Fast backlinks and Guest-post hosting
Plus de 28 milliards d'euros seront alloués à l'Afrique par l'Union Européenne (UE), en plus de la coopération bilatérale des Etats membres de l’UE pour la période 2014-2020, indique la déclaration finale du 4e Sommet entre l'UE et l'Afrique qui a pris fin jeudi à Bruxelles.
A Bruxelles, dirigeants européens et africains ont entériné la feuille de route qui définit leurs priorités stratégiques et identifie les moyens de les mettre en œuvre dans les domaines d'intérêt mutuel, souligne la même source.
Pour la période 2014-2017, ces priorités sont paix et sécurité, démocratie, bonne gouvernance et droits de l'homme, développement humain, développement et croissance durables et inclusifs et intégration continentale et questions globales et émergentes.
« Nous notons que la mise en œuvre des priorités fera appel à un large éventail d'initiatives politiques et d'instruments de financement », selon les dirigeants.
Les chefs d'État et de gouvernement de l'UE et de l'Afrique se sont engagés à Bruxelles « à mener des politiques, en associant les partenaires sociaux, qui créeront des emplois et qui stimuleront une croissance compatible avec la protection de l'environnement, inclusive, durable et de long terme sur les deux continents ».
Le 4e Sommet entre l'UE et l'Afrique, qui a réuni les dirigeants africains et les dirigeants de l'UE, ainsi que les hauts responsables des institutions de l'UE et de l'Union africaine, a pris fin jeudi. La rencontre avait pour thème: "Investir dans les personnes, pour la prospérité et pour la paix".
Dans leur déclaration finale, les dirigeants des deux continents ont indiqué que l'objectif est de « relever des défis communs et d'apporter des avantages concrets à nos citoyens, conformément à notre Stratégie conjointe Afrique-Union européenne ».
Ils ont rappelé « la forte interdépendance entre l'Afrique et l'Europe, (… ) la profondeur de notre partenariat, qui est profondément ancré dans les valeurs partagées de la démocratie, du respect des droits de l’homme, d'Etat de droit, de bonne gouvernance, ainsi que du droit au développement ».
« En Afrique, ces politiques doivent promouvoir la transformation économique basée sur l'agriculture, la croissance verte, l'industrialisation, l'apport de valeur ajoutée, le développement d'infrastructures économiques et le secteur des services », mentionne la déclaration finale.
Responsables européens et africains ont souligné « l’importance de la bonne gouvernance au plus haut niveau et d'un environnement international favorable, incluant les institutions économiques et financières internationales, comme éléments contribuant à un développement et une croissance économique inclusifs et durables ».
Ils se sont dits « déterminées à adopter, à Paris en 2015, un accord juste, équitable et juridiquement contraignant dans le cadre de la Convention des Nations unies sur le changement climatique et guidé par ses principes qui s'appliquera à toutes les parties et entrera en vigueur en 2020 au plus tard ».
A Bruxelles l’UE a reconnu que les pays développés « devraient continuer à mobiliser des financements publics à des niveaux croissants depuis la période de financement du démarrage rapide conformément à leur engagement conjoint de mobiliser 100 milliards de dollars par an à l'horizon 2020 ».
Dans le domaine sécuritaire, les dirigeants ont rappelé que « sans la paix et la sécurité, il ne saurait y avoir de développement ni de prospérité ». « En Afrique et en Europe, les conflits et l'instabilité peuvent ruiner tous les efforts que nous faisons pour réduire la pauvreté et accélérer la croissance », mentionne la déclaration.
Les chefs d’Etat et de gouvernement se sont engagés « à garantir un environnement transparent, démocratique, responsable, pacifique pour ceux que nous représentons et à défendre nos valeurs et objectifs communs dans la poursuite de la bonne gouvernance, de la démocratie et de l'Etat de droit ».
Ils ont indiqué que « défendre les droits de l'homme en Afrique et en Europe constitue notre devoir et nous travaillerons ensemble afin que l'année africaine des droits de l'homme en 2016 soit un succès ».
« Nous attacherons une attention particulière à l'égalité des genres et aux droits des groupes les plus vulnérables dont les personnes handicapées, les personnes âgées et les réfugiés, ainsi qu'aux droits des femmes, des jeunes et des enfants », ont-il affirmé.
Soulignant que la migration, la mobilité et l’emploi « constituent pour toutes les parties une question clé », les dirigeants ont estimé que « l’impact humain et social de la migration irrégulière devrait être contrecarré efficacement de manière globale ».
Elle devrait être combattue « en s'attaquant aux racines du phénomène et en s'assurant, entre autres moyens, d'une politique de retours efficace et concertée entre les pays d’origine, de transit et de destination ».
« Nous sommes consternés par les pertes en vies humaines provoquées par la migration irrégulière et demeurons plus que jamais déterminés à poursuivre notre action pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent à l'avenir », ont déclaré les responsables des deux continents.
Ils ont réaffirmé leur engagement sans équivoque à « lutter contre le trafic d'êtres humains qui est une nouvelle forme d'esclavage » et se sont engagés à « combattre toutes les formes de discrimination, de racisme, de xénophobie et tous les actes d’intolérance sur les deux continents ».
Les dirigeants ont réaffirmé leur « volonté de tenir régulièrement des réunions de dialogue politique au niveau ministériel, notamment en marge d'évènements internationaux ».
Le cinquième sommet UE-UA aura lieu en Afrique, en 2017.
SOURCE/ http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=38100:lue-va-allouer-a-lafrique-plus-28-milliards-deuros-entre-2014-2020&catid=140:actualitesSource: APS