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Par Julie Vandal
« Ils sont chefs de village et continuent à se réunir comme si de rien n’était. Et pourtant, voilà plus d’une dizaine d’années que tous ont dû quitter leur localité, contraints et forcés par le conflit casamançais… »
En Casamance, malgré la signature de l’accord général de paix en décembre 2004, la région Sud du Sénégal est toujours dans une « situation de ni guerre ni paix ». Première victimes de ces 27 années de rébellion indépendantiste : les populations contraintes de fuir leurs habitations. Rien que dans la ville de Ziguinchor on compte 10 700 déplacés. Et la reprise des échauffourées depuis ces deux derniers mois, n’a rien arrangée.
SOURCE : RFI.FR
