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Daport, société chargée de la gestion et de l’exploitation de l’Aibd, a décidé de rompre le contrat qui le lie aux autorités sénégalaises. Le motif évoqué ? Les mesures prises par le Sénégal pour relancer son tourisme ne lui permettront pas de faire des marges. Mais, pour des spécialistes, Daport cherche à partir avant que ses cafards ne soient découverts.
Daport, qui est chargée de la gestion et de l’exploitation de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd) de Diass, qui avait écrit aux autorités sénégalaises pour leur proposer une rupture à l’amiable, tout en demandant une ardoise d’un million d’euros, vient de leur fixer, d'après Libération, un ultimatum de 3 semaines. Selon les responsables de cette société, une telle décision découle des mesures prises récemment pour relancer le tourisme et qui ne lui permettront pas de faire des marges.
Des spécialistes rient de cet argumentaire et affirment que Daport veut partir avant que les autorités ne se rendent compte de l’énorme carnage financier dans lequel il est impliqué. Selon le journal, cela ne serait pas une première vu qu’au soir du 25 mars 2012, date de l’élection de Macky Sall, les dirigeants de Daport avaient vidé leurs bureaux sis à l’aéroport Léopold Sédar Senghor avant de disparaître dans la nature. Quelques jours après, des vérifications effectuées dans la comptabilité de l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads) ont établi que 90 millions de F Cfa étaient mensuellement versés à Daport sans le moindre justificatif.
Mais, cela n’était que la partie visible de l’iceberg. Quand elle signait le contrat avec les autorités sénégalaises, il était convenu que Daport cède 49% de son capital au privé local. Tel ne sera jamais le cas. Au contraire, une partie de son actionnariat était détenue par une lugubre société basée au Luxembourg, paradis fiscal par excellence. Pire, cette société n’a été créée qu’en 2006 et son objet social avait trait à la collecte des données. Mais le plus scandaleux est sans doute les faveurs que le contrat signé avec les autorités sénégalaises attribuent à Daport qui devait exploiter l’Aibd pour 25 ans. En effet, cette même société luxembourgeoise, qui contrôle Daport, devait se retrouver au bas mot avec 7 milliards de F Cfa lorsque l’Aibd commencera à fonctionner. Or, elle n’a investi que 90 millions qui ont servi au montage de Daport.
source:http://www.leral.net/Retrait-de-Daport-de-l-AIBD-La-societe-livre-ses-raisons-des-specialistes-evoquent-un-gouffre-financier_a153083.html