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L’amélioration de la qualité et des prestations de services dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme au Sénégal va bénéficier d’une enveloppe de 50 millions de dollars de la Banque mondiale. L’information a été révélée au cours du week-end à Saly-Portudal par Boubacar Sabaly, président de la commission pour la réforme et la formation en tourisme hôtellerie et restauration. Au cours de la rencontre de trois jours organisée par les journalistes de Mbour pour diagnostiquer les maux du tourisme et de retenir des éléments de solution en relation avec les acteurs du secteur.
Les termes de référence ont été validés. Une première mission de pré-évaluation a été faite par la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD) qui a validé les travaux de la commission.
Les 50 millions de dollars vont permettre l’acquisition de matériel pédagogique, la construction d’un grand centre de formation professionnelle à Diamniadio aux métiers du tourisme et de l’hôtellerie sans occulter les unités de Ziguinchor, Saint-Louis et Mbour.
Un lot de 845 étudiants est attendu au niveau de ces différentes structures. En outre, la démarche inclut la rénovation de l’école de formation hôtelière de Dakar et celle des centres de formation professionnelle de Mbour, Ziguinchor Saint- Louis et Dakar.
Les contrecoups d’une absence de volonté politique affirmée de définir une politique touristique sont encaissés par les professionnels à travers des situations déplorées.
Le cahier de charge de la convention entre la Sapco et les hôteliers est dénoncé par les professionnels du secteur.
Ils ne comprennent pas les morcellements faits le long du littoral et vendus. Les aménagements initiaux sont submergés par des unités fragilisant les hôtels.
Les professionnels du tourisme dans la Petite Côte sont aux abois
Une insuffisance d’offres et une absence de diversification de marché ont des conséquences désastreuses. Un millier d’emplois est perdu avec la baisse de la clientèle.
Le week-end de presse organisé par les journalistes de Mbour et de Thiès a permis de mesurer les effets dévastateurs de l’érosion côtière avec son cortège de compromission du package vendu aux tours opérators.
Plus de plages, plus de baignades, les choses parlent d’elles-mêmes. Le phénomène s’explique à travers plusieurs causes selon les informations fournies. En dehors des changements climatiques avec leurs effets, des travaux démarrés pour circonscrire le mal, font des dégâts collatéraux.
Les épis et brise-lames en cours de construction sont devenus des sources de nuisance car les travaux arrêtés laissent place à un chantier et des effets indésirables.
Des constats faits suite à des visites de terrain ont montré les conséquences. La construction dans la partie Nord de Saly de Chenal, de Ponton a entraîné des dérivations et des avancées de la mer.
La fermeture d’estuaire ou de lagune dans la partie Nord de Saly a accentué l’ampleur de la destruction de la plage.
Les constantes notées restent la cherté de la destination Sénégal par rapport au Maghreb et les tracasseries aéroportuaires. Selon Pathé Dia, ces faits sont venus s’ajouter à la déforestation progressive de Saly-Portudal qui voit ses réserves foncières disparaître.
L’entrée principale de Saly-Portudal désengorgée avec l’arrivée du président de la République lors du lancement de la saison touristique est devenue un lieu où des tas d’immondices côtoient des boutiques et cantines.
Pendant ce temps, des interrogations fusent sur la continuation des travaux contre l’érosion côtière. Les retombées du tourisme pour les collectivités locales de la Petite Côte ont fait l’objet d’une réflexion profonde.
SOURCE:http://www.sudonline.sn/la-banque-mondiale-degage-une-enveloppe-de-50-millions-de-dollars_a_19094.html