevettes (159 millions $ EU) et le miel (142 millions $ EU) sont devenus les premiers produits d’exportation du pays.
• Le pays importe des biens de consommation, en particulier des véhicules, des machines, des produits pharmaceutiques, des produits électroniques et des meubles, dont certains sont réexportés vers les pays voisins enclavés.
• La Sierra Leone possède un nouveau marché d’exportation de l’inuline (polysaccharide), qui  a rapporté 88 millions $ EU en 2016.Gambie
• Suite aux récents événements politiques, les perspectives sont bien meilleures. Les investissements devraient augmenter si les partenariats internationaux s’améliorent.
• Petit pays possédant peu de ressources, la Gambie produit du bois (comme combustible), avec une production estimée à 60 000 tonnes en 2016. 
• L’arachide est la première matière première agricole exportée de Gambie. Elle a rapporté 10 millions $ EU en 2016 (production estimée à 80 000 tonnes en 2016).
• Les produits alimentaires sont les premiers produits d’exportation, notamment les céréales, la farine et les produits laitiers (18 millions $ EU en 2016), le sucre (8 millions $ EU) et l’huile de palme (6 millions $ EU). 
• Les produits manufacturés les plus exportés sont les textiles (9 millions $ EU en 2016) et les tissus (7 millions $ EU).

SOURCE 
Ecobank