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«Démocratiser le bien construire au Sénégal !» C’est l’objectif affiché par Dangote Cement Sénégal S.A. Son directeur marketing et commercial vante non seulement la qualité de produit de la troisième cimenterie du Sénégal, mais aussi, affirme que les populations ne courent aucun risque lié à la santé et à la dégradation de leur environnement. Sérigne Mbacké Dieng soutient qu’elles ont plus à gagner en termes d’emploi et de redevances.
Le directeur commercial et marketing de dangote cement Sénégal, Serigne Mbacké Dieng articule le credo de son entreprise autour de la «démocratisation du bien construire».
Le groupe d’Aliko Dangote compte ainsi rendre la construction beaucoup plus accessible et mieux sécurisée pour les Sénégalais.
Une telle assertion est justifiée par le directeur commercial et marketing, Serigne Mbacké Dieng, qui affirme que Dangote produit un seul type de ciment, appelé le 42,5 qui est un ciment recommandé pour des constructions solides et durables.
Mieux renchérit-il, «le 42,5 est en termes de résistance beaucoup plus élevé que le 32,5 ciment vendu sur le marché sénégalais».
En outre, précise-t-il, le prix moyen du 32,5 est de 60.000 F Cfa alors que le prix sur le marché du 42,5 est à de 80.000 F Cfa, pendant que le ciment produit par Dangote est accessible à 60.000 F Cfa la tonne ou à 58.000 F Cfa sur le marché local. Mieux, le sac varie entre 3000 à 3200 F Cfa.
Le directeur commercial de la filiale nigériane, estime qu’avec la production de l’entreprise estimée à 1,5 million de tonne par an, beaucoup d’argent sera versé dans les caisses de l’Etat. Serigne Mbacké Dieng, chiffre la somme à des milliards.
Du fait de la responsabilité sociétale de l’entreprise Dangote, il annonce que des taxes sont reversées à la collectivité locale de Pout. Mieux, fait remarquer Serigne Mbacké Dieng, Dangote avant même de démarrer ses activités, offrait des billets pour le pèlerinage et des aides scolaires aux habitants de Pout.
Quitus pour un environnement sain
Interpellé sur l’impact environnemental de l’entreprise, le directeur commercial et marketing de la société rassure en confiant que le ministère de l’environnement a envoyé des experts pour mener une étude d’impact environnemental. Et que tous les documents leur ont été soumis pour un contrôle des normes d’émissions de poussière. Au terme de la procédure de l’évaluation environnementale qui a duré plus d’une année, dit-il l’attestation de conformité aux dispositions du code de l’environnement leur a été délivrée.
Le sésame obtenu concerne aussi bien les émissions de poussière que l’utilisation de la nappe phréatique.
Quid de la main d’œuvre de l’entreprise qui a aussi fait l’objet de polémique ? Il a même été reproché à Dangote l’exclusion des nationaux dans les contrats de travail.
Le directeur commercial et marketing de la société balaie d’un revers de la main en réaffirmant la présence de Sénégalais dans la chaine de production. Toutefois indique-t-il, «quand une entreprise s’implante, elle aura toujours besoin d’expertise. Ces gens sont venus d’autres usines du Groupe Dangote. Ils ont déjà construit des usines ailleurs pour le compte de Dangote. Ils sont tout simplement venus pour implanter l’usine et repartir. Avec le temps, cette entreprise sera en majorité dirigée par des Sénégalais car la qualité du leadership Sénégalais est bien reconnue ici et ailleurs ».
Le Sénégal d’abord, l’exportation ensuite
Abordant l’écoulement de la production, Serigne Mbacké Dieng dira, «notre première priorité est le marché sénégalais. Maintenant, si nous avons des surplus, c’est-à-dire si le marché sénégalais n’absorbe pas tout ce que nous leur offrons, nous serons obligés pour des raisons de rentabilité, d’exporter les quantités non absorbées par le marché. On ne peut pas malheureusement garder notre ciment en attendant que le marché l’absorbe entièrement ».
Rappelons que le premier sac de ciment de Dangote Cement Sénégal SA, a été produit au mois de décembre 2014. Un retard qui, selon le directeur commercial et marketing, s’explique par le fait qu’il a fallu faire des tests pour être sûr de la qualité du ciment et de sa stabilité. C’est ce qui fait poursuit-il, que «la commercialisation n’a démarré que lors de la deuxième semaine du mois de janvier 2015».
250 milliards investis
Des différentes péripéties jusqu’à l’installation de l’usine, l’investissement de Dangote a été estime selon Sérigne Mbacké Dieng à 250 milliards de F Cfa. Le directeur marketing et commercial confie également que l’entreprise dispose d’un contrat de 25 ans renouvelable avec l’Etat du Sénégal.
Par ailleurs, il a également reconnu qu’avant son ouverture, Dangote Cement Sénégal a eu à rencontrer de nombreuses résistances notamment les habitants de Pout.
Toutefois, le directeur commercial et marketing de la société s’est empressé de préciser, que «même si des problèmes ne manquent toujours pas, il a été convenu qu’à chaque fois qu’il aura des ouvertures de postes, les populations de Pout seront d’abord privilégiées à compétence égale».
Une mesure prise en concert avec l’administration territoriale. Par ailleurs, il faut noter que Dangote est présent dans plus de 15 pays dont le Sénégal, Nigéria, l’Afrique du Sud, le Kenya et la Tanzanie.
source: http://www.sudonline.sn/d%C3%89mocratiser-le-bien-construire_a_23581.html