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Jeu, Nov

Désignation du concessionnaire de l’eau au Sénégal les raisons d’une lenteur !

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 Qui de VEOLIA, SUEZ ou de la SDE va remporter le contrat de concession pour la commercialisation de l’eau au Sénégal ? Difficile de répondre à cette question. La SDE qui a régné sans partage sur la commercialisation du service public de l’eau, depuis 1996, dont l’offre a été reconnue la moins-disante, risque cependant d’être doublée par SUEZ. Une affaire de gros sous mais aussi, de changement d’actionnaires serait le principal enjeu qui retarderait la publication du nom de l’attributaire. 

La guerre des concessionnaires a bel et bien eu lieu entre la SDE, SUEZ et VEOLIA. Et la bataille a été remportée par la Sénégalaise des Eaux (SDE) qui trône sans partage, depuis 1996, sur la commercialisation des eaux au Sénégal. Elle a été déclarée la moins-disante et son alléchante offre a même été confirmée par le ministre de l’Hydraulique, Mansour Faye, lors de l’émission Grand Jury alors animée par Mamoudou Ibra Kane. C’était le 10 juillet dernier. M. Faye avait même laissé entendre que le dépouillement ne devrait pas dépasser dix jours.  Quatre mois après, les Sénégalais attendent toujours les résultats. Pourquoi ? Mystère et boule de gomme !  Toutefois, selon des sources dignes de foi et généralement bien informées, ce long retard est lié à la volonté de l’Etat de revoir certaines choses.

LE PARTAGE DES ACTIONS

En effet, alors que l’Etat ne disposait que de 5 % des actions dans la concession précédente, le nouveau cahier de charges stipule que ces dernières devraient passer à 25 %.  Le Sénégal avait agi ainsi, à l’époque, pour ne pas occuper une place prépondérante dans le Conseil d’administration de la SDE.  Désormais, les privés sénégalais se partageront 25 % des actions, contre 33 % précédemment, le quote-part du Personnel restant échangé (5 %), alors que 45 % reviendraient à l’actionnaire majoritaire, contre 57 % précédemment.

La pomme de discorde se situerait au niveau de la répartition des actions pour le privé sénégalais.

Selon nos sources, des personnalités comme Félix Sanchez, Mansour Kama, Bouna Fall et la famille de feu Aliou Sow entre antres, risqueraient d’être éjectées au profit d’autres gros bonnets lors de l’ouverture de l’actionnariat. Des soupçons de corruption sont aussi mis en branle par certains pour justifier cette lenteur qui brouille la lisibilité des concessionnaires qui sont dans l’expectative. Et ce, jusqu’au 31 décembre 2018.

A noter que des neuf entreprises soumissionnaires, six ont été éliminées. Les trois finalistes (SDE, VEOLIA, SUEZ) avaient réussi le test de la qualité technique. Elles devraient alors être départagées par l’offre financière. Et le 1er juillet 2018, devant les représentants du Premier ministre, du Président de la République, des ministres des Finances et de l’Hydraulique, des concessionnaires et du président de la Commission, l’offre de la SDE a été reconnue comme étant la moins-disante. Mais visiblement, c’est encore insuffisant. L’incertitude demeure et les supputations vont bon train.  

Abdoulaye THIAM

 

SOURCE:http://www.sudonline.sn/les-raisons-d-une-lenteur-_a_41591.html