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Mise en œuvre au Sénégal des reformes de l’uemoa le taux d’execution passe de 71,1% a 75,5% entre 2017 et 2018

MISE EN ŒUVRE AU SÉNÉGAL DES REFORMES DE L’UEMOA LE TAUX D’EXECUTION PASSE DE 71,1% A 75,5% ENTRE 2017 ET 2018

MISE EN ŒUVRE AU SÉNÉGAL DES REFORMES DE L’UEMOA LE TAUX D’EXECUTION PASSE DE 71,1% A 75,5% ENTRE 2017 ET 2018

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La revue annuelle des réformes, politiques, projets et programmes de l’Uemoa au Sénégal pour l’année 2018 s’est tenue hier, mardi 29 janvier, à Dakar en présence du ministre de l’Economie, des finances et du plan, Amadou Ba, et du président de la commission de l’Uemoa Abdallah Boureima. Les conclusions de l’évaluation ont montré qu’au Sénégal, le taux d’exécution des réformes est passé de 71,1% à 75,5% entre 2017 et 2018 et que le taux moyen d’exécution est passé de 57% à 64%, soit une progression de 7 points sur cette période. Le taux de mise en œuvre des réformes de l’Uemoa au Sénégal est passé de 71,1% à 75,5% entre 2017 et 2018, soit une progression de 4,4% points.

L’annonce a été faite par le ministre de l’Economie, des finances et du plan Amadou Ba hier, mardi 29 janvier, lors de la 4ème revue annuelle des réformes, politiques, projets et programmes de l’Uemoa au Sénégal. « Les évaluations de cette année ont porté sur 116 réformes et 15 projets et programmes de l’Uemoa qui concernent directement plusieurs domaines sectoriels, dont plusieurs ministères. Elles ont montré que le taux de mise en œuvre des réformes de l’Uemoa dans notre pays est passé de 71,% à 75,5% entre 2017 et 2018, soit une progression de 4,4 points et que le taux moyen d’exécution est passé de 57% à 64% , soit une progression de 7 points sur cette période », fait-il savoir. 

 
Selon lui, ces chiffres mettent en lumière des évolutions positives et l’apparition d’une tendance favorable qu’il conviendrait de maintenir, voire accélérer pour arriver à la situation où la totalité des réformes et des programmes et projets soient convenablement mis en œuvre. Le président de la commission de l’Uemoa Abdallah Boureima s’est dit satisfait des conclusions de cette revue. « Les réformes sectorielles ont été amples et efficaces et elles ont permis de rompre avec des tendances qui concernent la croissance économique. La première rupture, c’est avec des faibles taux de croissance qu’on a constatés au début de la décennie 2010. C’est ainsi que le taux de croissance est passé de 3,5% en 2014 à 7,2% en 2017 et ce train est maintenu depuis 2015 et se poursuit en 2018 et 2019 », soutient-il. 
 
La deuxième rupture, a-t-il poursuivi, ce sont les composantes fortes qui portent cette croissance. « A un moment donné, la croissance a été essentiellement portée par le secteur tertiaire. Aujourd’hui, la prépondérance du secteur réel est forte, notamment le secteur de l’agriculture avec 11 points. Ce qui nous laisse penser que la croissance sera inclusive parce que ça touche le secteur primaire où existe la population », se réjouit M Boureima. Concernant la mise en œuvre des réformes fiscales et la passation des marchés, le président de la commission de l’Uemoa a relevé que le Sénégal a été le premier pays à atteindre le taux de pression fiscale de 20% et même à le dépasser en 2017. 
 
Pour ce qui est de la mobilisation des ressources externes, le Sénégal occupe une bonne place. « Pour le ratio communautaire, le taux d’endettement se trouve en dessous du seuil fixé de 70% de la norme communautaire et au niveau de nouveaux indices fixés par les institutions de Bretton Woods pour juger de la qualité du cadre institutionnel et politique où se mène la gestion politique et économique des Etats, le Sénégal est bien placé avec une notation de 3,8 qui le place au niveau des pays à risque très faible. C’est dire que toute cette politique de mobilisation de ressources internes et externes n’a pas compromis les grands équilibres macro-économiques budgétaires », laissera-t-il entendre. 
 
Le troisième aspect, dit-il, c’est la bonne trajectoire pour le respect des critères de convergence par le Sénégal à l’horizon 2019 que sont l’endettement, le taux d’inflation et le déficit budgétaire. « Le dernier élément, c’est la contribution du Sénégal à l’animation du marché commun. Le Sénégal y participe par la qualité de ses exportations dans les pays de l’Union », a-t-il conclu.